Un arbre est tombé
Du haut de son imposante stature
Un de ces beaux matins d’automne
L’espace qu’il occupait par lui sécurisé
Bien droit au dessus des vagues des vents
Qui balancent ses pareils dans tous les sens
Il est tombé sans plier l’échine
Oh! C’était beau à voir
Tant de puissance qui se couche
D’autres s’élèveront pour occuper l’espace dégagé
On voudra lui être digne, on voudra le dépasser
Si de loin on perd un repère
De près on entre dans sa continuité
Pierre Falardeau (1946-2009)
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé