Ainsi, selon [Steven Slimovitch, porte-parole du B'Nai Brith->9856], le groupe de pression le plus paranoïaque et le plus hystérique du pays, le projet de loi sur la citoyenneté de Pauline Marois serait digne d'un parti d'extrême droite.
Tout ça parce qu'il interdirait aux immigrants qui n'ont pas une «connaissance appropriée» du français de se présenter à des élections.
J'aimerais poser une question à monsieur Slimovitch: si le projet de loi de madame Marois est raciste, que pensez-vous de l'article 2 de la Constitution américaine?
Est-ce un article nazi ? Fasciste? Satanique?
PLUS SÉVÈRE QU'AU QUÉBEC
Selon l'article 2 de la Constitution américaine, pour être éligible au poste de président des États-Unis, il faut être âgé de 35 ans et plus, résider aux États-Unis depuis au moins 14 ans et ÊTRE NÉ AUX ÉTATS-UNIS.
Vous n'êtes pas né sur le territoire américain? Vous êtes arrivé au pays à l'âge de trois mois et demi? Désolé, mais vous ne pouvez pas vous présenter comme président -- même si votre connaissance de la langue anglaise faisait pâlir Shakespeare d'envie.
Ça, c'est pas mal plus sévère que le projet de loi de Pauline Marois! C'est pas mal plus exclusif, pas mal moins ouvert !
Pourtant, avez-vous déjà entendu un représentant de B'Nai Brith accuser les États-Unis d'être un pays raciste? Jamais.
Il faut dire que les États-Unis sont les grands amis d'Israël...
UNE TRÊVE
On peut critiquer le projet de loi de Pauline Marois, dire qu'il est incomplet, inachevé, bancal.
[Mais de là à dire que c'est un projet digne d'un parti d'extrême droite, comme l'a fait The Suburban en dépeignant les péquistes comme des membres du KKK, il y a une maudite limite!->9823] C'est quoi, cette attaque hystérique?
En grimpant encore sur ses grands chevaux, le B'Nai Brith a de nouveau prouvé qu'il était probablement le pire ennemi de la communauté juive... Vous savez quoi ? Je propose une trêve.
Pendant un an, personne, aucun individu ni aucun groupe, ne peut utiliser les mots «nazi», «fasciste», «Ku Klux Klan», «Hitler», «extrême droite» et «raciste». On bannit littéralement ces mots de notre vocabulaire.
Juste pour qu'on apprenne, tous ensemble, à leur redonner - enfin - leur vrai sens.
LA HAINE
C'est quand même surréaliste, toutes les insultes qu'on lance à la tête du Québec! On n'oserait jamais utiliser ce vocabulaire à l'endroit d'un autre État...
L'autre jour, j'ai eu une altercation avec un automobiliste anglophone. Le genre de connerie qui arrive tous les jours sur les routes du Québec.
Après deux minutes, le bonhomme a levé le ton et m'a crié : «Fucking French Canadian!»
Eh bien, j'ai l'impression que c'est ce qui arrive avec les porte-parole de B'Nai Brith et les journalistes du [Suburban->9824]. C'est comme s'ils détestaient profondément les Québécois francophones, et que dès que la moindre étincelle s'allumait, paf !, leur haine sortait au grand jour.
L'antisémitisme a changé, affirme le B'Nai Brith. On ne dit plus «Je déteste les Juifs», mais «Je déteste Israël». Mais dans le fond, c'est la même chose. Idem pour le discours anti-francophone.
On ne dit plus «Je déteste les francophones». On dépeint le PQ comme des membres du KKK. Mais dans le fond, c'est la même chose.
- source
Attaques hystériques
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