Apprenons des fédéralistes

Des actions, oui! Mais quelles actions?

Tribune libre 2009

Depuis quelques semaines déjà, j'épluche le contenu de Vigile afin de mieux
connaître les avis des uns et des autres en ce qui concerne l'indépendance
du Québec. Et je trouve nombre d'articles forts intéressants!
La première constatation que je fais, c'est qu'il y a dans notre grande
famille indépendantiste beaucoup de gens qui ont du talent pour écrire.
Certains ont une logique, une mémoire phénoménale et un style très soigné
alors que d'autres ont un style plus radical, incisif et moins recherché.
La seconde constatation que je fais, c'est qu'il y a parmi nous beaucoup
de gens désabusés et qui ont perdu l'espoir que le Québec devienne un jour
indépendant. Ceux-ci continuent à fréquenter d'autres indépendantistes et à
écrire des articles où la déception, l'amertume et la frustration sont très
visibles.
La troisième constatation, c'est que beaucoup d'indépendantistes sont
aussi très indépendants. Tellement indépendants qu'ils ne se rallient à
rien ni personne. Ils s'isolent et deviennent très critiques à l'égard de
tous, surtout à l'égard des autres membres de leur famille indépendantiste.
Ils ne sont membres d'aucun parti politique et ne rallient aucun groupe
d'intérêt ou d'action indépendantiste. On les voit seuls dans leur coin.
Et vous voyez, c'est encore le même dilemme que depuis les débuts du
mouvement indépendantiste. Pierre Falardeau dit d'ailleurs que ce qui fait
cruellement défaut aux indépendantistes, c'est l'organisation. Et
là-dessus, je crois qu'il a raison. Notre belle famille a une forte
tendance vers la désorganisation. Quand ce n'est pas la cacophonie tout
court. Certains indépendantistes se trompent d'ailleurs de cible et tirent
sur leurs propres frères au lieu de tirer sur l'adversaire!
Prenons pour exemple le nouveau parti politique indépendantiste, le PI. À
peine fondé, la bisbille s'installait déjà! L'exécutif a dû être remplacé
en bonne partie et plusieurs qui avaient pris leur carte de membre ont déjà
quitté le navire! Malgré tout, le PI a présenté 20 candidats aux dernières
élections, après seulement 8 mois d'existence. Suite à ce tour de force,
plusieurs ont raillé le PI et les 4230 votes qu'il a obtenu, surtout dans
notre grande famille indépendantiste. Bonsoir la solidarité!
C'est là que le bat blesse. Nous manquons de solidarité. Au lieu d'admirer
ceux qui ont le courage de leurs idées indépendantistes, nous préférons les
regarder aller et se moquer d'eux. Quand est-ce que vous voyez ça dans le
clan fédéraliste? JAMAIS! Même s'il existe plusieurs factions dans le camp
fédéraliste et qu'ils ne s'aiment pas nécessairement beaucoup, ils savent
au moins se tenir entre eux face à nous les indépendantistes. Ils sont
capables de mettre de côté leur partisannerie afin de nous empêcher
d'accéder à notre indépendance. Et si l'une des factions porte un coup au
mouvement indépendantiste, les autres factions ne vont pas dénoncer ça! Ils
se réjouissent et cherchent ce qu'ils peuvent faire à leur tour. Ils
tentent de trouver comment nous frapper alors que nous sommes à genoux!
Il est normal et même sain que nous ne pensions pas tous de la même façon.
Sinon, on devient une secte, un mouvement radical ou dictatorial et on
impose notre pensée aux autres. La santé du mouvement indépendantiste peut
se mesurer, entre autres, au nombre d'actions menées par des
indépendantistes et visant à promouvoir l'indépendance; que ce soit la
fondation de groupes de pression, de groupes de réflexion, de partis
politiques, par l'écriture de livres ou de textes, par des débats, par des
discussions de salon ou d'autres méthodes.
S'il y a une première leçon que nous pouvons apprendre des fédéralistes,
c'est celle-là: la solidarité face à une cause. Voilà ce qu'il nous faut.
Apprendre à nous réjouir de la vitalité du mouvement indépendantiste et
savourer chaque bon coup qui est porté à l'adversaire, chaque bonne
initiative. Telles actions ou tels mouvements ne nous plaisent pas et ne
nous attirent pas? Tant pis. Ayons au moins le respect des autres membres
de notre famille indépendantiste et sachons reconnaître toutes nos
victoires.
Ce qui est intéressant de la vie, c'est que c'est dynamique. Les choses
évoluent, changent, se transforment. Que cela nous plaise ou non, c'est une
réalité. Des partis politiques naissent et d'autres meurent. Des
groupements indépendantistes apparaissent et d'autres disparaissent. Mais
chaque fois, nous apprenons, nous grandissons, nous devenons plus matures,
plus forts, plus aguerris.
La deuxième leçon que nous pouvons apprendre de nos adversaires
fédéralistes, c'est l'organisation. Regardez-les un peu! Ils ont un nombre
incroyables de bénévoles et de donateurs, de grands événements bien
organisés, des campagnes de financement où rien n'est laissé au hasard,
etc. Et nous, à côté de ça, nous faisons vraiment pitié! Nous ne savons pas
nous organiser, nous ne nous impliquons pas, nous ne participons pas, nous
ne mettons pas nos talents au service de La Cause Indépendantiste!
Nous ne savons pas nous mobiliser, nous solidariser, nous grouper, nous
réunir, nous associer malgré nos différences. Comme le dit la publicité: Un
c'est bien mais deux c'est mieux! La force du nombre; plus on est à pousser
dans le même sens, plus ça avance. Certains poussent forts, d'autres moins.
Certains poussent un peu et se reposent longtemps alors que d'autres
poussent tout le temps. C'est ça la vie, c'est ça la réalité.
Alors, quand nous en aurons assez que les adversaires fédéralistes nous
humilient et nous privent de notre droit à la liberté et à l'indépendance,
nous cesserons de nous battre entre nous car nous comprendrons que nous ne
sommes pas ennemis mais frères. Nous réaliserons enfin que nous devons tous
pousser dans la même direction, peu importe que nous ne pensions et
n'agissions pas tous de la même façon. Nous penserons aussi à mettre de
côté nos différends et nous nous organiserons en utilisant les forces de
chacun. Et nous nous réjouirons chaque fois que l'un d'entre nous infligera
la défaite à nos adversaires et nous continuerons nos actions coup sur coup
de manière à les mettre KO et hors d'état de nuire... jusqu'à notre
libération complète!
***
Puisque M. Archambault propose une trêve entre indépendantistes qui
commence maintenant, passons à autre chose.
D'après plusieurs articles que j'ai parcourus depuis les dernières
semaines ici sur Vigile, nous sommes plusieurs à réclamer que l'on cesse de
seulement se faire aller les babines pour enfin chausser nos bottines. Je
suis bien d'accord avec l'idée! Mais par où commencer?
Alors, au lieu de vous dire ce que j'en pense et que vous ne fassiez que
lire, je propose plutôt que vous nous disiez à tous ce que vous aimeriez
que nous fassions en tant qu'indépendantiste afin de mener à bien notre
projet d'indépendance. Je parle ici d'actions concrètes qui pourraient être
exécutées à court ou moyen terme.
Le but de cet exercice est de faire intervenir un maximum de personnes
alors, SVP, veuillez faire ça court et vous limiter à une action pour ne
pas que nous ayons à parcourir ½ page par personne. Vous pouvez proposer
toute idée que vous jugez pertinente mais ne répondez pas aux commentaires
les uns des autres. Tenez-vous en à votre suggestion et réservons nos
commentaires pour d'autres article.
Alors, vous proposez quoi comme action concrète pouvant être menée à court
ou moyen terme?
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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21 commentaires

  • Stéphane Russell Répondre

    13 janvier 2009

    Encourager la désobéissance civile, c'est une grave faute. Quel message envoit-on aux citoyens?
    Le mouvement indépendantiste tourne en rond. Si advenant que l'indépendance se ferait dans une décennie, deux décennies ou plus, les étriers et les disques du système de freinage des indépendantistes seront complètement finis tant on y ronge notre frein.
    Pourtant, il y a plein de choses à faire entre temps. Par exemple, lutter pour confirmer le statut d'État pour le Québec, travailler pour transférer des pouvoirs de Ottawa à Québec, exiger que les services gouvernementaux à Québec se fasse en unilingue français, afin d'inciter les immigrants à mettre la priorité à l'apprentissage du français en arrivant ici, trouver des méthodes pour rendre plus accessible et abordable le haut savoir académique en français (par exemple en profitant des avancées de la réseautique pour faire baisser les coûts de publication outre-mer), internationaliser la culture québécoise-canadienne française pour alimenter et renforcer les «guettos» québécois, tant au Canada anglais, aux USA que partout dans le monde (pour que l'avenir du Québec se joue au Québec et à l'extérieur du Québec, question de relativiser le pouvoir des gouvernements canadiens sur notre avenir collectif), il faut plus d'initiatives comme Vigile.net, etc, etc, etc.
    Mais malheureusement, les stratégies adoptées sont trop souvent défensives, et hyper dépendantes de la volonté gouvernementale (maudite gauche paralysante!). Résultat: rien ne se fait, on se gave de belles promesses et on tourne en rond à travailler seulement sur l'indépendance, qui n'est pas à la porte pour le moment, en remettant toute autre initiative utile ou tout sacrifice au jour de l'indépendance.
    C'est maintenant que le travail commence, et chacun, individuellement et collectivement, doit penser comment il peut faire avancer les choses, en commençant par les plus petites, comme acheter québécois (s.v.p. stoppez l'hémoragie en adoptant une banque et des institutions financières québécoises) et bouder ceux qui ne sont pas amis de la cause indépendantiste et du Québec français. Il y a sûrement plains idées pacifiques et légales à s'approprier et à mettre en oeuvre, la discussion est ouverte! Cessons de peletter les choses dans la cours du voisin et agissons maintenant!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2009

    Ah, monsieur Cartier, vous me faites plaisir. Vous êtes en plein dans le thème de mon intervention: "les décisions quant aux actions à prendre doivent être prises par les gens sur le terrain". Non pas par un quelconque expat hors-contexte. Le mot "légalité" n'apparaît qu'une seule fois; il ne faut donc pas lui donner l'importance qu'il n'a pas. Mais j'aime bien le programme que vous semblez définir. Attention aux dirigeables: l'hydrogène a vraiment mauvais caractère; on doit lui préférer l'azote. Se référer au "Hindenburg" pour ces questions.
    Oui monsieur, la couleur que semble prendre cette enfilade-ci, et la vôtre aussi (vous y parlez d'un joyeux lieu de jouissances, je crois), semble indiquer une crystallisation des idées autour d'un thème vraiment prometteur. Mais attention:
    se défouler c'est bien; imprimer un sens à l'Histoire, c'est mieux. Comme toujours, je reste, obséquieusement vôtre,
    Claude Jodoin Ing., Amérique Française

  • Georges-Étienne Cartier Répondre

    12 janvier 2009

    Les références obsessionelles à "la légalité", à
    "l`État de droit", m`interpellent : " Hors la désobeissance civile (tranquille ou pas) , point de salut " me semble pourtant , à ce stade ci de notre lutte, une évidence !
    Car "légalité" et "droit" sont aux mains du fédéral qui n`est pas prêt de les lâcher !
    Appel à tous: "À COEUR VAILLANT, RIEN IMPOSSIBLE " !

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2009

    Touché monsieur Boivin, touché!!
    En tant que méchant expatrié (depuis 1985), j'ai eu l'occasion, et ce, plusieurs fois, de suggérer quelques actions à prendre sur le terrain aux participants de divers sites indépendantistes. Ce qu'ils en ont fait ensuite m'intéresse, cela va de soi, mais les décisions finales furent prises par des gens au Québec, comme il se doit.
    Il va de soi aussi, que ces suggestions respectaient le cadre de la légalité la plus stricte. En général, d'ailleurs - et ici l'égo souffre beaucoup - on ne s'est pas trop occupé de ce que j'avais à dire. Éventuellement, j'ai compris et je me suis dit que
    les agitations d'un expat ne comptaient pas beaucoup. Et un autre clou dans le
    cercueil de mes enthousiasmes.
    Je ne suis pas sur le terrain, comme ceux et celles qui habitent au Québec. Même si je constate une surchauffe continuelle au niveau des palabres (selon moi), ce n'est pas à votre serviteur à vous dire quoi faire, car cela demande une connaissance intime du terrain. A moins d'être au centre d'une situation, on n'a pas à dire à ceux qui s'y trouvent ce qu'ils ont à faire. Veuillez agréer monsieur, etc. etc. etc.
    Claude Jodoin Ing., Amérique Française

  • Éric Savard Répondre

    12 janvier 2009

    Messieurs,
    Je trouve qu'il y a beaucoup de bon sens dans ce que vous préconisez. Et vous n'êtes d'ailleurs pas les premiers à le faire car il me semble avoir vu à plusieurs reprises des articles qui en parlent.
    Pour ce qui est de privilégier Vigile et d'y ajouter des sections régionales et d'actualités, l'idée en soi n'est pas mauvaise. En autant que l'équipe de Vigile soit elle-même d'accord! Et pourvu qu'on y donne un meilleur service...
    Au moins l'un de mes textes n'a pas été publié et, dans ce texte que vous lisez actuellement, les administrateurs du site ont trouvé bon de regrouper 2 articles qui se voulaient distincts, brisant par là-même l'effet voulu. De plus, il me faut souvent refaire mes envois à plusieurs reprises avant qu'ils n'apparaissent sur le site. J'en ai d'ailleurs encore un en attente, sans doute perdu dans les limbes de Vigile... qui n'est toujours pas publié alors que je l'ai envoyé hier soir et renvoyé aujourd'hui. Et pourtant, un nouvel article est apparu sur la Tribune Libre en date d'aujourd'hui.
    Je me suis d'ailleurs proposé pour les aider à mettre les textes en ligne mais sans réponse. Ça aussi c'est un problème un peu chiant. Ça fait plusieurs fois que je leur écris en demandant des questions et je n'obtiens jamais de réponse... Bien entendu, je passe par la page "Envoyez un texte à la Tribune Libre de Vigile" pour communiquer avec eux puisque le site ne propose aucun autre moyen de le faire. Remarquez que je n'agis pas de mauvaise foi en rapportant ces faits. Simplement que je remarque que l'on doit encore améliorer ce lieu.
    Comme ce site a déjà plusieurs années d'existence, il jouit d'une certaine crédibilité. Resterait ensuite à le faire connaître et à assurer son financement adéquat. Espérons que les administrateurs du site lisent ceci et qu'ils ont la volonté d'aller dans cette direction. Sinon, il faudra repartir à zéro.
    Mais félicitations à ceux qui réfléchissent et qui suggèrent des actions. C'est une excellente façon de faire avancer les choses. Et ceux qui n'aiment pas trop lire et réfléchir, il leur reste à s'impliquer eux aussi au travers d'autres moyens. Qui se propose pour leur dire puisqu'ils ne viennent pas lire ici? ;-)

  • Georges-Étienne Cartier Répondre

    12 janvier 2009

    Bien dit !

  • Gaston Boivin Répondre

    12 janvier 2009

    Monsieur Jodoin, outre votre acrimonie et votre patriotisme évident, que proposez-vous de concret pour que nous avancions dans l'Agir et sans que l'on puisse vous taxer injustement de certains défauts , dont ceux de discourir, de palabrer inutilement et d'être de ces activistes-intellos enclins à toujours vouloir avoir raison, du moins au niveau de l'égo!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2009

    Les fédéralistes rient de nous en nous observant nous auto-détruire, ça leur sauve du travail électoral, sauve des dollars à Unité-Canada, surtout depuis que les commandites ont des budgets réduits par Harper. Leur force tient en parti à notre naïveté d'adolescent, face à leur action subliminale dans les médias tels Gesca-Radio-Canada. À défaut de nous réunir dans un seul parti politique, il faut promouvoir d'une seule voix le pays à libérer nous et étantsolidaire dans la l'action pour notre nation québécoise.
    Face au duo Gesca - R-C, un réseau ¨vigil régional¨ 10 sites qui suivrait l'actualité en corrigeant l'information saupoudrée d'épices fédéralistes pour faire des mises au point et compléter les oublis volontaire des journaux de Power ferait une résistance énorme, presque sans capital et avec peu de scribes, 3 ou 3 par région. Sans cela inutile de continuer notre action, enterrés que nous sommes par l'information tendancieuse des Derome, des Dussault et journalistes à Gesca-Desmarais.
    Des journaux saisonniers peuvent aussi venir compléter vigil. Ainsi dans l'Outaouais nous avons publié 3 numéros saisonniers de Souverainet-Outaouais distribué à 8000 portes avant une élection fédérale et notre candidat, Richard Nadeau a gagné l'élection dans Gatineau.
    Enfin la résistance passive à la Ghandi pourrait compléter le travail d'information sur internet à tous les sites possibles. Laissons évoluer de la sorte, travaillant ensemble, notre collaboration et notre solidarité.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2009

    Vous avez raison monsieur Savard, une convergence est en gestation sur le terrain depuis quelques années.On la sent! La flamme indépendantiste couve dans l'âtre. VIGILE aura contribué fortement à sa naissance. Le temps du mépris tire à sa fin!

  • Éric Savard Répondre

    12 janvier 2009

    Monsieur Jodoin,
    Je ne crois pas qu'il soit exacte de dire que toutes les discussions soient stériles. Les discussions servent à faire réfléchir et à mobiliser.
    D'après ce que j'entends et ce que je vois autour de moi parmi les indépendantistes, plusieurs sont justement tannés de l'inaction et commencent à prendre les choses en main. Il devrait en découler des actions concrètes très bientôt.
    Mais il ne faut pas oublier qu'écrire, réfléchir et mettre de l'ordre dans nos idées sont aussi des actions concrètes même si elles ont moins de visibilité publique.
    Si nous savons nous rallier afin d'agir, il est certain que les actions menées auront alors une meilleure visibilité. Par exemple, dans le cas de la reconstitution prévue de la bataille de Wolfe et de Montclam sur les Plaines à Québec. Plusieurs organisations et plusieurs individus indépendantistes sont en train de se rallier afin d'offrir une réponse concertée qui, je l'espère, sera à la mesure de l'affront qui nous est fait.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2009

    Conclusion monsieur Savard : les discours reprennent !! Conclusion : que fait-on d'un "peuple" qui ne veut pas se donner un pays ? Dont les-Z-élites, artistes, affairistes, politicos, se distinguent en acceptant sièges au sénat (Ottawa), médailles du Canada (Ottawa), armoiries du gouvernement fédéral (Ottawa) sur leurs cartes d’affaires (députés du Bloc - Ottawa). Dont les "activistes" intellos se perdent en palabres perpétuelles !! Vaut mieux avoir raison - du moins au niveau de son égo lors de discussions stériles (voir ci-haut) que d'AGIR de telle
    sorte que la cause avance. N'est-ce pas??
    Hmmm, qu'en fait-on d'un tel "peuple" ? Surtout : qu’en fait-on de ses-Z-élites, de ses parlementaires, censés être le noyau le plus motivé? Oh, que tout cela travaille si bien, ... pour la province !!
    Claude Jodoin Ing., Amérique Française
    P.S. : Ma boule de crystal me dit que les Bernard Landry, Herni-Paul Rousseau et "tutti quanti" vont bientôt, eux aussi, être affublés du vocable "great canadian" pour services rendus à la cause de la "great nation".

  • Stéphane Russell Répondre

    11 janvier 2009

    Fédéralistes ou indépendantistes, je n'ai envi d'apprendre de personne ici au Québec.
    Les québécois «aiment» leurs ennemis. On est gentil, au Québec. On donne des services en anglais aux anglophones et aux immigrants, à nos frais, même quand ça veut dire financer notre propre extinction. Quand le dépanneur du coin refuse de servir en français, on est gentil: on continu d'y aller. Quand on a un employé qui parle anglais, quand même il n'est pas anglophone, tout le monde parle en anglais, parce qu'on est gentil. On est prêt à risquer le beau rêve du Canada builingue dans le coeur de notre francophonie à Montréal, sauf que c'est le seul endroit au Canada où on prend ce risque. On prend le risque de signer la constitution canadienne, qui nous a mis en minorité dans le pays à naître, alors que depuis 1867, je n'ai pas vu une seule fois le Canada anglais prendre des risques en vis-à-vis du français au nom de l'unité canadienne, même pas ici au Québec.
    Oui, on est gentil et on aime nos ennemis. À un moment donné, c'est le terme «c..» qui me vient en tête. Charité bien ordonné commence pas soit-même, dit le dicton.

  • Gaston Boivin Répondre

    11 janvier 2009

    1) D'abord, nous devrions, en toute chose, chercher à avancer et, surtout, éviter de reculer. Pour cela nous avons l'obligation de refléchir, de prendre des temps de reflexion pour bien situer où nous mènent notre discours et nos actions et ceux de nos adversaires. Il faut donc faire la critique de soi-même, de nous-mêmes et des autres( sans pour autant se mortifier), si nous voulons savoir où nous en sommes, savoir en progression ou en régression. Critique et auto-critique ne sont donc pas à exclure pour et par personne et pour et par aucun parti politique, sinon nous risquons de nous complaire dans nos faiblesses et, à la rigueur, de nous y enliser sans progresser, mais, au contraire en reculant.
    2)Comme plusieurs ici sur Vigile l'affirment depuis longtemps, il nous faut gagner la bataille des médias: Cesser pour certains d'acheter la Presse et le Soleil. Trouver le moyen de créer un journal, un écrit quotidien voué aux intérêts du Québec et de sa nation. Nous devrions à cette fin mettre sur pied une organisation pour mettre en branle ce projet, notamment en organisant une levée de fonds. La participation des syndicats, des partis politiques, des mouvements nationalistes, des bienfaiteurs potentiellement en moyen et des retraités devraient être priorisée. Puis si ce projet venait à voir le jour et à réussir, viser ultérieurement plus haut en cherchant ensuite à créer une station de radio, puis de télévision.
    3)La Société St-Jean Baptiste et la société nationale des québécois doivent se réorganiser pour redevenir aussi actives et présentes sur le terrain qu'elles l'étaient dans les années de la révolution tranquille: Elles doivent cesser d'être des bibelots d'un souvenir passé qu'on affiche presqu'en cachette, en donnant parfois l'impression d'un malaise de le faire!
    4)Les syndicats doivent redevenir ce qu'ils étaient dans les années soixante, c'est à dire non seulement préoccupés des intérêts de leurs membres mais également de ceux de tous les Québécois et en conséquence de ceux du Québec, ces intérêts coincidant d'ailleurs avec ceux de leurs membres. Ils doivent redevenir plus présents et les dénonciateurs qu'ils étaient et, par leurs discours et actions, les progressistes qu'ils ont déjà été à l'époque où ils furent les instigateurs de bien des progrès pour la société québécoise et le Québec. On dirait que depuis la création et l'existence des divers fonds de solidarité syndicaux, ils pensent parfois, pour ne pas dire trop souvent, comme des patrons, sinon comme le Conseil du Patronat! Vive l'époque où ils étaient de tous les combats et de toutes les amorces de progrès!

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2009

    Suggestion toute simple : Apprendre à se servir du net comme Barak Obama l'a fait lors de sa campagne à la présidence. Cesser de vouloir contrôler le message et laisser le message vivre de lui-même.
    S'engueuler entre nous sur le web ne me gène pas, au contraire, je trouve ça plutôt stimulant ; l'unité doit se faire au niveau d'un parti et d'une solide organisation politique.
    Et il faut que les vieux indépendantistes tête de pioche(dont je suis), comprennent toute l'importance d'internet et s'en servent.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2009

    Si l'on veut avoir une influence sur les fédéralistes, il faut se battre sur leur propre terrain. Depuis maintenant 15 à 18 ans, ce sont des députés indépendantistes qui sont majoritaires à Ottawa. Comme vous savez, selon l'esprit anglais, la coutume fait loi. Alors, il faut absolument prendre les moyens pour que cela se poursuive car c'est ainsi que l'illégitimité du Gouvernement fédéral se confirme et l'indépendance se réalise. S'il est logique qu'il n'y ait pas de taxe sans représentation (et son contraire), il est aussi logique que le Gouvernement du Canada ne puisse gouverner le Québec sans y avoir une majorité de représentants. Plus les québécois vont maintenir une majorité de députés indépendantistes à Ottawa, plus ca deviendra gênant pour les fédéralistes de gouverner. Donc, à mon avis, il faut mettre beaucoup d'énergie à maintenir notre force à Ottawa. C'est tout-à-fait illogique de dire que les indépendantistes n'ont pas leur place à Ottawa. Ce sont les fédéralistes qui essaient de nous convaincre de cela parce que, justement, cela les embarrase énormément. Vive le Bloc à Ottawa jusqu'à l'atteinte de notre indépendance!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2009

    Excellente initiative
    Proposition d'action :
    - A contrario, cesser de dire qu'on parle trop et qu'on n'agit pas assez.
    L'intelligence de l'adversaire, comprendre l'adversaire, colliger les informations à son sujet, comprendre, échanger, parler, discuter, est une action en soi. Ce n'est bien sûr pas la seule, mais c'est une action. Une action qui est l'une des grandes forces de nos adversaires canadianisateurs. J'ai cru comprendre que M. Sauvé est l'un des spécialistes de la question. Son texte L’implosion du Canada est remarquable, il a été publié à nouveau récemment mais il a été publié en 2004, avant de m'en rendre compte, je croyais qu'il avait été écrit aussi récemment que cette récente publication. Ailleurs il a développé l'idée que la guerre de l'information est cruciale.
    Le Canada est spécialiste en la matière. Non pas seulement dans le gouvernement ou dans ses agences dédiée, GRC, etc, mais aussi, voire surtout, dans la société civile, dans les universités, dans les entreprises et bien sûr dans les médias. Des milliers de personnes planchent à chaque jour sur une question engagé par la question de l'unité nationale, autant économique, culturelle que sociétale, autant poétique, que militaire, autant politique qu'artistique, autant anodine que militante.
    Nous n'avons pas les moyens de payer tout ce monde, mais nous avons les moyens de faire en sorte qu'ils se parlent, s'informent, communiquent, échangent, solidarise, synergisent, s'appuient, se complètent...
    Ce que nous faisons ici me semble être du même ordre. L'action que je propose est de valoriser tel contenant, tel contenu. De l'encourager, une manière de le faire serait de ne pas décourager... D'abord en cessant comme je viens de le dire de dénigrer le fait qu'il ne s'agit que de parole et non d'action. Ensuite en ne décourageant pas les visiteurs, les éventuels futur(e)s contributeurs(trices) par l'étalage de querelles, l'étalage de la division.
    Cela pourrait encourager des auteurs de renoms à participer à nos débats ou à l'information ici présentée. Un plus grand nombre d'auteur(e)s de renoms, de spécialistes universitaires, d'intellectuel(le)s, attirerait plus d'achalandage dans Vigile et d'autre sites souverainistes. Une plus grande audience et un plus grand lectorat encourageraient de tels auteur(e)s à y contribuer. Auteur(e)s et lectorat seraient plus nombreux(ses) à y contribuer en terme de contributions financières, ce qui donnerait plus de moyens et d'atouts pour concurrencer les médias de masse.
    - Fréquenter assiduement, appuyer nos lieux d'information et d'échanges
    Cette fréquentation, ce parti-pris souverainistes de s'abreuver à de telles sources d'informations, une source diversifiée, comprenant un jour ce qu'on trouve ailleurs, ( information générale, culturelle, artistique, scientifique, écologiste, humoristique, voire de distraction ), une information liée de près ou de loin à notre cause, ou éventuellement pas du tout, pourrait encore accroître la fréquentation, cela au point où pour être vraiment bien informé, de tels lieux deviendraient incontournables, voire divertissants, même agréables à plusieurs égards, pour toute personne informée, voilà qui pourrait concurrencer les médias de masses partisans. Ce qui du reste est déjà en marche.
    Une fréquentation incontournable pour les souverainistes, ne serait-ce que pour cesser d'être à la merci de l'information partisane des médias de masse, ne serait-ce que pour y trouver l'heure juste... Du moins, un contrepoids à l'information disponible par ailleurs. Déjà, un tel site comme Vigile, est un incontournable pour les canadianisateurs, qui ne manquent pas de nous lire ici... Ce qui s'y dit reflète un certain nombre de choses qui sont assurément prises en compte de leur côté...
    - Être plus présents dans l'espace public médiatique
    Dans les médias de masse, dans les tribunes téléphoniques, dans les pages opinions des journaux, dans les forums et blogues Internet des médias de masse et de l'Internet.
    On a proposé un boycott de Gesca... j'abonde, dans la mesure où on cesse peut-être d'acheter une copie des journaux, on cesse d'annoncer dans ces médias, mais il ne faut pas cesser de les lire, cela pour avoir une bonne connaissance de l'adversaire, pour gagner la guerre de l'information. Celle qui commence par l'intelligence de l'adversaire...
    L'activisme canadianisateurs et notamment de la droite affairiste et conservatrice est exemplaire... Apprenons des canadianisateurs... et surtout, soyons au moins aussi activiste qu'eux... Ils ont beaucoup appris de notre ancien activisme et de celui de la gauche...
    - Manifester son appui
    Prendre la peine de manifester notre appui, pas seulement prendre la plume ou le clavier pour manifester son désaccord... Contrer la culture de la gratuité et du tout m'est dû, sans que j'aie à faire quoi que ce soit en échange... C'est là, donc ça m'appartient, c'est à moi, je me gave... rien à dire... c'est à moi...
    - Penser petit
    A contrario... bien sûr penser grand, mais le grand n'est jamais aussi grand que dans le petit. De petites actions, personnelles, faite en partage avec peu de gens, avec des personnes d'affinités électives, avec qui c'est agréable de travailler, dans le plaisir. ( On l'a dit plus haut... j'abonde ). Encourager de telles petites choses... petites actions. Ne pas attendre donc le Grand soir, l'action décisive, déterminante, essentielle, incontournable. Ce refus d'attendre, vaut pour nos chefs. Cesser d'attendre qu'ils nous soulèvent.
    - Penser grand
    Penser grand en prenant soin du petit... Penser grand en pensant que de petites choses, en font de grandes.
    - Agir et ne rien faire
    A contrario, ne rien faire est une action. Ne pas aller voter est une action... A contrario, y aller en est une autre. Cesser de penser que l'on n'agit pas si non ne fait rien, ou si l'on pense que ce que l'on fait n'est pas assez. Ce qui libère l'esprit pour agir quand c'est le temps, même si c'est pour quelque chose qui semble presque rien, ou qui semble n'avoir pas d'effet. Ce qui montre mieux comment ne rien faire porte, ou ne porte pas... justement
    - Concrètement
    Je ne sais pas... Pour l'heure, j'applaudis la présente initiative. Ce n'est rien... pas grand chose, l'initiative comme l'applaudissement, mais c'est déjà ça... à force, les idées viendront, le dire en donnera à d'autres... à force... ça bouge... ça agit, à l'intérieur de soi d'abord... le reste viendra...
    J'arrête, parce qu'il ne faut pas être trop long, c'est la consigne, mais ça agit quand même...

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2009

    Le Parti québécois fut fondé pour faire la promotion de l'option indépendantiste au niveau de l'Assemblée Nationale du Québec.Cela se nomme la lutte parlementaire.Il doit continuer à le faire.
    Il est urgent de créer un mouvement indépendantiste parallèle,non partisan et non électoraliste dont la seule loyauté et le seul but seront de faire la promotion de l'indépendance sur la terrain.Il pourra épauler le PQ et à la fois, veiller à ce qu'il ne s'éloigne pas de son objectif premier.
    Des milliers de militants et de militantes indépendantistes attendent ce moment depuis longtemps. Ces militants se sentirais plus à l'aise dans ce genre de véhicule, débarassé de toutes les contraintes imposées aux partis politiques reconnus.
    Ce mouvement serait le fruit de la convergence de tous les groupuscules et organisations qui croient au pays québécois. L'iris du Québec pourrait représenter cette coalition. Pourquoi pas appeler ce mouvement: L'action Militante pour l'indépendance (AMI)?
    Le temps n'est plus au verbiage; il est à l'action!
    Le PQ est redevenu l'opposition officielle avec 51 députés. Québec-Solidaire compte sur un représentant au parlement.Parions qu'ils feront une bonne job parlementaire dans les années qui viennent.Organisons-nous sur le terrain pour propager l'option partout où les fédéraux essaieront d'occuper la place. Ayons du plaisir!
    Vive le Québec libre!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2009

    La lutte pour se débarrasser de l'État canadien, qui nous a annexé et réduit nos capacités d'agir a celui d'un demie etat, suppose que l'on assume des rapports de forces a 3 niveaux:
    Politique;économique et médiatique.
    J'ai propose un moyens simple d'assumer le rapport de force médiatique avec l'empire Gesca-La Presse, dont 50% du lectorat est souverainiste !
    http://www.vigile.net/Arretons-de-nourrir-la-bete-Gesca
    Pour le moment, il ne semble pas que la proposition ait fait long feu. Sortir les souverinistes de leurs confusions stratégiques ne sera pas une tache facile.
    J'y reviendrai
    JCPomerleau

  • Michel Guay Répondre

    10 janvier 2009

    Et moi je demande à tous les indépendantistes de ne jamais imiter les fédéraliste canadians en mentant en volant et en tuant . N'imitons jamais les commandites , les coups de la brink's le coup des yvettes à la Ryan et Charest, la violation des lois référendaires les loi totalitaires c20 et d,incarcérations arbitraires , les insurrections d,Oka , les mesures de guerres abusives le racismes contre notre langue et notre culture , la récupération historiques et au moins 101 autres crimes contre la démocratie de la part des fédéralistes haineux de ce faux système fédéraliste royaliste totalitaire militariste .à la Harper et Michaelle Jean
    Pour ce qui est des partis bidons supposés indépendantistes de Tremblay et David ne soyons pas naîfs en divisant les votes indépendantistes en faisant ainsi élire les fédéralistes anti Québecois .

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2009

    Premièrement, arrêter de fonder des partis politiques et des nouveaux mouvements indépendantistes ou souverainistes (même chose). Il y en a déjà trop. Faudrait même en fusionner. Ce n'est pas en se séparant qu'on va mieux se séparer du ROC.
    Actuellement, il y a le PQ qui est le parti politique qui tire beaucoup plus fort que les autres. Il ne refuse pas de gouverner le Québec en attendant que les Québécois soient prêts à choisir la souveraineté du Québec. Il est social démocrate et souverainiste en plus. Pas besoin de Québec solidaire qui est plus socialiste que souverainiste ni du PI qui veut déclarer l'indépendance même s'il n'a pas obtenu 50 % des votes.
    Pour ce qui est des mouvements souverainistes, il y a la SSJB et le Conseil de la Souveraineté du Québec qui cherche des bénévoles et qui organise des soupers de spaghetti pour réunir les souverainistes. Voici son site Internet avec ses tables régionales et ses panneaux-balcons disponibles.
    L'idée que le PQ n'est pas indépendantiste est totalement fausse. Mme Marois répète régulièrement que le but premier du PQ est de faire du Québec...un pays. Pas trop difficile à comprendre à moins de se boucher les oreilles.
    Ce n'est pas le PQ qui freine la souveraineté, c'est la crainte de 50 % des Québécois. L'indépendance du Québec n'est pas si facile que ça à vendre, demandez ça à Québec solidaire et au PI. Les 50 % encore de fédéralistes sont du genre irréductibles mais peuvent être gagnés si on écoute bien leurs arguments pour mieux y répondre à la place de les insulter.
    Pour ce qui est du fait que les fédéralistes ont plus de facilités à se financer, faut juste savoir que la grande majorité des grandes fortunes, des industriels, des propriétaires de journaux et des entrepreneurs, en général sont...fédéralistes. Pourquoi, parce qu'ils placent la finance et l'économie canadienne devant le nationalisme québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2009

    Voilà qui, dans les faits, ne nous aide pas beaucoup...
    Ce que ceux que vous appelez les fédéralistes ont et que nous n'avons pas peut se résumer à deux choses, qui ensemble expliquent ces symptômes que vous prenez pour des causes :
    D’abord, beaucoup de moyens. Et donc, le nécessaire pour structurer leurs actions dans le temps comme dans l'espace, pour doter convenablement leurs organisations, pour rémunérer grassement leurs organisateurs. Le tout, en quantité suffisante pour ne pas exciter les jalousies.
    Ensuite, une expérience du pouvoir (véritable) que nous ne pouvons avoir, et conséquemment la capacité d’agir sans trop d'affects. Derrière la rhétorique des vertus du fédéralisme, que l'on sert aux indigènes pour mieux les endormir, ils savent coaliser les intérêts, s’en faire les représentants, et distribuer les faveurs. Leur alignement idéologique est au service des intérêts qu'ils représentent, et non le contraire.
    --
    Vous voulez offrir une alternative au gouvernement ? Cartographiez les oppositions, petites et grandes, faites-les se réunir en un pôle nouveau. À défaut de les réunir toutes, préférez le plus grand nombre... toujours. C’est ce que nous avons fait par le passé, ce qu'il faudra faire si l'on veut y revenir, au gouvernement.
    C’est pourtant simple, la politique... pour une opposition forte, il s’agit de fédérer les insatisfaits. Le refus d'en faire autant, le dédain pour un aussi vulgaire principe, fait d'une écrasante majorité d'indépendantistes d'inoffensifs idéalistes.
    Nous ne manquons pas de pédagogues du dimanche, d’organisations et d’organisateurs, de solidarité... nous manquons de sens politique.