Le même scénario qui avait plongé le Québec dans un déferlement migratoire sans précédent, au printemps 2017, alors que des dizaines de milliers de migrants haïtiens avaient quitté les États-Unis dans la foulée de l’expiration de leur statut de protection temporaire (SPT), risque de se répéter dans le courant de l’année prochaine.
Un déferlement de migrants d’origine salvadorienne
En effet, l’administration Trump n’entend pas renouveler ce SPT auprès de 200 000 ressortissants salvadoriens qui avaient fui leur patrie d’origine à la suite d'un tremblement de terre. Cette déferlante anticipée fait craindre le pire aux douaniers et aux agents des services frontaliers, qui disent s'inquiéter d’être débordés au vu des plus récents pronostics qui anticipent l’arrivée d’environ 20 000 réfugiés au nord des frontières américaines d’ici le mois de septembre prochain.
Les douaniers ont peur d’être débordés
Jean-Pierre Fortin, le président national du Syndicat des douanes et de l’immigration (SDI), a été jusqu'à affirmer « que le gouvernement, un moment donné, va réagir, mais il faut qu’il réagisse vite », dans le cadre d’un entretien donné au quotidien La Presse et mis en ligne mardi dernier.
Les fonctionnaires responsables de tout ce qui touche, de près ou de loin, à la gestion des vagues migratoires et au respect des frontières sont craintifs dans un contexte où tout un mouvement de caravanes de migrants s’est mis en branle dernièrement pour traverser le Mexique jusqu’aux États-Unis et, même, dans l’intention de se rendre jusqu’au Canada.
Une vague substantielle
Toujours est-il que les Salvadoriens qui voient leur permis de séjour en état de péremption seraient déjà fort nombreux à lorgner du côté de nos frontières, selon ce que tenait à confirmer à La Presse Eusebio Garcia.
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