Trump accuse les médias d'être «l'ennemi du peuple»

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Trump a raison : les médias délirent totalement sur d'innombrables sujets

Le président Trump a de nouveau accusé les médias d'avoir couvert de manière partiale l'enquête russe menée par le procureur Mueller, les qualifiant d'«ennemi du peuple» et de «véritable parti d'opposition».



«Pendant deux ans (les médias grand public) ont poussé ce délire de la collusion russe, alors qu'ils savaient qu'il n'y avait pas de collusion. Ils sont vraiment l'ennemi du peuple et le véritable parti d'opposition», a tweeté M. Trump deux jours après la publication du rapport du procureur spécial Robert Mueller, qui a conclu à l'absence d'éléments pour prouver une entente de Donald Trump avec la Russie.


Le milliardaire républicain a l'habitude d'utiliser l'expression «ennemi du peuple» pour qualifier les médias, les accusant de couvrir sa présidence de manière défavorable.


Depuis que le rapport Mueller a été rendu public, Donald Trump se montre satisfait mais aussi revanchard.




La porte-parole de la Maison-Blanche a d'ailleurs fait écho aux sentiments de son patron, en proposant un concours sarcastique destiné aux partisans du président. Sarah Huckabee Sanders a en effet tweeté un tableau éliminatoire parodique identifiant «les ennemis en colère et hystériques» de Donald Trump, et demandant au public de couronner celui qui «s'est trompé de la manière la plus embarrassante» à propos des conclusions du rapport Mueller.


«Il y a beaucoup de gens qui ont fait des choses vraiment terribles, je dirais même des choses qui relèvent de la trahison contre notre pays», a-t-il lancé lundi. «Il faudra se pencher sur leur cas», a-t-il menacé.  


Le rapport du procureur Mueller, après près de deux ans d'enquête, disculpe M. Trump et son entourage de collusion avec la Russie, selon un résumé du document publié dimanche. Cependant, il «n'exonère pas» le président de l'accusation d'entrave à la justice dans cette affaire.



L'enquête sur une possible collusion entre Moscou et la campagne Trump en 2016 a longtemps été une épine dans le pied du président américain, faisant même planer l'ombre d'une destitution.  




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