Oui à l'idée de créer un nouveau parti indépendantiste avec PKP...

Vive le Nouveau parti Québécois

... en transformant le PQ de l'intérieur!

Tribune libre

[Un texte récent de Réjean Labrie (www.vigile.net/Faut-il-creer-un-nouveau-parti) n'a pas manqué de m'interpeller au plus au point au moment où il m'apparaît plus urgent de combattre les libéraux avec la meilleure arme dont les indépendantistes puissent disposer à court terme que de songer à créer un nouveau parti. Il m'a semblé pertinent de faire connaître ma réponse à M. Labrie à l'ensemble des lecteurs et lectrices de Vigile. La voici:]

Monsieur Labrie,

L'idée de créer un nouveau parti indépendantiste n'est pas nouvelle. Mais elle me semble encore et toujours prématurée, pour ne pas dire, compte tenu de son caractère purement hypothétique, de peu d'utilité dans les circonstances actuelles.

Attendons plutôt de voir si PKP sera candidat à la direction du PQ. Si oui et s'il est élu chef, tout redevient possible: la lutte pour l'indépendance pourra reprendre de plus belle!

Avec PKP à la tête du PQ, la réalité pourrait ressembler à ceci: une motivation nouvelle s'emparera alors de l'ensemble des militants indépendantistes, tous horizons confondus. Je ne doute pas un instant que cet homme d'affaires averti saura s'entourer des meilleurs éléments disponibles, sans compter que des tas de gens compétents et pleins de bonne volonté voudront spontanément apporter leur appui au seul personnage politique susceptible, dans un avenir rapproché, de faire du Québec un pays riche et prospère.

Il s'ensuivra un effet "boule de neige" qui ne pourra que déteindre sur l'organisation du parti et sur l'ensemble de la population québécoise. Un nouvel espoir va poindre à l'horizon à l'heure même où les libéraux s'efforcent de détruire ce qui reste de notre "société distincte" en plus de brader nos richesses naturelles pour le plus grand bénéfice de leurs "petits amis".

Je fais par ailleurs le pari suivant: ceux et celles qui refuseront de s'allier à PKP vont s'éclipser d'eux-mêmes. Ou alors il leur montrera poliment mais fermement la porte de sortie. Un indispensable "nettoyage" est donc à prévoir au sein même du PQ, qui en ressortira dès lors plus fort, plus uni et plus motivé que jamais.

D'ailleurs, ma décision est prise: dès que PKP annonce qu'il se porte candidat à la direction du Parti québécois, je redeviens membre du PQ... après avoir abandonné voilà 40 ans ce parti qui pourrait très vite être de nouveau le navire amiral de l'indépendance! C'est facile et ça ne coûte pas cher! Je vous invite, vous et tous les vigiliens, à en faire autant en cliquant sur le lien suivant: https://membre.pq.org/index.php.

D'ici là, il suffit de regarder PKP aller et de lui manifester votre soutien en compagnie des milliers de personnes qui scrutent quotidiennement ses moindres faits et gestes sur sa page Facebook, laquelle témoigne de l'enthousiasme grandissant qu'il suscite sur son passage: https://www.facebook.com/pierre.karl.peladeau.stjerome.

Et si, malgré nos efforts, PKP ne devient pas PM du Québec dans quatre ans et ne met pas alors résolument le cap sur l'indépendance, il sera toujours temps de songer à créer un nouveau parti indépendantiste sur les ruines de ce qui resterait inévitablement du PQ, mais PAS AVANT!

Et si vous tenez absolument à ce qu'un nouveau parti voie le jour sous peu et qu'il ait la moindre chance de nous libérer des libéraux en 2018, je vous propose de lui donner le nom suivant: NOUVEAU PARTI QUÉBÉCOIS!

À mon humble avis, tel est le nom que devrait se donner le PQ actuel après l'élection de PKP à sa tête, histoire de montrer à tous ses détracteurs que le nouveau chef a bien l'intention de rompre avec les tergiversations et autres mauvaises habitudes de ses prédécesseurs.

Finies les spéculations hasardeuses qui n'aboutissent à aucun résultat! L'heure est à l'action concrète en vue d'atteindre enfin notre objectif: ce pays que nous désirons tous ardemment!


Laissez un commentaire



7 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    28 novembre 2014

    @ Normand Paiement
    « Nouveau » P.Q. À la limite, cela pourrait marquer un nouveau départ, celui de P.K.P. Et, de ce point de vue, cela pourrait être acceptable. Je le crois aussi avec vous. Et, quoique nos ennemis ne manqueraient de s’activer dès lors à trouver la vieille bibitte qui ne serait pas si « nouvelle » dans ce déjà vieux P.Q., cela permettrait de façon assez astucieuse à P.K.P. d’attirer davantage les spots sur sa personne. Ce qui n’est jamais à dédaigner même pour un grand des médias…
    Quant à « cap sur l’Indépendance », cette campagne a déjà été faite par P.K.P. Il n’y a personne parmi Nous qui ignore à quelle enseigne loge P.K.P. Cette stratégie ayant pour objet de placer l’Indépendance au cœur de la prochaine campagne électorale est une stratégie inutile pour notre camp : tout le West Island en général et le P.L.Q. en particulier vont se liguer pour précisément mettre l’Indépendance au cœur de la campagne. On peut compter sur eux pour revenir sur une stratégie (celle de la peur du référendum puis de l’Indépendance) qui leur a valu de survivre contre toute prévision à tous les scandales qui les accablent.
    P.K.P. a le temps de voir venir…C’est la première fois depuis 1976 qu’un chef du P.Q. pourrait être porté au pouvoir tout en restant très calme ( autant que cela est possible…) à l’égard de la Cause qui l’anime. C’est ça, clisse, être un winner !
    Salutations à vous et à Ouhgo.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    28 novembre 2014

    M. Paiement, pour battre les Libéraux, ils sont eux-mêmes en train de s'en occuper!
    Mais M. Haché marque un bon point:
    "Pourquoi agir comme si notre Cause devait être à la mode ? L’Indépendance est une Cause hors-mode !"
    Comme disait Esculape: Primo non nocere! Bolduc, d'abord, ne pas nuire en santé, et nous, laissons PKP travailler. Paraît qu'il a parlé du péage sur le fleuve Saint-Laurent...yes, il regarde les vidéos Nantel!

  • Normand Paiement Répondre

    27 novembre 2014

    @ Marcel Haché
    Ce sont des arguments qui se défendent!
    Remarquez que, contrairement à M. Labrie, je ne proposais pas de changer radicalement le nom du PQ, mais simplement de lui accoler l'adjectif "nouveau" pour signifier qu'il y aurait une rupture avec les mauvaises habitudes prises par certains des prédécesseurs de PKP.
    Ce dernier vient d'ailleurs d'annoncer qu'il sera candidat à la direction du PQ. S'il en devient le chef comme plusieurs vigiliens le souhaitent, il fera bien ce que bon lui semble! Mon souhait personnel est qu'il mette résolument le cap sur l'indépendance en affirmant clairement: "Un vote pour le PQ est un vote pour l'indépendance!" Mieux encore: "Un vote pour le PQ est un vote pour faire du Québec un pays riche et prospère!"
    Il serait temps que le PQ se donne un dirigeant désireux de mettre définitivement un terme à la stratégie de l'étapisme et ayant la crédibilité nécessaire pour convaincre la population que l'indépendance du Québec sera une affaire payante pour tous, vous ne trouvez pas?
    Cordialement,
    NP

  • Marcel Haché Répondre

    27 novembre 2014

    L’Union Nationale est disparue lorsque ce parti a accepté de changer son nom en Unité-Québec. Et puis l’Union Nationale est revenue en force après ce passage à vide.
    Pourquoi vouloir reprendre une stratégie qui ne marche pas ?
    Malgré tous les scandales qui ont accablé et qui accablent encore le P.L.Q., a-t-on entendu une seule fois le West Island suggérer de changer le nom de son parti ?
    Qu’on aime ou pas, le P.Q. est devenu un peu plus qu’un parti politique, c’est devenu une institution dans laquelle tout un peuple se reconnaît ou ne se reconnaît pas, c’est selon… et, pour cette raison bien particulière, s’il changeait son nom, tous ceux-là qui ne se reconnaissent pas dans ce parti recevraient la confirmation de tous leurs soupçons. Quant aux fidèles, c’est une forme de trahison qu’ils ressentiraient, comme naguère ceux de l’Union Nationale lorsque leur parti devint Unité-Québec.
    Pourquoi vouloir précipiter dans le vide le seul parti indépendantiste encore capable d’assumer son statut d’institution ? Ce parti-là est porteur d’une Cause.
    Pourquoi agir comme si notre Cause devait être à la mode ? L’Indépendance est une Cause est hors-mode !

  • Normand Paiement Répondre

    27 novembre 2014

    @ Serge Jean
    Très belle métaphore!
    @ Ouhgo
    Rien de nouveau sous le soleil, en effet! Je m'efforce simplement de rester réaliste. Moi aussi j'aimerais bien qu'un parti, ancien ou nouveau, peu importe, porte le nom de "Parti républicain du Québec", par exemple.
    Mais ça changerait quoi, au bout du compte? Vous souhaitez peut-être que les libéraux soient réélus dans 4 ans à cause de la division des votes?
    Vous et moi, de même que l'ensemble des vigiliens, souhaitons faire du Québec un pays, n'est-ce pas? Alors arrêtons de nous enfarger dans les fleurs du tapis, de nous triturer les méninges et de jouer les perfectionnistes qui ne sont jamais contents de leur sort!
    Une occasion en or se présente enfin à nous de faire du Québec un pays riche et prospère, alors ayons au moins la décence et la lucidité de la saisir et de tous pousser à la roue, pour l'amour de notre patrie!
    NP

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    26 novembre 2014

    M. Paiement,
    Vous devez savoir comme nous qu'il n'y a rien de nouveau dans le mot "nouveau". Ça sonne comme "Nouveau Tide" ou "Vin Nouveau".
    De plus, ce qui fait problème, c'est le reste du nom: "Parti Québécois", devenu difficile à prononcer en public, depuis le 7 avril.
    Demandez plutôt au candidat ce qu'il pense du nom "Québec Indépendant". Il a l'avantage d'éliminer le mot "Parti", devenu désuet en démocratie à cause de la "ligne de parti" cellle du seul chef. Second avantage: tester les convictions des membres.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2014

    Il devient de plus en plus manifeste et incontournable, que le choix de monsieur Pierre Karl Péladeau s'impose inexorablement comme figure de proue, pour remettre le vaisseau de la nation sur son itinéraire naturel initial ;le pont devra être nettoyé de tous ces faux marins, qui s'amusent depuis le début de cette odyssée (quatre siècles), à laisser tomber sournoisement des savons sur le pont de la nation, pour marchander leurs petits intérêts personnels de trafiquants, avec tous ces pirates qu'on invite outrageusement comme des rois à venir causer à la table des repas de la timonerie.
    Tous ces faux marins sont le boulet qui nous a toujours empêché de nous envoler vers notre destinée commune à tous, nous les canadiens français de la douzième nation sur la terre du Québec.
    À un moment donné, il faut que ça aboutisse bonyeu!
    Serge Jean