EN DIRECT - Une marche pour «défendre la démocratie et les institutions» était organisée ce dimanche dans la capitale. Le courant veut aussi s'opposer aux violences et exactions commises lors des manifestations des «gilets jaunes».
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Le chaîne RT prise à partie dans le cortège
Le journaliste reprend son plateau et s'adresse à la présentatrice pour regretter que certaines personnes "ne soient pas respectueuses de la pluralité d'opinions", et "qui s'en prennent à nous de façon assez fatigante".
Les #FoulardsRouges et leur idée de la démocratie et liberté de la presse.#RTFrance pic.twitter.com/AqscyPHYeK
— Fred (@Fred_2F) 27 janvier 2019
Jordan Bardella (RN) moque le rassemblement des "foulards rouges"
Très grosse mobilisation des #FoulardsRouges à la mi-journée. Le soutien à Macron ne se dément pas. 🤠 pic.twitter.com/HLmgpKuQGh
— Jordan Bardella (@J_Bardella) 27 janvier 2019
Manifestation des "foulards rouges" : "un bel exemple" pour Aurore Berger
Une foule nombreuse qui sait se réunir autour de nos valeurs républicaines. Dans une ambiance sereine et respectueuse. Un bel exemple. #MarcheRepublicaineDesLibertes https://t.co/nuDVzZfSDO
— Aurore Bergé (@auroreberge) 27 janvier 2019
10.500 "foulards rouges" défilent à Paris
Alors que la tête du cortège scandait "Oui à la démocratie, non à la révolution !" sous une banderole "Stop aux violences", les manifestants arboraient quelques drapeaux français et une poignée de drapeaux européens.
Ils répondaient à un "appel à la majorité silencieuse qui reste terrée chez elle depuis dix semaines", selon les termes de l'initiateur de la marche, l'ingénieur toulousain Laurent Soulié. C'est depuis sa page Facebook que celui-ci a lancé mi-décembre l'idée de cette marche, avant d'être rejoint par le collectif des "foulards rouges", né fin novembre pour protester contre les blocages des "gilets jaunes".
Face à face entre quelques « gilets jaunes » et les « foulards rouges » place de la Bastille
Redouane, 18 ans, est un « gilet jaune ». Ce dimanche, il est venu « se montrer » face à « ces foulards rouges qui n’ont rien compris ». Fustigeant un groupe de « bourgeois des Trente Glorieuses » face au « prolétariat majoritaire », il appelle les foulards rouges à « prendre conscience de la violence politique et policière du pays ». « S’ils se font gazer, ils deviendront des “gilets jaunes” », assure-t-il. « On n’est pas venu pour provoquer », ajoute le jeune homme.
Photos Etienne Jacob/Le Figaro
Quelques «gilets jaunes» présents place de la Bastille
Une poignée de #GiletsJaunes attend les #FoulardsRouges place de la Bastille #MarcheRepublicaineDesLibertes pic.twitter.com/4sgQHXpaDk
— Etienne Jacob (@JacobEtienne) January 27, 2019
Les #GiletsJaunes provoquent les #FoulardsRouges place de la Bastille aux cris de « Macron démission ». « Macron, Macron », répliquent les manifestants de la #MarcheRepublicaineDesLibertes pic.twitter.com/liySJ4etnC
— Etienne Jacob (@JacobEtienne) January 27, 2019
Confrontation verbale entre #FoulardsRouges et #GiletsJaunes à Bastille #MarcheRepublicaineDesLibertes pic.twitter.com/p4HzEYyyZd
— Etienne Jacob (@JacobEtienne) 27 janvier 2019
«Ce serait bien que les journalistes arrêtent d'inviter les "gilets jaunes"»
Sur le Figaro Live, cette manifestante accuse les journalistes d'alimenter le mouvement des «gilets jaunes» en les invitant.
Des manifestants félicitent les force de l'ordre
Les manifestants sont stoppés par la gendarmerie avenue Daumesnil, au croisement de la rue Michel Chasles, dans le XIIe arrondissement. Certains félicitent les fonctionnaires, sur le pied de guerre depuis deux mois. « Merci pour ce que vous faites », salue un « foulard rouge ». Après quelques minutes d’arrêt, le cortège est guidé en direction de la place de la Bastille. « Aucun débordement à déplorer », confie une source policière.
Étienne Jacob
Les manifestants empruntent à présent l'avenue Daumesnil
Les manifestants quittent le boulevard Diderot pour s'engager à présent sur l'avenue Daumesnil, fait savoir notre journaliste sur place Étienne Jacob.
François Patriat : «Ce n'est pas une manifestation contre les “gilets jaunes”»
Étienne Jacob
VIDÉO - «Foulards rouges» : «Je comprends les manifestants honnêtes qui ont des fins de mois difficiles»
«Les vrais pauvres, ils ne sont pas dans la rue»
Au micro du Figaro Live, cette manifestante «foulard rouge» explique pourquoi elle trouve que les «gilets jaunes» ne représentent pas le peuple.
«Les “gilets jaunes” ne représentent pas le peuple»
René, la soixantaine, vient manifester pour la première fois. «Les “gilets jaunes” ne représentent pas le peuple, leurs agissements sont inadmissibles, c’est devenu n’importe quoi au fil du temps », déplore-t-il.
«Stop aux violences!» : les slogans des manifestants
« Stop ca suffit », « Stop aux violences » crient les manifestants #MarcheRépublicaineDesLibertés pic.twitter.com/h7Hh8HCIhN
— Etienne Jacob (@JacobEtienne) 27 janvier 2019
«Respect de nos institutions», scandent les #foulardsrouges à la #MarcheRepublicaineDesLibertes pic.twitter.com/ay0PSBV6Hj
— Etienne Jacob (@JacobEtienne) January 27, 2019
Nouveau slogan « Mélenchon démission » chez les #foulardsrouges #MarcheRepublicaineDesLibertes pic.twitter.com/PeOw5mLvOr
— Etienne Jacob (@JacobEtienne) 27 janvier 2019
«Il faut cesser les violences»
Karim fait partie des rares jeunes présent ce dimanche. «Il faut cesser les violences», réclame-t-il. «Dans cette manifestation, il y a des gens d’opinions politiques différentes qui ont le même but : sauver la démocratie». Le jeune homme est venu avec une pancarte contre deux des leaders des «gilets jaunes», Éric Drouet et Maxime Nicolle. «Ce sont des complotistes dangereux», estime-t-il.
En tête du cortège, une banderole «Stop la violence»
Les manifestants empruntent désormais le boulevard Diderot. En tête du cortège, une banderole «Stop la violence».
Le député Sylvain Maillard parmi les manifestants
NON au désordre tous les samedis.OUI au débat partout en France.Nous sommes place de la Nation à #Paris à l'appel des #FoulardsRouges pour appeler au calme et au respect de la liberté de chacun.🇫🇷#MarcheRepublicaineDesLibertes pic.twitter.com/gd0uiltjXL
— Sylvain Maillard (@SylvainMaillard) 27 janvier 2019
«Ça sera peut-être la dernière manifestation de ma vie»
Yvan détonne au sein d’un cortège aux couleurs du drapeau bleu-blanc-rouge. Lui a revêtu le drapeau européen. À 77 ans, celui qui dit venir de la «Bourgogne profonde» s’est levé à 4h30 du matin pour se rendre à Paris. «Ça sera peut-être la dernière manifestation de ma vie», observe, les larmes aux yeux, cet ancien fonctionnaire territorial.
«Je porte le drapeau européen car les enjeux sont bien plus importants que ceux de l’Hexagone. On a trop souvent assimilé nos couleurs à la droite xénophobe», affirme-t-il. Regrettant les «violences inadmissibles», le retraité veut que les jeunes «continuent à se battre pour leurs droits, mais dans le respect des valeurs de la République».
Étienne Jacob
Des manifestants entonnent «La Marseillaise»
Nouvelle Marseillaise chantée place de la Nation à Paris pour la #MarcheRepublicaineDesLibertes pic.twitter.com/OZfCBPxhzx
— Etienne Jacob (@JacobEtienne) 27 janvier 2019
Les forces de l'ordre présentes en nombre
Monique: «J’ai mal à ma République»
Monique, retraitée, est une habitante du XXe arrondissement de Paris. Elle est venue marcher ce dimanche, foulard rouge au cou, car il «faut mettre fin à ces violences et ces slogans factieux». «J’ai mal à ma République, au fond de moi je pleure quand je vois les dégâts, que ce soit à Paris ou ailleurs».
Ancienne soutien de Ségolène Royal, elle a voté pour Emmanuel Macron en 2017. « Le bashing contre lui est injustifié. Tout n’est pas parfait mais il faut le soutenir », affirme-t-elle, même si elle regrette notamment le soutien du chef de l’État aux chasseurs.
Étienne Jacob
«Maintenant il faut arrêter tout ce cirque»
Emmanuel et Laure sont venus de Caen pour «marcher, pas manifester». Ils tiennent un restaurant sur la route nationale. Depuis le début des manifestations des «gilets jaunes», ils n’ont «plus de clients». Pas de dégâts pour leur commerce, mais une vraie baisse de chiffre d’affaire. «Maintenant il faut arrêter tout ce cirque», peste Emmanuel. Ce couple dit ne pas comprendre les revendications des «gilets jaunes». «Sans taxes, le pays ne pourrait pas tourner», critique Emmanuel.
Étienne Jacob
Richard Ferrand ne viendra pas
#LeGrandJury "Les #FoulardsRouges ont toute ma sympathie, mais pour autant je ne participerai pas à la marche. Il ne faut pas donner le sentiment qu’une partie de la France s’oppose à une autre partie de la France. Il faut rassembler." pic.twitter.com/1ulSC20nLV
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) January 27, 2019
«Il ne faut pas donner le sentiment qu'il y aurait une partie de la France qui s'opposerait à une autre partie de la France», a toutefois estimé ce proche d'Emmanuel Macron. Le parti présidentiel et la majorité se tiennent à l'écart de cette initiative, qui lui est sympathique mais entre en collision avec l'esprit d'apaisement voulu pour le grand débat national qu'a lancé la semaine dernière Emmanuel Macron.
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Combien seront-ils ?
La genèse des «foulards rouges»
«C'est un appel à la majorité silencieuse qui reste terrée chez elle depuis dix semaines», plaide l'initiateur de la «Marche républicaine des libertés», Laurent Soulié.
Il a ensuite été rejoint par le collectif des «foulards rouges», né fin novembre pour protester contre les blocages, à condition que le défilé ne soit pas une manifestation de soutien au président Macron mais, plus largement, à la République.