Ils capitulent ! C'est donc qu'ils combattaient !
Ils ne faisaient pas que distraire et commémorer ?!
Vraiment ! À qui le dites-vous ?!
Dans son éditorial de La Presse propagandiste du 2009 02 14, Capitulation sur les Plaines André Pratte avoue que le programme concocté par la CCBN était bel et bien comme l’ont compris les souverainistes, une autre tentative de canadianiser notre histoire. Il était bel et bien question de bataille puisqu’il avoue et déplore la capitulation annoncée des canadianisateurs.
Et il la mène toujours… Capitulation aidant, comme quoi une Capitulation cache plutôt une revanche… M. Pratte pense tenir la sienne. Le souverainistes aussi… La Capitulation prématurée de Québec n’a rien réglé… C’est bien ce qu’on dit… ( Voir Vigile L’étrange capitulation de Québec du 18 septembre 1759 )
M. Pratte pense tenir la sienne de revanche, sauf que le Canada actuel est indéfendable… de là son désarroi !
En effet, comment un État qui s’impose d’autorité et de force unilatérale peut-il valablement parler de ré-conciliation, de concorde ? Comment un État du Canada du statu quo de blocage qui ne s’est jamais nommément soumis aux voix du peuple peut-il légitimement arguer qu’il est valide et comme recevant l’aval majoritaire du peuple démocratique et souverain du Québec ? Il ne le peut ! Et, voilà pourquoi il tente désespérément sophisme obligé à l’appui dans cette circonstance, d’assurer sa pérennité contre toute logique. Celle qui voudrait que les États s’imposent au peuple par la seule expression démocratique des voix libres et « clairement » exprimées du peuple souverain. Celle qui s’impose aux souverainistes qui eux, acceptent non seulement d’appeler le peuple à fonder l’État qu’il désire, mais qui acceptent de se soumettre à son verdict, même si l’État du Canada lui, s’abstient de le faire pour lui-même, même s’il persiste à s’imposer d’autorité unilatérale, même si pour s’imposer en cet état, il profère des menaces de représailles économiques, sociétales, culturelles et politiques, même s’il refuse de se soumettre aux lois de l’Assemblée nationale et qu’il dépense sans compter pour organiser de falsificateurs chantages commanditaires de manifestations « d’Amour infini », de fêtes du 400e canadianisées, et maintenant de re-constitutions de poignée de main jovialiste de ré-conciliations qui n’ont jamais eu lieu en nos feux et lieux, justement parce que ce Canada-là, ce Canada des activistes minoritaires du blocage, contre même les fédéralistes-rénovateurs ou autonomistes du Québec, contre les souverainistes et surtout contre la majorité du peuple souverain du Québec qui répudie tel État d’enfermement, d’abus d’autorité, de contrainte qui a tout de la cruauté mentale et de l’influence paralysante d’un abuseur sur sa victime coincée dans l’impasse d’un pouvoir de contrôle qui ferme toutes les issues quelle qu’elles soient.
Pour répondre à la question posée par M. Pratte…
« Le ministre Jean-Pierre Blackburn souhaite que la Commission organise un « événement rassembleur ». M. Blackburn devrait expliquer quel genre de projet pourrait, selon lui, obtenir l'aval de gens pour qui «un tel événement constitue une humiliation de plus pour la nation entière dans le but d'en faire un objet de propagande de l'unité canadienne» (dixit la pétition des opposants). »
Le projet rassembleur est simple à implanter. Il suffit de soustraire notre souveraineté culturelle historique et commémorative aux activistes minoritaires jusqu’auboutiste de la propagande canadianisatrice et commanditaire. Il suffit de les dessaisir du dossier. Pour cela, l’idée que j’ai lancée début février et publiée dans Vigile semble faire son chemin et est endossée par plusieurs commentateurs et intervenants. Rapatrier la CCBN sous les auspices du seul et valide rassemblement qui s’impose, l’Assemblée nationale du peuple souverain du Québec.
Rapatrier notre souveraineté historique commémorative
Dessaisir la CCBN de son contrôle à sens unique de notre histoire nationale
Simple… mais probablement trop simple… les canadianisateurs y perdraient une occasion de faire l’insoutenable défense de leur Canada illégitime et invalide. Voilà pourquoi ils préféreront annoncer mardi des commémorations toujours aussi biaisées, mais de manière moins conflictuelle. Mais cela ne sera toujours que des demi-mesures. La CCBN s’est discréditée de manière irréparable, cela de l’avis majoritaire. Et cela n’est pas que par la voix de quelques supposés fauteurs de troubles… Cela est l’avis de la majorité, l’avis de maints commentateurs, et pas que souverainistes. À commencer par le premier ministre Jean Charest… on sait bien que c’est un fauteur de trouble, mais pas du genre de ceux qu’on voudra accuser pour encore faire la guerre aux souverainistes en les isolants les uns des autres sous prétexte que d’aucuns disent vouloir lancer des objets aux re-constitutionnalistes qu’on nous offre en spectacle, parce que le seul spectacle valide nous est refusé, à savoir, Re-Constituter le Canada, ou Constituer l’État du peuple souverain du Québec.
« Mais pourquoi devrait-on leur laisser ( aux souverainistes ) le pouvoir de décider pour tous les Québécois ce qui peut et ce qui ne peut pas être commémoré ? »
Bonne question. Pourquoi laisser aux canadianisateurs pareil ouvrage ? Ne reste qu’à nationaliser la CCBN et de l’assujettir elle et ses territoires fédéraux au Québec, à la souveraineté de l’Assemblée nationale du Québec.
« Comme quoi certains peuples se sont mieux réconciliés que d'autres avec leur histoire. »
He oui ! Mais pour cela, il faut ne plus en faire une querelle canadianisée. Pour cela il faut qu’il y ait vraie concorde. En attendant, soustraire la CCBN et le 250e à l’arbitraire canadianisateur semble la seule manière de faire de cette année, autre chose qu’un 400e canadianisé. L’Assemblée nationale seule peut être garante de cette neutralité festive qui a fait défaut au 400e et qui a délibérément caché nos couleurs, celles du Québec et même celles de la Ville de Québec comme l’a déploré l’ex-maire Jean Pelletier, probablement par trop connotées ( bleu, blanc et or ).
Et même… décanadianiser le 250e, n'empêchera pas le Canada de survivre cependant et même après… du moins s’il se décide à se soumettre rapidement à la libre volonté de ce peuple souverain du Québec qui le répudie en cet État unilatéral qui s’impose d’en haut et d’autorité, tel que sans rupture il succède à l’État d’occupation militaire qui a suivi la bataille du 13 septembre 1759 et qui s’impose à Québec depuis, sans interruption dans le défaut « irréparé » à défaut d’être irréparable, de consulter le peuple souverain à ce juste et noble égard. Il ferait bien d'y songer à la réparation, car au rythme se mènent les retraites des jusqu'auboutistes activistes de la Art-Peur canadianisatrice, leurs attaques risquent de produire l'exact contraire de ce qu'ils recherchent... créer les conditions gagnante d'un État fondé par le peuple souverain du Québec qui ne serait pas partie d'un Canada du blocage unilatéral d'un statu quo qui s'impose d'autorité...
Fictions historiques d'un Québec assimilé faussement à la Louisiane...
Quant aux fictions historiques, quant au supposé Québec jamais vaincu, supposé irrémédiablement être assimilé par les États-Unis, c’est de l’histoire fiction… Comme si le Québec était la Louisiane... Comme si la Louisiane se trouvait perdue au nord de l'Amérique et inversement le Québec entouré de tous côtés par les Anglais...
Comme si, ayant résisté au nord de l’Amérique à l’assimilation britannique, nous n’aurions pu à la faveur de la Révolution française survenue à peine 30 ans plus tard, soit devenir indépendant à l’instar des États-Unis, soit formant avec lui de véritables États-Unis d’Amérique du Nord, dont soit dit en passant, au moins toute la Nouvelle-France serait partie… de Gaspé à La Fayette et pourquoi pas à l’Ouest aussi… nous n’aurions pu faire de ce continent autre chose que ce qu’il est… en ne changeant qu’une des variable qui fonde ce que nous sommes. Une fiction en vaut une autre, et celle d’un Canada réconcilié n’est pas irrémédiable… Rien ne l’est, tant que le peuple souverain du Québec n’aura pas nommément fondé l’État qu’il désire, qu’il soit ou non partie en tout ou en partie d’un État du Canada remodelé… Laissons les fictions au passé… Occupons-nous de cet État qui s’impose d’autorité… En commençant par rapatrier notre souveraineté culturelle mémorielle et territoriale sous les auspices de l’Assemblée nationale.
Voir aussi :
L’idée fait son chemin ! Rapatrier notre souveraineté historique commémorative
Dessaisir la CCBN de son contrôle à sens unique de notre histoire nationale
Rapatrier notre souveraineté mémorielle sous l’égide de l’Assemblée nationale
Tribune libre de Vigile - 2009 02 14 - Luc Archambault
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