Bien que le taux de retour des personnes déplacées par la guerre soit en augmentation constante, l’OIM note qu’il existe encore un nombre élevé de déplacés dans de nombreuses régions du pays.
Au premier semestre de 2017, 602 759 Syriens déplacés par le conflit sont rentrés chez eux, selon des rapports de l’Organisation internationale pour les migrations des Nations Unies.
Bien plus de la moitié, environ 67 pour cent, des réfugiés vont dans le gouvernorat d’Alep, où environ 405 420 personnes ont été enregistrées par l’OIM pour leur retour. Le Gouvernorat de Hama a accueilli le deuxième plus grand nombre de rapatriés, avec 75 209 personnes se réinstallant chez eux.
Au sein du gouvernorat d’Alep, la ville d’Alep a accueilli le plus grand nombre de rapatriés. Avec le soutien russe dans une offensive réussie pour reprendre la ville, la ville est revenue sous le contrôle du gouvernement syrien en décembre 2016 après avoir été sous contrôle de l’opposition armée.
Selon l’OIM, la grande majorité, 97 pour cent, de ceux qui sont revenus ont pu retourner dans leurs propres maisons. Le reste est logé chez des hôtes, dans des maisons abandonnées, dans des centres informels de réfugiés, ou en location.
Bien que le taux de retour des personnes déplacées par la guerre soit en augmentation constante, l’OIM note qu’il existe encore un nombre élevé de déplacés dans de nombreuses régions du pays. Ils estiment que pendant la même période, de janvier à juillet 2017, 808 661 Syriens ont été déplacés.
« Les retours des personnes déplacées ont été spontanés pour la plupart, mais pas nécessairement volontaires, sécurisés ou durables. De ce fait, ils ne peuvent actuellement pas être considérés dans le contexte d’un cadre de solutions durables « , a déclaré l’organisation basée aux Nations Unies.
Bien que la majorité des rapatriés puissent retourner dans leurs propres logements sécurisés, beaucoup d’entre eux sont toujours confrontés à un accès précaire à l’eau potable, aux services de santé et à la nourriture en raison de la destruction massive des infrastructures de base qui a eu lieu.
Environ 84 pour cent de ceux qui rentrent chez eux ont été déplacés à l’intérieur de la Syrie et sont de retour en raison des changements des lignes de fronts dans le conflit. 16 autres pour cent sont revenus de Turquie, du Liban, de la Jordanie ou de l’Irak.
Photo: Reconstruction d’un magasin endommagé dans la vieille ville d’Alep, qui a été reprise par les forces gouvernementales syriennes en décembre 2016. | Photo: AFP
Traduction : Avic – Réseau International
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