André Pratte tente de raviver la vieille illusion démentie par l'histoire de l'utilité de la participation au pouvoir
L'avenir du Bloc
À la suite de la démission du chef Daniel Paillé, certains indépendantistes ont souhaité que le Bloc québécois se saborde. Selon Yves Michaud, le Bloc n'aide plus la cause souverainiste en «prêchant dans le désert». D'autres affirment au contraire que seuls des souverainistes peuvent bien représenter le Québec à la Chambre des communes: «Voter pour un parti fédéraliste, c'est élire des représentants qui devront tôt ou tard nous trahir (...)». «À Ottawa, ceux qui sont assis à notre place (des bloquistes) décident de nos affaires en fonction des intérêts de la majorité canadienne», renchérit Gilles Duceppe, dans le Journal de Montréal.