Un combat pour notre affirmation linguistique, sociale et nationale

Tribune libre

Il nous reste encore quelques jours pour affiner notre plan de campagne. Ne croyons surtout pas que la victoire peut nous échapper. Oui! Le Parti québécois, son équipe, nous représentera à l’Assemblée nationale et formera un gouvernement majoritaire.
Qui sont nos adversaires? D’abord le doute de soi. Et c’est celui auquel il faut s’attaquer de prime abord. Tous ceux et toutes celles qui viennent nous entretenir, ici même, sur Vigile ont su, au fil des jours, nous démontrer, noir sur blanc, la légitimité de notre combat. Nous fournir un argumentaire qui emporte l’adhésion. Et c’est avec cette forte conviction qu’il nous faut faire avancer le char de notre émancipation nationale.
Quoi d’autre? Nous avons, en face de nous, trois partis provinciaux et trois partis fédéraux qui nous cherchent noise. Bien! Le Parti libéral du Québec constitue le plat de résistance. Il doit son existence présente à la composition de son électorat, composé en grande majorité d’anglophones et d’assimilés, d’une caisse électorale garnie, au fil des ans, par des manœuvres douteuses, et par des députés-es qui servent de prête-noms à une oligarchie financière puissante qui désire continuer à s’enrichir au détriment de la population québécoise.
La Coalition Avenir Québec, issue des intrigants Bouchard, Sirois et Legault, des affairistes de première, dont la réputation n’est plus à faire, l’un voulant s’enrichir avec ses stock-options dans l’industrie d’extraction du gaz de schiste, l’autre avec les terres agricoles et le dernier jouant le prête-nom à un consortium d’hommes et de femmes d’affaires désirant devenir les nouveaux oligarques québécois. Ce Legault, celui-là même qui siégeait sur le conseil d’administration de Provigo et qui n’a pas su conserver la propriété de ce fleuron de l’industrie dans le giron québécois, nous la joue comptable agréé et cherche à nous enfirouaper avec son désir de gouverner le Québec comme une compagnie d’aviation. Et c’est celui-là même qui cherche à démanteler Québecor.
Québec Solidaire, le parti des rêveurs, de la petite madame d’Outremont et du médecin moudjahidine, qui a su faire un amalgame entre l’islamo-gauchisme et le communisme. Beaucoup d’esbrouffe pour un parti fédéralo-souverainiste! Des contradictions dans le discours et des pratiques désuètes, qui relèvent de la pensée magique.
Le Parti libéral du Canada, représenté par un guignol de première, le dénommé Justin Trudeau, un être insipide, manquant d’envergure politique et qui s’est fait connaître par ses sparages médiatiques à la Jackass (le mot jackass est un mot d’argot anglais pouvant se traduire en français par «niais», «bougre d’âne» ou «crétin»), cette émission de télévision américaine plaisant aux jeunes. Il est en concurrence, non pas avec Harper ou Mulcair, mais bien avec Ben Mulroney, le fils de Brian, que l’on voit, lui aussi, à la télévision.
Le Nouveau Parti démocratique, avec Mulcair et toute la mouvance gauchiste anglophone, parti centralisateur full canadian, qui cherche à faire une percée au Québec en taisant ses orientations fédéralisantes.
Harper et sa gang de «preachers» protestants, qui nous parlent économie et jobs, tel un mantra, alors que nous savons très bien qu’«économie» rime avec impôts et taxes et «jobs» avec ceux et celles qui vont payer ces mêmes impôts et taxes. Il existe une forte opposition entre notre modèle québécois et celui bien canadien de ce vendeur de pétrole, qui croit faire du «nation building» avec les pipelines, comme autrefois on le faisait avec les chemins de fer.

Voilà pour les principaux protagonistes qui désirent notre défaite! On n’oublie pas les porte-queues que sont les journalistes de Gesca et de Radio-Canada-Canadian Broadcasting Corporation et qui servent de courroies de transmission du message des personnages qui s’affairent dans ces partis, tout comme les firmes de sondage qui cherchent à influer sur l’opinion publique en nous livrant des sondages-bidon. Bien!
Maintenant! Que nous reste-t-il à faire? On en revient aux fondamentaux. Il y a 80 000 membres au Parti québécois. Il serait peut-être temps de les mobiliser. C’est un combat politique! D’une acuité jamais vue auparavant. Avec comme mot d’ordre : à la fin de l’envoi, je touche!


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2 commentaires

  • Francis Déry Répondre

    20 mars 2014

    «Québec Solidaire, le parti des rêveurs, de la petite madame d’Outremont et du médecin moudjahidine, qui a su faire un amalgame entre l’islamo-gauchisme et le communisme. Beaucoup d’esbrouffe pour un parti fédéralo-souverainiste ! Des contradictions dans le discours et des pratiques désuètes, qui relèvent de la pensée magique.»
    Amir vient d'une famille communiste. Son frère était membre des Moudjah-ed-din El Khalq, qui est une secte communiste anti-islamique (avec un culte de la personnalité du leader).
    Il faut ajouter une inspiration de MeinKampf avec son slogan affiché sur sa porte :

    Si Amir s'est mis à côtoyer des imams et des islamistes, c'est de l'entrisme au même titre que QS fait avec les indépendantistes ou avec Projet Montréal ou le Parti Vert : hacker des ressources et saper l'action des autres.

    Je n'aime pas l'expression "petite madame d’Outremont".
    Changez-la pour "petite maoïste bourgeoise d’Outremont".
    Ben Mulroney a choisi le showbusiness et il est le copain de Justin Trudeau. Pas de compétition entre eux.
    Harper parle pétrole, Alberta, et Israël.
    Mulcair parle "environnement", Canada et Israël.

  • arseneault andre Répondre

    20 mars 2014

    Très bien illustré votre texte.