Un seul port méthanier serait possible au Québec

Rabaska


La Presse Canadienne - La présidente et chef de la direction de Gaz Métro, Sophie Brochu, croit qu'un seul port méthanier pourra voir le jour au Québec à court terme.



Gaz Métro, qui est l'un des instigateurs du projet de terminal méthanier Rabaska à Lévis, souhaite que Québec l'autorise à aller de l'avant, comme il l'a fait pour le projet de Gros-Cacouna, pour qu'il soit en mesure d'avoir des discussions «de plein droit» avec les fournisseurs de gaz naturel.
Selon elle, deux terminaux méthaniers ne pourront coexister à court terme au Québec, compte tenu des difficultés d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié sur le marché international, des limites du marché au Québec et en Ontario, et des difficultés de transport.
Au cours d'une allocution devant les Manufacturiers et exportateurs du Québec, jeudi, elle a par ailleurs tendu la main aux groupes écologistes qui s'opposent vigoureusement au projet Rabaska.
Elle a soutenu que l'industrie ne pouvait s'attendre à ce que l'opinion publique endosse ses projets, aussi méritoire économiquement soient-ils, sans qu'elle en démontre ses avantages environnementaux et sociaux.
Le gouvernement du Québec n'a toujours pas confirmé s'il allait autoriser le projet Rabaska, mais selon certains, plusieurs indices laissent croire qu'il prendrait une décision en ce sens.
Jeudi, le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Claude Béchard, a par ailleurs confirmé un programme de conversion volontaire du mazout au gaz dont le montant pourrait avoisiner les 25 millions $.
Certains estiment que cette mesure pourrait servir à justifier une éventuelle décision d'autoriser le projet Rabaska.
Par ailleurs, le promoteur de Gros-Cacouna a annoncé qu'il retardait son projet de port méthanier de deux ans, compte tenu de la forte hausse des coûts de construction et parce aucun accord n'a encore été signé avec la Gazprom, le principal fournisseur de gaz naturel au monde.


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