150e du Canada: le PQ veut «faire des trous dans la propagande»

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Et le PQ oublie Me Christian Néron, le seul historien des institutions

Il n'est pas question pour l'opposition péquiste de perturber une activité du 150e anniversaire de la fédération canadienne. Le PQ veut au contraire être le « boute-en-train » des célébrations, qui, sans lui, seraient plutôt ennuyantes, croit son chef, Jean-François Lisée.
Le chef péquiste s'est présenté à la presse, vendredi à Montréal, aux côtés des deux co-porte-parole de sa campagne « L'Autre 150e »: l'auteur-compositeur-interprète et rappeur Rod le Stod et la militante Marie Imalta Pierre-Lys, chimiste de profession.
Dans les faits, le Parti québécois veut faire valoir l'autre versant de l'histoire, tout au long de l'année des festivités canadiennes, grâce à son projet baptisé « L'Autre 150e ».
M. Lisée dit vouloir ainsi « faire des trous dans la propagande » canadienne.
« On veut être les boute-en-train du party. C'est sûr qu'on n'a pas été formellement invités, mais on est citoyens canadiens, alors on a droit au chapitre et je pense qu'à l'intérieur de ce party qu'organise le Canada, nous allons être le boute-en-train », a lancé M. Lisée en souriant.
« Je pense qu'on va attirer beaucoup d'attention sur l'anniversaire qui, sans nous, aurait été fade, a ajouté le chef péquiste. La bonne nouvelle aujourd'hui, c'est que ceux d'entre vous qui avaient peur que ce soit plate, le 150e anniversaire du Canada, détrompez-vous, ça va être intéressant ! »
La participation du PQ prendra la forme de prises de parole, de dialogues entre les deux co-porte-parole dans les médias sociaux, de capsules web et d'autres formes qu'il n'a pas voulu toutes divulguer pour l'instant.
« Il a fallu faire un tri ; on a choisi 150 événements qu'on veut mettre en lumière, d'une façon ou d'une autre. Il va y avoir des gros événements, des petits événements », a résumé M. Lisée, aussi député péquiste de Rosemont.
Parmi les thèmes qui seront retenus pour les interventions du PQ, l'historien Gilles Laporte, à ses côtés, a noté « 150 ans de Québec bashing », « la francophonie canadienne malmenée » et « pas de leçons à recevoir du Canada ».
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