Ainsi, des féministes québécoises veulent changer les règles des jeux de cartes afin que le roi n’ait pas plus de valeur que la reine.
Wow.
Tout un combat à mener !
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais quand t’es rendu à t’en prendre aux règles d’un jeu de société, c’est le signe que tout va bien.
C’est quoi, la suite ?
Faire le tour des boulangeries et bannir les pets de sœur, les doigts de dame et les religieuses ?
UN COMBAT COURAGEUX
Je me demande ce que les Iraniennes qui pourrissent en prison pour avoir refusé de porter le voile pensent de ce combat mené avec grand courage, il faut le dire, par les féministes québécoises.
Je suis sûr que ça les touche profondément. Qui sait ? Elles sont peut-être même jalouses.
« Merde, oui, les cartes, on aurait dû y penser ! Ah ! Quelle honte, nous sommes là, à vouloir montrer nos cheveux en public, alors que les petites Québécoises, elles, sont obligées de respecter des règles sexistes lorsqu’elles jouent au poker ! »
Et que dire des fillettes africaines qui se font exciser... Oui, elles souffrent. Mais savent-elles que le 8 mars dernier, à l’espace Sid Lee, la mairesse de Montréal a bravé le froid pour participer à un tournoi d’équité-poker destiné à lutter contre les préjugés sexistes ?
Oui, madame !
La mairesse n’a pas hésité deux secondes, oh que non !
Elle s’est pointée en personne et a osé défier des règles vieilles de plusieurs siècles !
C’est ce qu’on appelle avoir du cœur au ventre.
Aujourd’hui, on se bat pour que la reine et le roi aient la même valeur dans les jeux de cartes.
Demain, lorsqu’on aura réglé une bonne fois pour toutes ce problème épineux (ça peut prendre des années, les résistances du patriarcat québécois étant ce qu’elles sont), on se battra pour que les jeunes filles ne se fassent pas coudre les lèvres vaginales à six ans.
Une chose à la fois !
UN PARADIS POUR LES FEMMES
La maison du voisin est en feu, les gens se jettent par les fenêtres pour échapper aux flammes, et on se plaint parce que notre connexion internet est lente...
À entendre certaines féministes, le Québec est un véritable enfer pour les femmes.
Oui, il reste encore certains ajustements à faire. Mais peut-on saluer le chemin parcouru au lieu de déchirer notre blouse à tout bout de champ ?
Posez la question aux immigrantes qui ont choisi de s’installer chez nous : le Québec est l’un des endroits où il fait le mieux vivre pour les femmes.
C’est ici où l’on trouve les hommes les plus roses au monde.
Tellement que certaines femmes excédées par la timidité des hommes québécois vont dans le Sud pour se faire flirter !
Les filles québécoises peuvent devenir astronautes, ingénieures, premières ministres, rien ne les empêche.
En fait, tous les spécialistes vous le diront, ce ne sont pas les filles qui décrochent à l’école. Ce sont les gars.
Non seulement décrochent-ils en masse, mais ils décrochent dans l’indifférence générale parce qu’ils ont le malheur d’appartenir au sexe dit « fort ».
Mais cela, personne ou presque n’en parle...