Les illusions linguistiques du fédéralisme
Cinquante ans plus tard, les dégâts s'accentuent
Lester B. Pearson, alors premier ministre du Canada, devant la fébrilité nationaliste québécoise, mit sur pied dans les années 1960 la Commission Laurendeau-Dunton portant sur le bilinguisme et le biculturalisme au Canada. En résulta une loi en 1969. Mais contrairement à la croyance populaire, cette loi, la Loi sur les langues officielles, ne déclare pas le Canada comme étant un pays bilingue (français-anglais) ...