Il n'est pas question pour l'opposition péquiste de perturber une activité du 150e anniversaire de la fédération canadienne. Le PQ veut au contraire être le « boute-en-train » des célébrations, qui, sans lui, seraient plutôt ennuyantes, croit son chef, Jean-François Lisée.
Le chef péquiste s'est présenté à la presse, vendredi à Montréal, aux côtés des deux co-porte-parole de sa campagne « L'Autre 150e »: l'auteur-compositeur-interprète et rappeur Rod le Stod et la militante Marie Imalta Pierre-Lys, chimiste de profession.
Dans les faits, le Parti québécois veut faire valoir l'autre versant de l'histoire, tout au long de l'année des festivités canadiennes, grâce à son projet baptisé « L'Autre 150e ».
M. Lisée dit vouloir ainsi « faire des trous dans la propagande » canadienne.
« On veut être les boute-en-train du party. C'est sûr qu'on n'a pas été formellement invités, mais on est citoyens canadiens, alors on a droit au chapitre et je pense qu'à l'intérieur de ce party qu'organise le Canada, nous allons être le boute-en-train », a lancé M. Lisée en souriant.
« Je pense qu'on va attirer beaucoup d'attention sur l'anniversaire qui, sans nous, aurait été fade, a ajouté le chef péquiste. La bonne nouvelle aujourd'hui, c'est que ceux d'entre vous qui avaient peur que ce soit plate, le 150e anniversaire du Canada, détrompez-vous, ça va être intéressant ! »
La participation du PQ prendra la forme de prises de parole, de dialogues entre les deux co-porte-parole dans les médias sociaux, de capsules web et d'autres formes qu'il n'a pas voulu toutes divulguer pour l'instant.
« Il a fallu faire un tri ; on a choisi 150 événements qu'on veut mettre en lumière, d'une façon ou d'une autre. Il va y avoir des gros événements, des petits événements », a résumé M. Lisée, aussi député péquiste de Rosemont.
Parmi les thèmes qui seront retenus pour les interventions du PQ, l'historien Gilles Laporte, à ses côtés, a noté « 150 ans de Québec bashing », « la francophonie canadienne malmenée » et « pas de leçons à recevoir du Canada ».
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