Considérant le coulage comme «un symptôme» que ça ne tourne pas rond dans le suivi des enquêtes, le président du syndicat des policiers en a profité pour affirmer que deux élus libéraux, dont l'un est encore membre du Parti libéral du Québec, auraient dû faire l'objet d'accusations depuis longtemps.
«On a de la filature, on a de l’écoute électronique, il y a tout au dossier pour procéder», précise-t-il ajoutant qu'il s'agit de «fraude, de trafic d'influence, des modifications législatives en retour de contributions au parti libéral».
En entrevue jeudi matin au 98,5 FM avec Paul Arcand, M. Francoeur a affirmé qu'une enquête, datant de 2012, est complétée et aurait dû procéder en lien avec du financement politique impliquant une firme immobilière liée à la mafia.
«Si ce n'est pas deux élus libéraux, les accusations sont déjà déposées à la cour.»
Coulage de l'UPAC ou d'ailleurs ?
Selon Yves Francoeur, il n'y a pas que les policiers qui peuvent couler des informations de l'UPAC. D'autres intervenants du processus judiciaire pourraient aussi signaler des incohérences.
«La raison pour laquelle ça sort, c'est qu'il y a un malaise. Il y a de l'obstruction, il y a de l'interférence... On fait notre travail et ça ne débouche pas... C’est déprimant. Comme citoyen, ça ne fait pas de sens.»
Le directeur du SPVM réagit
«Il y a beaucoup de propos préoccupants, mais il y a des choses, dont moi, je ne suis pas au courant, notamment l'enquête de fraude», a dit Philippe Pichet en entrevue avec Benoit Dutrizac, jeudi midi.
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