Un putsch! Où ça?

Trop c’est comme pas assez.

Tribune libre

Le mot « putsch », d'origine suisse allemande, est équivalent du mot français « coup d’État » et est communément utilisé en français, plus rarement en anglais qui utilise la formule française ou sa version abrégée, « coup ».
Voici quelques extraits de la définition que donne Wikipédia d’un « coup d’État » ou d’un « Putsch » :
[…Un coup d’État est un renversement du pouvoir par une personne investie d'une autorité, de façon illégale et souvent brutale. On le distingue d'une révolution en ce que celle-ci est populaire. Le putsch est un coup d'État réalisé par la force des armes…] […D'un point de vue historique, et y compris dans l'époque contemporaine, le coup d'État a été l'un des moyens les plus fréquemment utilisés pour accéder au pouvoir…] […La technique de base du coup d'État consiste à s'emparer des organes centraux de l'État ou à les neutraliser, en occupant leurs lieux de fonctionnement qui sont aussi les lieux symboliques du pouvoir…] […Mais il ne suffit pas de s'emparer des organes centraux de l'État. Il faut aussi arrêter les gouvernants, faute de quoi il sera loisible à ceux-ci d'organiser une riposte…] […À l'occasion d'un coup d'État, un « vide » constitutionnel et institutionnel apparaît. Il est donc nécessaire, généralement, de régulariser ce vide en créant une nouvelle Constitution, permettant ainsi l'exercice d'un nouveau pouvoir constituant originaire…]
Depuis le début de ce que je nommerais « l’affaire Duceppe », certains n’ont pas cessé de parler de « putsch » et notre littéraire maison, M. Barberis Gervais, nous a « pondu » cette semaine sa « chronique d’un putsch raté », ajoutant du coup une couche de plus à mon exaspération face à l’enflure verbale et au surdimensionnement que l’on a voulu donner aux péripéties de cette « affaire » qui n’en est pas une.
Ou bien je suis sourd, ou bien je suis aveugle, auxquels cas je n’ai pu ni lire ni voir ce qu’aurait affirmé M. Duceppe et ai dû m’en tenir à ce qu’on m’a fait entendre, mais je n’ai de toute façon jamais entendu ce dernier annoncé qu’il était prêt à revenir en politique active comme chef du Parti québécois si le poste se libérait.
Que Louise Beaudouin se soit montrée intéressée par le retour de Duceppe en politique est une chose. Que Gilles Duceppe s’y soit montré intéressé en est une autre. Mais qu’il ait tenté un « putsch » pour y parvenir en est une tout autre.
Dans sa chronique, M. Barberis-Gervais écrit :
“Puis on apprend que Gilles Duceppe a parlé à Louise Beaudoin qui se montre intéressée par le retour de Duceppe en politique. Gilles Duceppe lui-même annonce qu’il est prêt à revenir en politique active comme chef du Parti québécois si le poste se libère. Il appelle Pauline Marois pour lui demander de réfléchir, qu’il s’en remettra à sa décision de rester ou non et qu’il s’en remet aux militants qui se réuniront fin janvier en conseil national. ”
Que de raccourcis ! Où et quand a-t-il annoncé qu’il était prêt à revenir en politique active comme « chef du Parti Québécois » ? On le lui a certes fait dire, mais lui ne l’a jamais déclaré publiquement ou ouvertement. Bien sûr que ceux qui désiraient son retour le souhaitaient. Il a toutefois fait montre de suffisamment de prudence pour ne pas précipiter les choses et a préféré attendre la suite des événements entourant la remise en question du « leadership » de Madame Marois.
Pour quelqu’un qui a pour ainsi dire réduit au minimum ses interventions publiques depuis la défaite du Bloc en mai 2011, on lui aura fait dire beaucoup de choses.
Je ne désire pas aller plus loin ans mon analyse des événements qui ont conduit au retrait de M. Duceppe.
L’essentiel tient pour moi dans l’enflure verbale et les proportions absurdes que prennent des événements comme ceux-là lorsqu’utilisés par leurs détracteurs pour leur faire dire n’importe quoi.
Me Pierre Cloutier, dont les nombreux et très éclairant envois à Vigile nous ont permis de comprendre le tracé du Parti Québécois depuis l994 a bien résumé la question aujourd’hui-même sur Vigile en réponse à M. Roger Kemp :
[…[2] Il n’y a pas eu de putsch au Parti Québécois, il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais. C’est complètement ridicule d’utiliser un tel terme et c’est odieux. Vous détournez le sens usuel des mots pour dramatiser la situation et essayer de faire passer Pauline Marois pour une martyre alors que cette dernière a fait pire en 2004 en n’exigeant rien de moins qu’une course à la chefferie pour prendre la place de Bernard Landry. ..]
À force de défendre l’indéfendable, on finit par devenir une caricature de soi-même. Comme l’affirme l’adage : “Trop c’est comme pas assez.”
Claude G. Thompson


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10 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    11 février 2012

    @ Nathalie Grogières
    Nous sommes d’accord, au mieux, le PQ formera un gouvernement minoritaire en siège et en voix. Ce ne sera pas que difficile pour lui, ni difficile que pour lui, cependant, là est le drame. Punir le PQ ne sera d'aucun secours à ce peuple. Si nous prétendons défendre la LIBERTÉ démocratique, on ne saurait en rester là et attendre que le PQ soit puni.
    Si nous nous contentons d'attendre, ce sera l’enfer de la continuité dictatoriale qui depuis 253 ans le livre à la GOUVERNANCE COLLABO d’un État démocratiquement ILLÉGITIME qui NIE la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple. RIEN QUE ÇA !
    Il nous faut donc RÉSISTER et lutter de toutes nos forces d’ici le déclenchement des élections vers la mi-avril, afin de LIBÉRER ce PEUPLE SOUVERAIN de la dictature de la GOUVERNANCE COLLABO de ses élites soi-disant souverainistes. Nous pouvons par exemple jurer ne pas voter pour des partis traitres qui refusent de placer au-dessus de leurs intérêts partisans le salut national démocratique de ce peuple et qui prévoient TOLÉRER la NÉGATION de la PRIMAUTÉ de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple. Il y a plusieurs manière de la tolérer, pas seulement prétendre au pouvoir, prévoir la défaite est tout autant cruelle trahison.
    Pour l’heure, nous sommes INCAPABLES de faire l’UNION de nos forces citoyennes parce que nous nous divertissons chaque jour avec toutes sortes de diversions IRRESPONSABLES. À commencer par celle qui s’est attaquée à Pauline Marois plutôt que de faire pression sur les vrais maîtres du jeu, à savoir, la députation qui a choisi de trahir ce peuple, choisi de fouler aux pieds la DÉMOCRATIE, en REFUSANT de s’ENGAGER à APPELER ce peuple à USER de ses PLEINS DROITS et POUVOIRS DÉMOCRATIQUES, capables d’INVALIDER sur SON territoire national du Québec TOUT État qui n’a pas obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI de la DÉMOCRATIQUE électorale et référendaire québécoise.
    C’est plus difficile de s’attaquer à une députation qu’à une cheffe de parti, mais c’est pourtant ce qu’il nous faut faire. La voie de la facilité et du pelletage par en avant ne nous sera d’aucun secours, ni à nous, ni à ce peuple.
    Si nous sommes INCAPABLES dans VIGILE.net par exemple, de la faire cette UNION citoyenne, chacun,e préférant agir seul ou en groupes restreints, comment être crédibles quand nous blâmons la députation de ne pas la faire cette indispensable UNION qu’il NOUS FAUT FAIRE. S'il est une certitude capable de contrer notre division, c'est celle-là : SEULE l’UNION des forces démocratiques de ce peuple est en mesure de lui permettre d’AGIR avec envergure et puissance dans l’État, quel qu’il soit ? Suffit de prévoir lui en donner l’occasion.
    Les putschistes du PQ ne la veulent pas cette UNION, ils veulent un PQ qui AGIT seul doté d’un Messie-Sauveur qui veut agir seul. QS de son côté non plus ne la veut pas. Que ce soit le PQ ou la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault, QS ne sera pas au pouvoir, ses partisans s’en fichent de la cause démocratique de ce peuple. À l’ON, pareil, on prétend qu’une autre victoire morale qui nous fait reculer de 40 ans sera salvatrice.
    Ce qui VOUE, sans état d’âme ce peuple à la TUTELLE dictatoriale qui NIE sa SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE, une claire TRAHISON politique.
    NOUS POUVONS changer cela en visant les bonnes cibles et en disqualifiant toute politique partisane électoraliste de tout parti qui prétend pouvoir AGIR seul, avec ou sans Messie-Sauveur, sans constituer sur la RAISON d'État DÉMOCRATIQUE une VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    C’est une bénédiction que Gilles Duceppe ne soit plus disponible comme Messie-Sauveur. Cet Acte manqué est salutaire. On aurait été bien mal pris si les putschistes avait pu réussir leur « Coup d’État ».
    Nous avons donc une deuxième chance de faire l’UNION de nos forces DÉMOCRATIQUES, il ne faudrait pas la gâcher cette fois en persistant dans la diversion, la démission fataliste, qui refuse de mettre au point un Programme COMMUN d’État capable d’emporter l’adhésion de ce peuple parce qu’il sera par nous reconnu comme plénipotentiaire détenteur des DROITS et POUVOIRS capables de RENVERSER à sa guise la DICTATURE d’OCCUPATION canadianisatrice du seul fait de la PROCLAMER par référendum INVALIDE puisqu’INCAPABLE d’obtenir le clair OUI de ce peuple.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 février 2012

    Vous avez tout à fait raison, Monsieur Thompson! Il est pitoyable de voir que les partisans du PQ/Marois ont besoin de s'inventer des drames qui n'existent pas, afin de faire valoir leur cheffe! Cela prouve que les propositions de leur parti n'ont rien pour intéresser les Québécois.
    Pour ma part, je n'ai pas l'intention de voter PQ, sauf si j'y suis obligée par les circonstances (absence de candidat pour ON, par exemple). Ainsi, si le PQ gagne, ce sera par défaut, et non parce que l'on croit en lui.
    Et de toute façon, s'il gagne, je pense qu'il sera minoritaire.
    Ce ne sera pas facile pour lui.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 février 2012

    M. Thompson, votre texte est extrêmement pertinent. Il y a définitivement enflure verbale, et, de vrais putschs, il n’y en a pas eu. Tout ça n’est que de la sale petite politique partisane. Ce n’est même plus de la ‘’partisannerie de parti’’ mais une guerre d’égos monstrueux à l’intérieur même d’un groupement politique en phase terminale et qui va beaucoup nuire au Québec. M. Barberis-Gervais avec ses continuelles références à ses putsch fumeux, entretient la braise et participe allègrement à la défaite de l’indépendantisme en semant inutilement la zizanie par ses paroles fielleuses. Pour quelqu’un qui prétend défendre Mme. Marois, on pourrait trouver mieux qu’une fermeture d’esprit notoire et une acrimonie débordante.
    Ivan Parent

  • Luc Archambault Répondre

    10 février 2012

    Cher Claude,
    Bien sûr qu'il y a eu tentative du putsch. Le nier ne sert à rien. Bien sûr que Gilles Duceppe s'est montré disponible, indirectement certes, mais ce qui n'a trompé personne. Le fait qu'il se dise ensuite non-disponible, démontre bien qu'il avait accepté de l'être, disponible pour prendre la tête du PQ après que la députation du PQ eut chassé Pauline Marois. Il a reculé d'une part parce que sa candidature était loin de faire l'unanimité, d'autre part parce qu'il ne pouvait mener de front la défense de son intégrité et son arrivée à la tête du PQ.
    Si le putsch avait pu réussir, ses partisans fêteraient leur victoire. Ils doivent admettre maintenant leur défaite, leur manque de préparation, leur amateurisme.
    Il ont juste choisi la mauvaise cible. Le problème ce n'est pas la cheffe, le problème c'est la politique endossée par la députation, celle de la GOUVERNANCE COLLABO, c'est la députation qui fait et défait les chef,fes. C'est donc elle la RESPONSABLE. La cible, c'est la politique en question et la députation qui la met de l'avant.
    Ce qu'il y a de bon dans ce revers des putschistes, c'est que cet épisode permet de rajuster le tir. Il est très avantageux que Gilles Duceppe ne s'installe dans les pantoufles de la GOUVERNANCE COLLABO du PQ qu'il endosse : c'eut été encore plus difficile de ROMPRE avec elle et avec l'isolationnisme partisan péquiste qui va de pair avec cette politique suicidaire d'un Québec soliTAIRE, que n'a jamais décriée Gilles Duceppe pour la bonne et simple raison qu'il l'a défendue en avril et qu'il la défend toujours. Rien ne permet de croire le contraire. On le croira quand il se commettra pour prendre acte de sa défaite du 2 mai. On est loin du compte.
    Il pense que la démocratie canadian « est ADMIRABLE ». Il s'est lancé dans la bataille sans préalablement faire l'UNION de nos forces notamment avec QS qui dans un tel cas d'UNION n'aurait pu appeler à voter NPIDI.
    Il faut désormais, AVANT les élections à Québec, la FAIRE cette INDISPENSABLE UNION NATIONALE DÉMOCRATIQUE. Voilà la cible. Il faut dénoncer tout ce qui s'en éloigne, tout ce qui nous en éloigne, et dénoncer au premier chef, l'électoralisme partisan du PQ, de QS et de l'ON. Celui qui fait s'affronter en pure perte les Pro-ceci et contre-cela.
    Si nous avions fait l'UNION de nos forces citoyennes visant la bonne cible, nous aurions pu gagner du temps. Qu'à cela ne tienne, tirons les leçons utiles et gouvernons-nous en conséquence pour ce proche avenir crucial qui précède la tempête électorale.
    D'aucun,es ont déjà concédé la victoire aux forces canadianisatrices et aux autruches. C'est une haute trahison contre le vouloir vivre DÉMOCRATIQUE de ce peuple.
    Ce n'est pas un changement de chef,fe qu'il nous fallait, et qu'il nous faut, c'est un renversement de paradigme, celui qui permet de ROMPRE avec la GOUVERNANCE COLLABO d'un État de DICTATURE d'OCCUPATION qui foule aux pieds la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce PEUPLE. Les soi-disant souverainistes nous proposent de tolérer encore et encore la NÉGATION des PLEINS DROITS et POUVOIRS DÉMOCRATIQUES de ce peuple condamnant à l'IMPUISSANCE son Autorité démocratique suprême sur SON sol et sous-sol national.
    Il est grand temps de ROMPRE avec le déni démocratique qui postule que ce peuple est IMPUISSANT et INCAPABLE. Ce sont ses élites prétendument LIBÉRATRICES qui se vautrent dans l'IMPUISSANCE sous tous prétextes démissionnaires.
    Ce peuple dispose de toute la PUISSANCE DÉMOCRATIQUE nécessaire capable de PROCLAMER INVALIDE tout État ILLÉGITIME, INCAPABLE d'obtenir le clair OUI de ce peuple.
    Il est encore temps de la faire cette UNION contagieuse et irréductible. Penser le contraire ne peut être, n'est, qu'une preuve d'incompétence démissionnaire, ou pire,qu'un fallacieux prétexte à l'immobilisme pour les opportunistes en tous genres, quand ce n'est pas tout simplement mépriser ce peuple au point de souhaiter la défaite parce qu'on est trop lâche pour engager le combat.
    Si nous sommes incapables d'exiger de la députation souverainiste qu'elle se soit VRAIMENT, comment penser être en mesure de RENVERSER la DICTATURE d'OCCUPATION actuelle pour la remplacer par un État VALIDE et DÉMOCRATIQUEMENT LÉGITIME ? Si nous en sommes incapables MAINTENANT, pourquoi en serions-nous capables demain ?
    C'est donc MAINTENANT qu'il faut AGIR, dans l'UNION de nos forces citoyennes. On y parvient quand on cesse de se laisser distraire par tout et son contraire, comme la présente querelle sur la réalité d'un putsch qui a visé la mauvaise cible.
    Pour la constitution d'une VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    CONTRE l'électoralisme isolationniste partisan et toutes ses manifestations navrantes, ici-même dans VIGILE.net.

  • Luc Archambault Répondre

    10 février 2012

    @ Jean-Claude Pomerleau
    Votre pari sera perdant quoiqu'il arrive.
    L'actuel Programme de soi-disant « gouvernance souverainiste » ne passe pas. Avec raison, il prévoit former un gouvernement à l'arraché qui ne pourra être que minoritaire. Il ne pourra donc, d'autant que c'est ce qui est prévu, que tolérer un État qui NIE la primauté EFFECTIVE de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple. RIEN QUE ÇA !
    Ce qui est INTOLÉRABLE et INADMISSIBLE !
    Au mieux donc, c'est la gouvernance de l'IMPUISSANCE, au pire, la même IMPUISSANCE. Dans tous les cas, ce peuple n'a pas d'alternative.
    Aucun parti à lui seul, le PQ pas plus que les autres, ne pourra AGIR seul avec envergure pour RENVERSER la DICTATURE d'OCCUPATION actuelle. Vous prônez un Québec soliTAIRE. Ça ne peut pas fonctionner.
    Seule une VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec est en mesure de battre la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault et MOBILISER 40% du vote souverainiste, dans la COHÉSION et la FORCE. Ce qui pourra être contagieux et sortir du champ du découragement et de la démission 20% du vote québécois souverainiste qui ne se déplace plus pour voter, laminé par la DIVISION que vous prévoyez tolérer.
    Le PQ sera au premier chef RESPONSABLE de la défaite de la MAJORITÉ, tout ça, parce que sa députation, sa direction, ses partisans REFUSENT de faire l'UNION des forces DÉMOCRATIQUES citoyennes et politiques de ce peuple, pour pouvoir former SEUL un autre GOUVERNEMENT COLLABO.
    Ça ne passe pas la rampe ! Plus tôt vous en convenez, plus tôt nous pourrons faire l'UNION des FORCES DÉMOCRATIQUES de ce PEUPLE. À défaut, ce sera la PRISE 2 du 2 mai 2011.
    Le Bloc a l'excuse de la surprise, le PQ n'aura pas d'excuse !

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2012

    @ Monsieur Pomerleau
    Vous me faites rire lorsque vous dites; allons- nous laisser encore notre état dans les mains des affairistes? Le PQ est un parti d'affairistes autant, sinon plus, que le PLQ et la CAQ. Comme vient de le dire, monsieur St-André, les Québécois ne voient plus aucune différence entre ces trois partis et je suis entièrement d'accord avec lui. Avec le Québec qui s'anglicise, l'immigration qui nous minorise davantage et avec le pillage de nos ressources naturelles aux mains des oligarques, je ne vois qu'une solution: une révolution par le peuple québécois pour le peuple québécois. Il faut se réapproprier notre état point à la ligne!
    André Gignac 10/2/12

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2012

    Message à J.C. Pomerleau
    Comme tu as répondu à côté de la question pour ploquer ton message publicitaire, moi aussi je vais le faire.
    Il y actuellement un moment historique non pas de permettre à ton ami Daniel Breton de devenir ministre provincial mais de faire l'indépendance.
    Le seul et vrai changement c'est l'indépendance de la patrie. Le reste c'est de la petite politique professionnelle provinciale de merde.
    Et on ne va pas, comme la majorité des péquistes l'ont fait dans le passé, envoyer aux calendes grecques la cause de l'indépendance nationale pour un plat de lentilles provincial.
    Si le PQ veut mettre le cap sur l'indépendance en se débarrassant de sa doctrine de gouvernance provinciale déguisée en gouvernance souverainiste, je serai le premier à me rallier et à faire la promotion active de l'union des forces souverainistes.
    Je l'ai d'ailleurs fait à plusieurs reprises ici même sur Vigile avec un projet de loi transitoire sur la nation québécoise, qui incluait aussi, soit dit en passant, une charte de l'environnement et des ressources naturelles, si chère aux écologistes.
    En ce qui me concerne, l'indépendance est la "première priorité". Le vrai changement il est là. Le reste passe après.
    Actuellement, je n'ai aucune raison de voter pour le PQMarois. Aucune.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2012

    Il n'y pas de différences entre le PQ, la CAQ ou le PLQ... C'est une des raisons pour laquelle le taux de participation diminue d'une élection à l'autre. Les Québécois ne voient pas de différences entre le PQ et le PLQ, et maintenant la CAQ. Au lieu de crier à la division du vote, les péquistes devraient réfléchir à comment se fait-il que les Québécois voient le PQ comme un vieux parti d'opportunistes et de carriéristes...
    Jean-Claude St-André
    Ancien député de L'Assomption

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    10 février 2012

    Les jeux sont fait et nous allons en élection avec Mme Marois. La question qui se pose maintenant est de savoir si nous allons refermer les rangs pour reprendre le pouvoir ? Ou si certains vont préférer diviser le vote au nom d'une lecture de la situation qui ne passe pas le test élémentaire de la réalité. Et laisser notre État aux mains des affairistes un autre mandaté.
    Le choix à faire sera lourd de conséquences compte tenue de la gravité de la situation.
    Selon un sondage interne du PLQ, le pouvoir est à porté de mains pour le Parti Québécois: (M Michel Hébert , chroniqueur JdeQ a reçu une Confidence d’un député: PLQ 30%, PQ 29% et CAQ 28%)
    http://blogues.canoe.ca/michelhebert/general/un-premier-vote-pour-le-pq/
    Va t on échapper le pouvoir parce que trop confus pour saisir l'occasion historique qui se présente. Il est là le débat.
    JCPomerleau

  • Henri Marineau Répondre

    10 février 2012

    Qualifier "l'affaire Duceppe" de putsch relève de la pure fabulation! Dans toute cette affaire, Gilles Duceppe a très bien senti qu'un vent de popularité soufflait en sa faveur pour prendre la direction du PQ et, en tant que politicien honnête, il aurait attendu, n'eût été des événements qui l'ont contraint à se retirer de la scène politique active, la tenue d'un congrès au leadership pour manifester ses véritables intentions.
    À mon sens, quand on se met à créer des mises en scène "sordides" pour redorer le blason de l'héroïne, c'est que la dite "héroïne" commence à manquer de talent pour continuer de jouer son rôle de façon adéquate...en bref, on entre dans le monde de la fantaisie burlesque du méchant "bonhomme sept heures" qui, avouons-le, ne fait plus peur à grand monde!