Le directeur des opérations de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), André Boulanger, quittera ses fonctions, a confirmé mardi le commissaire Robert Lafrenière.
M. Lafrenière a validé cette information, révélée plus tôt par notre Bureau d’enquête, mardi, lors de l’étude des crédits du ministère de la Sécurité publique, à l’Assemblée nationale.
« M. Boulanger a décidé de retourner à la Sûreté du Québec. Il a fait un travail gigantesque en termes d’enquête pendant les cinq années où il a été avec nous. »
NOUVELLE FONCTION
Aux députés, M. Lafrenière a expliqué que son départ coïncide avec la création d’une nouvelle fonction de commissaire associé aux enquêtes.
À titre de responsable des opérations, M. Boulanger, un policier de la Sûreté du Québec (SQ) prêté à l’UPAC, était le responsable des enquêtes avant la création de ce poste.
Le président du syndicat des policiers de la SQ, Pierre Veilleux, avait été informé de la décision de M. Boulanger.
« On m’a annoncé qu’il ne sollicitera pas le poste de commissaire associé et qu’il va retourner au service de la SQ », a dit le représentant de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ).
CLIMAT DE TRAVAIL
Son départ devrait améliorer le climat de travail et inciter plusieurs enquêteurs de la SQ, également en prêt de service à l’UPAC, à demeurer en poste, a indiqué M. Veilleux.
« Ça pourrait pencher dans la balance pour certaines personnes qui avaient manifesté le désir de quitter. »
Selon le président de l’APPQ, « il y a plusieurs dossiers litigieux de relations de travail qui émanaient de [M. Boulanger] ».
Actuellement, environ 40 enquêteurs de la SQ sont en prêt de service à l’UPAC, dont les effectifs policiers proviennent également d’autres corps de police.