« Tu crées encore à ça, toé, l’indépendance! »
Thérèse, marché Jean-Talon
Non seulement le PQ a-t-il , lors des dernières élections,
encaissé un sérieux revers
mais le parti n’a pas même été en mesure d’interpréter correctement
les résultats de sa défaite.
L’erreur, croit-il, c’est l’option !
L’option en veilleuse,
de quelle façon le PQ se distinguera-t-il des autres partis ?
D’ailleurs, ces dernières années, à part la promesse de tenir
un référendum sur la souveraineté du Québec lors
d’un alignement propice des astres,
en quoi le PQ s’est-il différencié de l’ADQ, du PLQ et de QS ?
Le politiquement correct n’est qu’une manière de nommer
le politiquement inexistant.
Le Parti québécois n’est plus un parti politique,
encore moins un parti indépendantiste.
Ce pourrait être un mouvement, un rassemblement, un collectif,
un club de gens qui font tout ce qui est en leur pouvoir
pour ne pas troubler la paix artificielle qu’ils ont, depuis 1995,
instaurée.
Le Parti québécois semble avoir été soumis au procédé de plastination -
comparable à la momification - utilisé par le Pr Gunther Von Hagens
pour la conservation des corps qu’il expose.
Le PQ a démissionné au moment où Jacques Parizeau
rendait sa démission.
Son inertie force l’entrée en scène
d’un parti indépendantiste.
Les indépendantistes espéraient un messie.
Ils auront un parti.
Le Québec doit aller vers son dénouement.
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
8 août 2007M. Lotbinière, j'ai quitté le PQ en 1996 et j'ai dépensé toutes mes énergies depuis ce temps à mettre en garde les Québécois contre la dérive de ce parti qui nous mennait droit vers les récifs dans lesquels il est maintenant échoué.
Tous les matelos, comme moi, qui s'époummonaient en tentant de porter l'attention des autres sur les officiers à la barre qui étaient saouls comme des porcs du vin que leur fournissaient les Anglais et invitaient les marins à s'en gaver aussi, étions jettés par dessus bord pour cause de mutinerie.
C'est ainsi que j'ai quitté le bateau "Le PQ" avant qu'il s'écrase sur les récifs et devienne la curiosité historique actuelle qu'on peux visiter pour 5$ (acteurs costumés et tout).
Vous me dîtes qu'un nouveau bâtiment est en chantier et sera bien canonné. Soit, mais s'il est aussi sourd que saoul que l'autre, je n'y mettrai pour sûr pas un pied.
Pour l'instant, ce n'augure pas très bien de ce côté, car aucun officier n'a encore répondu à ma demande au bas du texte de M. Savard (Ce Fameux Nouveau Parti).
Avant d'embarquer sur ce bateau-là, M. Lotbinière, je veux savoir qui est véritablement à la barre et avec quelle qualité de matelos je lèverai les voiles.
Archives de Vigile Répondre
8 août 2007Merci monsieur Ghelello pour votre intervention. Comme je l'avais prédit dans de nombreux papiers envoyés à VIGILE, le PQ continue de s'insignifiantiser, de s'automomifier. Il finira bientôt dans la position foetale. Il ne m'entraînera pas là.
Non, merci!
Je vous invite à quitter les gens cliniquement morts, tous ces morts viants du PQ qui s'accrochent encore à ce symbole pour faire partie de la nouvelle équipe de militants dynamiques, exubérants et terriblement motivés qui s'apprêtent à remonter aux barricades pour faire du rêve indépendantiste une réalité
Denis Julien membre du nouveau Parti Indépendantiste.
Archives de Vigile Répondre
7 août 2007Le PQ n'est plus qu'un concurrent pour le Qwebeck Political Idol Show.
J'ai enregistré le passage de Mme Marois à Bons Baisers de France.
Je savais que je devais m'attendre au stricte minimum pour ce qui est d'une quelquonque manifestation de sa part contre toutes les attaques récentes à l'intégrité territoriale du Québec, de ses ressources et des entreprises que le peuple a mis des décennies à bâtir, à investir, misent à l'enchère au moment même qu'elles s'apprêtent à rendre en double tout ces sacrifices.
Mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle nous a servi ce soir là avec l'aide de cet acteur qui fait un bouffon de René Levesque à la CBC.
Quel spectacle hallucinant d'entendre ces deux là se convaincre à haute voix l'un l'autre, se défendant mutuellement, que l'indépendance du Québec est avant tout un travail de la nature et dont il faut laisser se faire tout seul. Qu'il ne faut pas brusquer la nature mais être patient comme le jardinnier qui de temps en temps arrose et enlève les mauvais herbes. Un peu plus et on aurait entendu l'un deux rappeller la maxime "on ne tire pas la tige des fleurs pour les faire pousser". S'aurait été parfait, et tellement vert.
Et puis, comme dans une subite inter-communion, nos deux moineaux zen, à l'unisson, demandèrent en toute honnêteté au public et au peuple derrière le tube, ce qu'eux artistes et députés péquistes pourraient bien contribuer de plus au merveilleux travail que fait déjà le maître jardinnier de l'indépendance, Stephen Harper, autre que de l'applaudir bien fort, ce qu'ils ont faits chaleureusement.
Ne manque que la signature du saint homme au bas de l'oeuvre et c'est la statue, que dis-je, le buste "rotatif" au sommet de la fontaine "Tourny" devant l'Assemblée Nationale à Québec!
Y'a de quoi retomber sur sa chaise. Ce que j'ai fait.
Le message était clair; "oubliez-nous, votez Harper. C'est lui l'indépendance."
Donc, c'est aussi une invitation à voter pour Mario Dumont qu'elle a étonnament complimenté peu après lorsqu'elle s'est prêtée à jouer la juge d'un "pageant" virtuel des "idols" de la politique québécoise.
Et le tout à Radio-Canada.
Je suis bien content de l'avoir enregistré. Comme preuve que je l'ai pas rêvé.
Archives de Vigile Répondre
7 août 2007Caroline Moreno,
Je ne vous connais pas autrement que par vos billets, mais sachez que lorsque je vous lis, je fais le plein d'espoir.
Suzanne Lachance
P.S.: L'allusion à la plastination est tout simplement géniale! Elle m'a fait tordre de rire!