Te prends-tu pour Parizeau?
21 juillet 2008
Vous écrivez: «Car nous, les militants, avons toujours ce sentiment d’urgence. La cause ne saurait attendre. Et quand on constate ce qui se passe au Québec avec le détournement du 400e, avec la place du français qui diminue, on ne peut pas se croiser les bras bien longtemps et on se découvre des fourmis dans les jambes.»
Ce n'est pas tellement que la cause ne saurait attendre quoique .... Je dirais plutôt que c'est parce que nous ne nous sentons pas libres parce que le peuple dont nous faisons partie ne l'est pas.
Nous vivons dans une prison, que certains disent dorée, mais dans une prison quand même.
Et à quoi rêvent les prisonniers? A pouvoir disposer d'eux-mêmes le plus tôt possible, par tous les moyens possibles, même les plus risqués parfois. Et cette aspiration ne les quitte pas. Elle ne prend pas de vacances cette aspiration.
Et c'est ce que nous sommes: des prisonniers.
Mais malheureusement nous ne sommes pas encore assez nombreux à en avoir pris conscience pour pouvoir faire changer les choses.