[VIDÉO] Un ex-collaborateur de Dominique Anglade reconnaît ses erreurs

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Le petit escroc libéral joue la carte de la victimisation noire : il ferait mieux de se faire oublier


 Éjecté par l’organisation de l’aspirante chef libérale Dominique Anglade, l’ex-courtier déchu Thierry Lindor fait volte-face: il reconnaît ses fautes dans une longue confession vidéo où il se dit victime d’attaques en raison de ses positions politiques. 





  


 La semaine dernière, Mme Anglade et son équipe ont mis fin aux mandats de gestion d’image de la candidate à la course à la direction du Parti libéral du Québec confiés à l’entreprise fondée par M. Lindor, Influence Orbis. 



[VIDÉO] Un ex-collaborateur de Dominique Anglade reconnaît ses erreurs

Capture d'écran, Facebook




  


 Cette décision a été prise quand notre Bureau d’enquête lui a exposé le dossier qui a mené à la suspension du permis de courtier immobilier de M. Lindor, l’année dernière. 


 L’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) a rendu contre lui deux décisions cinglantes justifiant, en 2018, sa suspension pendant près d’un an ainsi que l’imposition d’une amende de près de 11 000 $. 


 Le comité de discipline de l’organisme lui reproche notamment d’avoir recouru à un prête-nom dont il finançait la transaction. Il a aussi participé à un stratagème de gonflement de prix, ce que l’OACIQ a associé à une «fraude immobilière». 


 VOLTE-FACE 


 Contacté par notre Bureau d’enquête la semaine dernière, M. Lindor avait nié toute malversation. «J’ai refusé d’admettre ma culpabilité, a dit l’homme d’affaires en entrevue téléphonique. J’ai toujours nié que j’avais fait quoi que ce soit de mal.»     


 Dans une vidéo-confession de 13 minutes publiée sur sa page Facebook, ce mardi, M. Lindor fait volte-face. «La faute, je la reconnais, je l’assume», dit-il. 


 Du même souffle, il prend soin de minimiser la portée du jugement qui a été rendu contre lui par le comité de discipline de l’OACIQ, qui le décrit comme une personne ayant «un grave problème avec la vérité», dont le «risque de récidive (...) apparaît très élevé». 






 À ses supporters à qui il s’adresse dans sa vidéo, M. Lindor soutient qu’il n’a commis aucun acte «criminel». 


 «Je n’ai pas frappé quelqu’un ni agressé quelqu’un», explique-t-il. 


 L’homme d’affaires juge la prise de risque nécessaire dans sa pratique. 


 «Si je ne fais pas d’erreurs parce que je suis un peu trop agressif, je n’aurai pas de succès», plaide-t-il. 


 DIVERSITÉ 


 S’en prenant à la couverture médiatique dont il a été l’objet par notre Bureau d’enquête, M. Lindor pose en victime d’un «journal-poubelle». Il soutient également avoir été la cible d’attaques en raison de ses prises de position politiques en faveur de la diversité culturelle et sexuelle. 


 «Comme par hasard, on m’attaque», soutient-il. 


 Samedi dernier, sur Facebook, M. Lindor a laissé entendre que la candidature de Mme Anglade pourrait motiver un agenda raciste contre son organisation et ceux qui, comme lui, y sont associés. 


 «Tenter d’aider une femme noire semble être une chose dangereuse en 2019», a-t-il écrit en anglais, en adjoignant ce mot-clic à sa déclaration: #TheyDontWantUsToWin. 


 DISTANCE 


 L’organisation de Mme Anglade a une fois de plus pris ses distances de M. Lindor, mardi, après la publication de sa confession vidéo. 


 «Non, Mme Anglade ne cautionne pas les propos tenus par M. Lindor. Influence Orbis n’ayant plus de lien avec la campagne, nous n’émettrons aucun autre commentaire», a répondu son équipe des communications. 








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