Encore une fois à propos de l'Afghanistan

Une guerre à finir contre l'impérialisme canadien

De l'opposition au néocolonialisme

Tribune libre

La sale guerre d’Afghanistan s’impose de plus en plus au quotidien comme une œuvre soi-disant antifasciste de l’État canadien. Pas un journal, télévisé au pas, qui n’en fasse mention de plus en plus souvent.
On commence même à voir circuler sur nos écrans les rhinocéros du militarisme comme dans la célèbre pièce d’Ionesco. Pourquoi continuer de s’y opposer puisqu’elle a une échéance maintenant ?
Mais cette guerre cruelle, pas plus que celle de Corée, n’aura rien réglé. Elle aura été le fait d’un Canada conservateur qui promet maintenant de mieux écouter pour réparer les dégâts de Copenhague après avoir fait de jolis yeux à un Québec hostile à son engagement armé.
Voilà donc une cause de rupture de plus : celle de l’indépendance qui changerait la donne anti-guerre sur la planète.
À moins que le PQ ne se mette à en faire l’éloge en clopinant derrière le chef de l’ADQ et de Charest pour s’attirer les faveurs des SNC Lavalin de ce monde qui ont déjà le doigt dans l’engrenage de l’industrie de guerre. Nous avons nos marchands de canons et ils salivent déjà à l’idée de continuer de se partager le butin.
En fait, la première condition matérielle de notre émancipation nationale sera sans doute celle de l’accession au pouvoir d’indépendantistes rigoureux qui ont le bien commun comme objectif, i.e. avec une volonté correspondante que notre monde et notre planète se portent mieux. Dans ce sens, l’altermondialisme et la solidarité internationale deviendront des valeurs québécoises. S’ils ne le sont pas déjà avec Québec solidaire.
Car le Québec indépendant dont je rêve saura consacrer des énergies à faire progresser l’humanité qui a un urgent besoin de tourner le dos à cette grande bourgeoisie menaçant notre terre. Ce Québec perpétuera la tradition anticoloniale qui l’a inspiré depuis ces débuts avec le RIN.


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