La République indépendante du Québec aurait célébré cette année ses 16 ans d’existence… Au lieu de quoi, le 30 octobre 1995 a marqué le début de l’éclatement du Parti québécois et de l’effilochement tranquille du Québec. Ironiquement, le PLQ qui aurait dû, avec l’indépendance, disparaître de la carte, dirige l’État!!! Et le PQ, divisé et subdivisé, contribue à perpétuer son règne… La confrontation Québec-Canada a cédé place à une confrontation PQ-QS-ADQ-Legault. On se comporte comme si le Québec était un vrai pays dans lequel différentes tendances (gauche, droite, centre, centre-droite) peuvent être exprimées. Or, pour obtenir l’indépendance, ces forces doivent d’abord s’unir, s’entendre sur un modus operandi et vaincre !
Un État accède à son indépendance avec l’aide de leaders indépendantistes qui se respectent ou une population déterminée et fonceuse. Le Québec, pour l’heure, semble ne disposer ni de l’un, ni de l’autre.
Quelle humiliation de voir émerger de jeunes nations telles que le Sud-Soudan, le Timor oriental, le Kosovo, le Monténégro, alors que le Québec s’enlise dans le Canada comme dans des sables mouvants.
Où est passé notre sens de la combativité ?
Une porte sans maison
Tribune libre
Caroline Moreno476 articles
Château de banlieue
Mieux vaut en rire que d'en pleurer !
Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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9 commentaires
Archives de Vigile Répondre
22 juillet 2011Peut-être que le Parti québécois a fait son temps en tant qu'hégémon du mouvement indépendantiste. Fédérer des gens aux idées diamétralement opposées a quelque chose de contradictoire, et la polarisation du débat gauche-droite qui s'accentue au Québec comme ailleurs (principalement depuis le recul de l'État providence) rend la cohabitation de gens aux idées opposées au sein d'un même parti, plus difficile. Aussi, les plus jeunes générations qui sont contrairement à ce que l'on entend souvent, plus souverainistes que leurs parents, ne donnent toutefois pas la même centralité à la question nationale que leurs aînés. Pour eux, la souveraineté s'inscrit dans un projet de société. Elle n'en est toutefois pas l'objet principal. La division des forces souverainistes est peut-être donc un atout. Il permettra au moment de l'indépendance venu, de créer une vraie coalition de souverainistes issus de différents horizons. De toute manière, les forces fédéralistes aussi sont divisées. La vraie solution, est l'introduction du scrutin proportionnel. Ça devrait permettre aux souverainistes de se coaliser, sans pour autant fusionner. C'est peut-être ça la solution, une coalition de souverainiste diffuse. Ainsi, peut-être que l'on verra au prochain référendum, des adéquistes, des ''legaultistes'' et des députés du NPD, s'allier au PQ contre la position de leur propre parti.
Archives de Vigile Répondre
22 juillet 2011Salutation citoyennes et citoyens,
Il y a du travail qui se fait au niveau des aspirant(e)s leaders charismatiques pour l'idée de l'indépendance. C'est plein d'orateurs et d'analystes sur ce sujet. Il y a plus d'un parti politique qui se préoccupe de cette aspiration d'un Québec finalement affranchi.
Il y a du travail qui se fait au niveau de la population aussi. La longue liste d'organisations diverses faisant la promotion de la libération nationale du Québec est impressionnante. A vous de choisir l'instance qui vous convient !
La mouvance indépendantiste dispose d'une plus grande marge de manoeuvre que les partis politiques... Par sa présence régulière sur le terrain, elle peut inciter les partis politiques à agir pour un Québec libre !
Gilles Brassard
Serge Charbonneau Répondre
20 juillet 2011Christian, pas d'accord avec l'approche «promotionnelle».
Comment donc faire l'indépendance sans en faire la promotion ?
La promotion se fera d'elle-même ?????
« procéder » carrément à l’indépendance par la base citoyenne non partisane. ???
C'est combien de monde, ça, « la base citoyenne non partisane » ???
Suffisamment pour devenir Indépendant ?
Finalement, «Si « on procède », il faudra bien l’expliquer et la promouvoir.
La promouvoir ??? La promouvoir sans en faire la promotion ???
Et l'expliquer, ça va de soi.
Je ne comprends pas vraiment ce grand désaccord (sic) avec mon propos.
Il est clair que tous avons raison et que l'autre a toujours tort et que finalement on pourrait s'unir, mais pas à tout prix parce que… tant que ce n'est pas mon idée ce n'est pas la bonne et… et… et…
Plus ça avance, plus ça recule !
Serge Charbonneau
Québec
P.S.: Franchement, j'ai beaucoup de difficultés à te suivre Christian.
P2.S2.: « l’indépendance est le lot de tout le peuple et dépasse les lignes de partis. Aucun parti ne saurait ou pourrait s’en prétendre le dépositaire.»
Je suis totalement d'accord avec vous, Monsieur Labrèche.
Archives de Vigile Répondre
20 juillet 2011Le Québec, en tant que pays indépendant, est porté par chacun de nous, citoyens. L'indépendance et la fierté de s'appartenir et de se gouverner sont l'affaire du peuple constitué d'autant de personnes qui le composent.
L'énoncé qui se pose est donc: Je suis indépendant et indépendantiste, l'indépendance passe par moi, essentiellement.
En conséquence, regardons vers nous-mêmes, personnellement; c'est là que siège notre indépendance collective.
Nous saurons choisir à l'Assemblée Nationale, des représentants qui auront exprimé l'engagement d'obtenir un vote de déclaration d'indépendance, en dehors de la formation politique à laquelle ils appartiennent.
Car l'indépendance est le lot de tout le peuple et dépasse les lignes de partis. Aucun parti ne saurait ou pourrait s'en prétendre le dépositaire.
Jean-Marc Labrèche,
candidat indépendant-indépendantiste dans Sainte-Marie_Saint-Jacques
Christian Montmarquette Répondre
20 juillet 2011« La confrontation Québec-Canada a cédé place à une confrontation PQ-QS-ADQ-Legault. » - Caroline Moreno
Personnellement je vous réponds :
- Arrêtons donc de croire que l’indépendance viendra de par en haut, comme le « lavement » de cerveau du PQ a toujours essayer de nous le faire croire.
L’unité et l’indépendance viendra par le bas.
Et non seulement, par le bas.
Mais : « dans le combat »
Si chacun fait sa part, on aura une petite armée pour y parvenir.
@ Serge,
Malheureusement pas d’accord avec Serge Charbonneau et son approche « promotionnelle », même si on ne peut toujours bien pas accuser cette approche de faire du tort à l’option.
Mais, ce n’est pas de la « promotion » qu’il faut faire, c’est « procéder » carrément à l’indépendance par la base citoyenne non partisane.
La promotion se fera d’elle même, n’en doutons point.
Si « on procède », il faudra bien l’expliquer et la promouvoir.
- Alors, pourquoi ne pas essayer de faire d’une pierre deux coups ?
Christian Montmarquette
QS-Montréal
.
Archives de Vigile Répondre
20 juillet 2011Les mots appartiennent à tout le monde et peuvent être empruntés impunément. Sous "Pour faire reconnaître le pays...":
-"... les autres moyens exigent une population lucide, volontaire, déterminée jusqu’à la mort, parce que physiquement affamée, comme les populations arabes tyrannisées... si cet état doit un jour nous arriver, nous aurons été placés en minorité extrême par l’immigration sauvage planifiée par le Canada."
et ici: "...et mettent l’épaule à la roue tous dans le même sens ET une population déterminée, allumée et bien consciente de son état."
Cadeau d'un négligeable sans papiers.
Archives de Vigile Répondre
20 juillet 2011Si vous voulez suivre l'exemple de ces pays, il vous suffit de promettre toutes vos ressources et votre indéfectible soumission à l'empire et celui-ci fera de vous un pays "indépendant". Le hic c'est que le Canada est son allié et que l'empire possède déjà nos ressources.
Il nous faudrait être à l'intérieur d'un pays ennemis à l'empire pour suivre leur exemple.
Archives de Vigile Répondre
20 juillet 2011Très bien Caroline. Les Québécois ne semblent pas
connaître la différence entre s'agiter et agir.
S'agiter est sans objet. Agir poursuit un objet, dans
notre cas, les statuts reconnus de Nation et d'État.
Ces statuts reconnus, Ottawa se retire. C'est tout
ce qu'il y a lieu de faire.
Je ne sais plus comment on pourrait introduire dans la
mentalité québécoise le réalisme du principe de finalité.
Avez-vous une réponse?
Cordialement
JRMS
Serge Charbonneau Répondre
20 juillet 2011Totalement d,accord avec vous lorsque vous dites:
« Un État accède à son indépendance avec l’aide de leaders indépendantistes qui se respectent ou une population déterminée et fonceuse. »
On devrait mettre en branle une vaste campagne donnant le goût du Pays.
L'indépendance se fait lorsque tous les leaders indépendantistes se respectent et mettent l'épaule à la roue tous dans le même sens ET une population déterminée, allumée et bien consciente de son état.
Serge Charbonneau
Québec