[Alain Dubuc donne différentes réponses->13366] à la question de savoir ce qu'on
fête en cette année 2008 au Québec. Et il dit prétendre que tout le monde a
raison. Chacun peut fêter ce qu'il veut bien fêter. Ce serait l'affaire de
chacun, point à la ligne.
En fait, ce que célèbre Alain Dubuc dans ce texte c'est la fin du politique. Dans un sens il dit la même chose que Michaëlle Jean. Il faut
pas se chicaner. Il faut plutôt fêter, célébrer, chacun à sa façon quelles que soient les raisons pour lesquelles on fête.
Personne ne pourrait prétendre, à leurs yeux, avoir plus raison que son
voisin parce que tout le monde aurait raison à sa façon.
Cette soi-disant ouverture d'esprit, cette soi-disant tolérance, cache
quelque chose que ni Dubuc, ni Jean ne dit. C'est qu'en réalité, en
adoptant une telle attitude et en tentant de la faire partager par le plus
grand nombre possible d'entre nous, ils favorisent le maintien et le
renforcement des politiques menées par les gouvernements en place, soit
celui d'Ottawa et celui de Québec.
Sous prétexte d'ouverture, ils cherchent à maintenir un statu quo.
C'est terriblement vicieux comme procédé et très peu démocratique.
En termes plus concrets, cela veut dire qu'ils font comme s'ils nous
disaient: " Allez les enfants amusez-vous. Ne vous inquiétez pas et ne vous
chicanez pas. Tout va bien se passer. Vous avez deux bons gouvernements qui
veillent sur vous . Et vous pouvez leur faire une pleine confiance parce
qu'ils veulent votre bien."
Peut-on imaginer pire hypocrisie et pire tentative de manipulation des
esprits?
A leurs yeux, on devrait mettre fin à tout débat politique parce que c'est
là se chicaner et se chicaner ce n'est pas bien.
Laissons donc les dirigeants actuels diriger et soyons heureux.
Jean Lapointe
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Réplique à "400e: on fête quoi ?" d'Alain Dubuc
Alain Dubuc cherche à noyer le poisson
En fait, ce que célèbre Alain Dubuc dans ce texte c'est la fin du politiqueC'est terriblement vicieux comme procédé et très peu démocratique
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
11 mai 2008Bonjours M.Lapointe.
Peu avant sa capture, un paysan Bolivien disait à Che Guevara, Partez! le bruit des mitrailleuses fait peur aux chèvres, elle ne donnent plus de lait.