Contesta-Terre
Dans sa dernière chronique intitulée « Encore des mensonges?! »(1) l'économiste et chroniqueuse au Journal de Montréal, Nathalie Elgrably-Levy s'en prenait au Richard A. Muller, un physicien longtemps apprécié pour son scepticisme à l'endroit des résultats de recherche démontrant l'existence d'un réchauffement climatique d'origine anthropogénique. Pour bien comprendre cette attaque, il faut revenir quelques jours en arrière alors que le professeur Muller dévoilait les résultats des recherches menées par lui et son équipe de l'Université Berkeley.
Désignée sous le nom de projet BEST (2) (Berkeley Earth Surface Temperature), l'équipe de Muller, composé d'une dizaine de chercheurs et financé par diverses fondations (3), poursuivait divers objectifs notamment de réviser les données et les algorithmes utilisés dans l'étude des changements climatiques afin de détecter les erreurs d'analyse et d'améliorer les modèles existants. Au point de départ, Muller et son équipe présupposaient que les données démontrant le réchauffement climatique à la surface du globe étaient biaisées par certains phénomènes naturels ou physiques. Après deux années de recherche, ils écrivent :
« (...)we find that the global land mean temperature has increased by 0.911 ±0.042 C since the 1950s (95% confidence for statistical and spatial uncertainties). This change is consistent with global land-surface warming results previously reported, but with reduced uncertainty. (4) »
qui peut être traduit de la manière suivante :
(...) nous avons trouvé que la température moyenne globale a augmenté de 0,911 ±0.042 Celsius depuis 1950 (avec un intervalle de confiance de 95 %). Ce changement est similaire avec d'autres résultats relatifs au réchauffement global des températures à la surface tout en réduisant les incertitudes. »
Ces résultats ont vite fait l'objet de communication dans les médias dont certains se faisaient un grand plaisir de souligner que Muller, un climatosceptique reconnu, venait de changer de camps. Que cette « conversion » ait reposé sur une recherche apparemment rigoureuse n'importait guère dans ce débat opposant des intérêts divers. L'important demeurait la signification de cette conversion dans les disputes entourant l'existence des changements climatiques et le rôle des activités humaines dans ceux-ci. Dès lors, il fallait s'attendre que la découverte de l'équipe du BEST soulève l'ire et les critiques des milieux conservateurs et néolibéraux pour qui les changements climatiques, s'ils existent, sont tout au plus un phénomène naturel. Les critiques formulées par la climatologue Judith Curry (membre de l'équipe BEST) leur ont donné une occasion en or de le faire. C'est d'ailleurs sur celles-ci que repose, en grande partie la chronique de Madame Elgrably qui débute de cette manière :
« Connaissez-vous Richard Muller ? Il s'agit du physicien responsable du projet BEST (Berkeley Earth Surface Temperature), qui a récemment bénéficié d'une couverture médiatique internationale pour ses recherches relatives à la thèse du réchauffement climatique. M. Muller a d'ailleurs signé un texte dans le Wall Street Journal dans lequel il affirme qu'il n'existe plus aucune raison de douter du réchauffement, car les conclusions de son étude prouvent que ce phénomène est bien réel. »
Muller affirme bien cela, mais pas sans avoir pris le temps d'expliquer les buts poursuivis par cette recherche, la démarche retenue pour la faire et les résultats obtenus. Le texte en question est disponible en ligne sur le site du Wall Street Journal (5). Il nous apparaît toutefois important de souligner la conclusion du texte de Muller (6):
« Quand nous avons commencé notre étude, nous estimions que les sceptiques avaient soulevé des questions légitimes et nous ne savions pas ce que nous allions trouver. Nos résultats se sont avérés près de ceux publiés antérieurement par d'autres groupes. Nous pensons que cela démontre que ces groupes ont vraiment été très prudents dans leur travail, malgré leur incapacité de convaincre quelques sceptiques. Ils sont parvenus à éviter les biais dans leur sélection de données, l'homogénéisation ou toutes autres corrections.
Le réchauffement climatique est réel. Peut-être que nos résultats aideront à refroidir cette partie du débat climatique. Quelle part de ce réchauffement est occasionnée par l'homme et quels en seront les effets probables? Nous ne formulons aucune évaluation sur ces sujets. »
Muller laisse donc une bonne partie du débat entourant les changements climatiques ouverts; l'étude du BEST n'ayant tout simplement pas pour objet de questionner l'origine de ces changements, mais plutôt de questionner les données météorologiques à l'origine de cette thèse. Quoi qu'il en soit, cette reconnaissance d'un éminent climatosceptique dérange. Nathalie Elgrably-Levy fait d'ailleurs écho à ce dérangement en rapportant ce qui suit :.
« Or, voici que Judith Curry, une climatologue membre de son l'équipe, a fait des révélations embarrassantes. Selon elle, le professeur Muller induit la population en erreur, car les données qu'il a utilisées montrent au contraire l'absence de réchauffement depuis environ 13 ans. »
Comme bien des blogueurs niant l'existence de tels changements, la chroniqueuse du Journal de Montréal amplifie et transforme les critiques émises par la climatologue. D'une économiste enseignant aux Hautes Études Commerciales on se serait attendu, ici, à plus de rigueur. Dans un article du Huffington Post,(7) on peut d'ailleurs lire ce qui suit :
« The Associated Press contacted Curry on Sunday afternoon and she said in an email that Muller and colleagues "are not hiding any data or otherwise engaging in any scientifically questionable practice."
The Muller "results unambiguously show an increase in surface temperature since 1960," Curry wrote Sunday. She said she disagreed with Muller's public relations efforts and some public comments from Muller about there no longer being a need for skepticism. »
Ce qui peut être traduit librement par ceci :
L'Associated Press est entrée en contact avec Curry dimanche après-midi et elle a dit, dans un courrier électronique, que Muller et ses collègues "ne cachent pas de données ou n'engagent pas non plus dans des pratiques scientifiquement douteuses."Curry écrivait dimanche que « Les résultats de Muller montrent sans équivoque une augmentation des températures de surface depuis 1960 ». Elle disait qu'elle n'était pas d'accord avec les méthodes de relations publiques de Muller et ses commentaires publics voulant que nous avions plus besoin du scepticisme.
Pour une scientifique comme Curry qui s'est fait un devoir de cultiver le scepticisme, (8) sa critique à l'endroit de Muller n'est d'ailleurs guère surprenante. Elle précise d'ailleurs sa pensée, sur son blogue, où elle écrit :
« To set the record straight, some of the other sentiments attributed to me are not quite right, I will discuss these here.
Hiding the truth” in the title is definitely misleading, I made it pretty clear that there was uncertainty in the data itself, but the bigger issues are to analyze the data and interpret it. I made it clear that this was not a straightforward and simple thing to do.
I told Rose that I was puzzled my Muller’s statements, particularly about “end of skepticism” and also “We see no evidence of global warming slowing down.”
I did not say that “the affair had to be compared to the notorious Climategate scandal two years ago,” this is indirectly attributed to me. (...) There is NO comparison of this situation to Climategate. Muller et al. have been very transparent in their methods and in making their data publicly available, which is highly commendable. »
Qui traduit librement peut s'écrire ainsi
« Pour mettre les choses au clair, certains des sentiments qui me sont attribués ne sont pas tout à fait justes, je discuterai de ceux-ci ici.
Le titre “La dissimulation de la vérité” induit en erreur. J'ai précisé qu'il y avait des incertitudes dans les données elles-mêmes, mais le véritable problème c'est qu'il faut maintenant analyser ces données et les interpréter. J'ai précisé que ceci n'était pas quelques choses qui pouvaient être simples et directes à faire.
J'ai dit à Rose que les déclarations de Muller me rendaient perplexe, particulièrement celle “de la fin de scepticisme” et aussi “Nous ne voyons aucune évidence que le réchauffement climatique ralentit.”
Je n'ai pas dit que “l'affaire devait être comparée au tristement célèbre Climategate survenu il y a deux ans,” (...) Il n'y a AUCUNE comparaison avec cette situation. Muller et ses collaborateurs ont été très transparents dans leurs méthodes et en rendant leurs données publiquement disponibles. Ce qui est fortement louable. »
Le texte de madame Elgrably-Levy n'apporte pas ses nuances et continue sa critique du travail de Muller en ajoutant que le « Global Warming Policy Foundation, qui a étudié les données dont le projet BEST s'est servi, a appuyé les dires du professeur Curry. » Le problème comme nous venons de le démontrer c'est que les propos qu'elle prête à Judith Curry sont erronés. En ce qui a trait au Global Warming Policy Foundation, il est dépeint par plusieurs (9) comme un groupe de pression au financement occulte qui s'oppose à toutes politiques cherchant à mitiger les changements climatiques. On n’est loin d'une analyse indépendante menée pas des chercheurs qualifiés. Ce faisant les prémisses à l'argumentaire de la chroniqueuse semblent somme toute bien faibles. Ce qui ne l'empêche pas de poursuivre en écrivant :
« Normalement, un chercheur qui « déforme » la réalité ne mérite pas qu'on parle de lui. Mais ce cas est différent. Non pas parce que la nouvelle est importante en elle-même, mais bien parce qu'elle s'ajoute à la longue et triste liste d'erreurs, de demi-vérités et de mensonges entourant la question du réchauffement climatique.»
À son crédit, il faut reconnaître que le « petit échantillon » qu'elle fournit pour illustrer son propos soulève effectivement quelques questions. Elle prend toutefois des raccourcis tout en oubliant d'apporter quelques précisions importantes relatives aux faits rapportés dans son texte.
Par exemple, il est effectivement vrai que l'université des Nations-Unies (UNU-EHS) prédisait qu'il y aurait 50 millions de réfugiés climatiques en 2010. Toutefois, même si cette prévision n'a pas été validée il n'en demeure pas moins que notre planète compte de plus en plus de réfugiés climatiques. Par ailleurs, contrairement aux réfugiés qui se regroupent dans des camps, les réfugiés du climat sont moins visibles. Ce sont des personnes ou groupes qui sont obligés de se déplacer — de façon temporaire ou permanente — en raison de la dégradation de leur environnement qui ne leur permet plus de vivre normalement en sécurité ou de subvenir à leurs besoins.(10) Leur nombre est difficilement quantifiable étant donné qu'on peut aussi bien y retrouver les victimes d'une inondation que celles dont la maison a été détruite par un ouragan. Éventuellement, ces gens déménagent et cessent d'être des réfugiés.
Autre exemple, en ce qui a trait au niveau des eaux, diverses études stipulent que le phénomène est bien réel (11), bien que moins spectaculaire que le laisse croire la presse à sensation dont semble raffoler madame Elgrably-Levy. En outre, les mesures d'adaptation qui se multiplient, avec plus ou moins de succès, parviennent jusqu'ici à en limiter les effets pervers.
Ces diverses affirmations l'amènent à ressortir de boules à mites le fameux « climategate ».
« Finalement, n'oublions pas qu'il a été à maintes reprises démontré que le graphique en forme de bâton de hockey du climatologue Michael Mann est sans fondements, et que le scandale des courriels de l'Université d'East Anglia a révélé que des chercheurs avaient manipulé des données pour prouver la thèse du réchauffement. »
Ce qu'elle ne mentionne pas c'est que les enquêtes (il y en a eu six au total) exhaustives menées sur les allégations à l'origine du climategate concluaient toutes qu'il n'y avait aucune évidence de conduite frauduleuse ou malveillante de la part des scientifiques concernée (12). Tout au plus, le rapport Muir-Russell (13) reprochait aux chercheurs de l'Université d'East Anglia de manquer de transparences. Le consensus scientifique relativement à l'existence des changements climatiques n'a par ailleurs jamais été remis en question lors de ces enquêtes. Pour Elgrably-Levy omettre ces faits n'est toutefois pas suffisant et comme elle veut démontrer hors de tout doute qu'on ne doit pas faire confiance aux scientifiques qui constatent l'existence d'un réchauffement climatique, elle poursuit avec ce qui suit :
« En matière de climat, le manque d'éthique et la malhonnêteté ne sont pas des cas isolés. Ottmar Edenhofer, un membre influent du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), a avoué que la véritable préoccupation de l'ONU est de redistribuer la richesse à travers des politiques environnementales. Voilà qui explique sans doute l'alarmisme injustifié qu'on tente de nous communiquer. »
Citée hors contexte, comme ici, cette déclaration laisse en effet planer un parfum de complot autour des activités du GIEC. Pourtant, lorsque reprises dans son cadre (14), les paroles de l'économiste allemand prennent un autre sens.
« (NZZ AM SONNTAG): The new thing about your proposal for a Global Deal is the stress on the importance of development policy for climate policy. Until now, many think of aid when they hear development policies.
Ce qu'il y a de nouveau avec votre offre d'entente globale c'est l'accent mis sur l'importance des politiques de développement pour les politiques climatique. Jusqu'à présent, plusieurs pensent à l'aide financière quand ils entendent parler de politiques de développement.
(OTTMAR EDENHOFER, UN IPCC OFFICIAL): That will change immediately if global emission rights are distributed. If this happens, on a per capital basis, then Africa will be the big winner, and huge amounts of money will flow there. This will have enormous implications for development policy. And it will raise the question if these countries can deal responsibly with so much money at all.
Cela changera immédiatement si des droits d'émission globaux sont distribués. Si ceux-ci sont établis par personne, l'Afrique en sera la grande gagnante et d'énormes sommes d'argent couleront vers elle. Ceci aura de grandes implications sur les politiques de développement. Cela soulèvera même la question consistant à savoir si ces pays peuvent agir de manière responsable avec autant d'argent.
(NZZ): That does not sound anymore like the climate policy that we know.
Cela ne ressemble pas du tout aux politiques climatiques que l'on connait
(EDENHOFER): Basically it’s a big mistake to discuss climate policy separately from the major themes of globalization. The climate summit in Cancun at the end of the month is not a climate conference, but one of the largest economic conferences since the Second World War. Why? Because we have 11,000 gigatons of carbon in the coal reserves in the soil under our feet — and we must emit only 400 gigatons in the atmosphere if we want to keep the 2-degree target. 11,000 to 400 — there is no getting around the fact that most of the fossil reserves must remain in the soil.
Essentiellement c'est une grande erreur de discuter des politiques climatiques séparément des thèmes majeurs de la mondialisation. Le sommet climatique de Cancún prévu à la fin du mois n'est pas une conférence climatique, mais une des plus grandes conférences économiques depuis la Seconde Guerre mondiale. Pourquoi? Parce que nous avons 11,000 gigatonnes de carbone dans les réserves de charbon dans le sol contenu sous nos pieds — et nous devons émettre seulement 400 gigatonnes dans l'atmosphère si nous ne voulons pas dépasser la cible des 2 degrés C˚― de 11,000 à 400 — il ne fait aucun doute que la plupart des réserves fossiles doivent rester dans le sol.
(NZZ): De facto, this means an expropriation of the countries with natural resources. This leads to a very different development from that which has been triggered by development policy.
De facto, cela signifie une expropriation des pays possédant des ressources naturelles. Ceci en mène à un développement très différent qui a été déclenché par la politique de développement.
(EDENHOFER): First of all, developed countries have basically expropriated the atmosphere of the world community. But one must say clearly that we redistribute de facto the world’s wealth by climate policy. Obviously, the owners of coal and oil will not be enthusiastic about this. One has to free oneself from the illusion that international climate policy is environmental policy. This has almost nothing to do with the environmental policy anymore, with problems such as deforestation or the ozone hole. »
Tout d'abord, les pays développés ont essentiellement exproprié l'atmosphère de la communauté internationale. Mais il faut dire clairement que nous redistribuons de facto les richesses du monde par les politiques climatiques. Évidemment, les détenteurs de charbon et de pétrole ne seront pas enthousiasmés par cette idée. On doit se libérer de l'illusion que les politiques climatiques internationales sont des politiques environnementales. Désormais, ceci n'aura presque rien à faire avec la politique environnementale les problèmes comme le déboisement ou le trou dans la couche d'ozone.
L'entrevue portait donc sur le projet qui consistait à établir une bourse du carbone. On se rappellera qu'il s'agit, par cette structure, d'imposer à chaque pays une limite relative à ses émissions de gaz à effet de serre (GES) ainsi qu'un mécanisme permettant ensuite aux pays qui produisaient le moins de GES de vendre leurs crédits aux pays qui avaient écoulés les leurs. Or, comme les pays en développement sont ceux qui produisent le moins de GES, les crédits qui leur seraient alloués pourraient être échangés ou revendus d'où l’enrichissement décrit par Edenhofer. À la lueur de ce qui précède, on peut se demander où sont, dans tout cela, le manque d'éthique et la malhonnêteté décriés par Elgrably-Levy. La réponse à cette question est des plus évidente...
À l'instar de madame Elgrably-Levy, il semble donc pertinent de se demander pourquoi les balivernes dont certains nous abreuvent n'éveillent pas davantage notre indignation ? Il y a également lieu de se demander pourquoi nous sommes si tolérant face à pareille propagande.
Un mensonge est un mensonge et le fait qu'il provienne d'une « économiste » ne devrait pas le rendre plus acceptable!
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(1) Source : http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/nathalieelgrablylevy/archives/2011/11/20111103-084300.html
(2) http://berkeleyearth.org/study.php
(3) Dont la Charles G. Koch Charitable Foundation crée par les fils de Fred C. Koch, le fondateur des Industries Koch un conglomérat gazier et pétrolier et la Fund for Innovative Climate and Energy Research créé par Bill Gates (source: http://berkeleyearth.org/donors.php
(4) http://berkeleyearth.org/Resources/Berkeley_Earth_Averaging_Process.pdf (page 2)
(5) http://online.wsj.com/article/SB10001424052970204422404576594872796327348.html
(6) When we began our study, we felt that skeptics had raised legitimate issues, and we didn't know what we'd find. Our results turned out to be close to those published by prior groups. We think that means that those groups had truly been very careful in their work, despite their inability to convince some skeptics of that. They managed to avoid bias in their data selection, homogenization and other corrections.
Global warming is real. Perhaps our results will help cool this portion of the climate debate. How much of the warming is due to humans and what will be the likely effects? We made no independent assessment of that.
(7) http://www.huffingtonpost.ca/2011/10/31/richard-muller-global-warming-skeptic-study_n_1066788.html
(8) À ce propos, je vous invite à lire : http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=climate-heretic
(9) Voir notamment http://www.sourcewatch.org/index.php?title=Global_Warming_Policy_Foundation et le http://www.guardian.co.uk/environment/2011/oct/21/lord-lawson-global-warming-errors
(10) http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9fugi%C3%A9_%C3%A9cologique
(11) Voir notamment http://www.sciencemag.org/content/307/5716/1769.short et http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/esp.3290200103/abstract
(12) Voir à ce propos le texte de Francois Cardinal paru dans La Presse du 27 novembre 2009 http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/francois-cardinal/200911/27/01-925730-le-climategate-un-reel-scandale.php ainsi que le rapport du gouvernement américain sur le sujet http://wwwp.dailyclimate.org/tdc-newsroom/2011/08/feds-clear-climategate-scientist
(13) http://www.cce-review.org/pdf/FINAL%20REPORT.pdfe
(14) Cette citation est tirée d'un site d'information allemand. On peut lire le texte intégral sur : http://www.nzz.ch/nachrichten/politik/schweiz/klimapolitik_verteilt_das_weltvermoegen_neu_1.8373227.html
L'article a toutefois été traduit et repris en entier sur plusieurs sites américains . La traduction utilisé provient d'un site défendant les idées de la droite : http://www.thenewamerican.com/world-mainmenu-26/europe-mainmenu-35/5253-un-official-admits-cap-and-trade-is-wealth-redistribution
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