Au moment où la course à la direction du Parti québécois dégénère en attaques personnelles perfides au détriment des idées, la toute récente diplômée en Sciences économiques de l’Université de Montréal de 24 ans, Catherine Fournier, est devenue la candidate officielle du PQ dans Marie-Victorin en remplacement du démissionnaire Bernard Drainville.
Bien que très jeune, Catherine Fournier a fait beaucoup de chemin depuis quelques années sur la scène politique. Tout d’abord, lors d’un séjour de 6 mois au Texas, la jeune étudiante en Sciences humaines au Cégep du Vieux-Montréal tire un constat qui la touche profondément: personne ne connaît le Québec, et presque personne n’est même au courant de la présence de francophones en Amérique.
C’est ainsi que germent tranquillement les balbutiements de son intérêt politique. Catherine revient de voyage, curieuse d’en apprendre davantage sur le mouvement souverainiste. Elle lit beaucoup et s’entretient longuement avec des amis qui s’impliquent déjà en politique. Mais le coup décisif est porté lors des élections fédérales du 2 mai 2011, alors que le Bloc Québécois subit une défaite écrasante.
Depuis lors, Catherine s’est intégrée peu à peu dans l’appareil gouvernemental, entre autres, à titre d’attachée politique au Cabinet du chef de l’opposition officielle, qui était à l’époque Pierre-Karl Péladeau. Catherine Fournier, un vent de fraîcheur sur le PQ et une inspiration pour les jeunes Québécois de plus en plus désabusés de la politique !
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1 commentaire
François Ricard Répondre
22 septembre 2016Le PQ doit se refonder. Et ce sont les jeunes qui pourront vraiment le faire.
Il faut faire place à ces jeunes: Catherine Fournier, martine Desjardins, Léo Bureau-Blouin. Il faut que ces jeunes s'impliquent et nous amènent à changer. Non seulement faisons-nous du sur-place mais nous reculons.
En 2017, nous devons nous donner un nouveau parti, un parti pour tous les québécois francophones.