Tout croche (2)

Noël et Jour de l'An - 2010- 2011

[Situations (seuls les noms ont été changés)->23847]
TRADITIONS
Le fait d’être à Montréal n’empêchent pas Bouziane, Salim et Hanna de célébrer la grande fête de l’Aid El Kebir et de faire égorger, pour l’occasion, un mouton. Cette fête, expliquent-ils, c’est comme votre Noël.
Fêter Muharram, c’est-à-dire le nouvel an musulman, loin de sa famille et de son pays, rend Aïda nostalgique.
Les politiciens Canadiens et Québécois du Québec et quelques autres hurluberlus renoncent au traditionnel Joyeux Noël et optent pour Joyeuses Fêtes qu’ils croient inclusif.
Dans la carte de Noël qu’ils font parvenir à leurs membres, le CA et le personnel de l’UNEQ souhaitent à tous un Joyeux temps des fêtes.
Cette année encore, Bachira qui est Algérienne et musulmane décore un sapin pour Noël. Mes enfants, dit-elle, adorent cette fête.
Devi, qui est Indienne et hindoue, célèbre elle aussi Noël en famille.
Jamel qui est Marocain et musulman souhaite un Joyeux Noël à tout le monde.
Invitée à partager un repas communautaire pour souligner Noël, Naïma s’abstient de consommer toute nourriture. Elle ne mange que des aliments halals.
On informe Suzanne qu’elle doit éviter de boire de l’alcool devant les personnes musulmanes.
LANGUE
Ilona vient de Hongrie. Son mari est Canadien (anglais). Ils songent à envoyer leurs deux enfants dans une école de la CSDM.
Christine et Jean-François sont Québécois. Ils comptent inscrire leurs enfants dans une école privée du réseau anglais.
Denise et Jacques ont élevé leurs filles en anglais. L’une d’elles travaille à McGill University et l’autre, qui est architecte, vit aux États-Unis.
Évelyne a épousé un Canadien. Étant donné qu’elle maîtrise mieux l’anglais que lui le français, ils se parlent en anglais. Les enfants du couple, qui portent tous des prénoms anglais, en font autant. Les beaux-parents d’Évelyne, qui sont nés au Québec, ne connaissent pas un mot de français.
Une Française se plaint à Liza de ne pas comprendre les Québécois quand ils parlent et qu’elle préfère s’adresser à eux en anglais.
Après un entretien téléphonique, qui se déroule en français avec une employée de la banque Laurentienne, cette dernière demande à Monique dans quelle langue elle souhaite recevoir sa correspondance. C’est l’usage.
Selon les rumeurs, JEUNESSE J’ÉCOUTE, s’apprêterait à se départir de son service en français.
À dix jours de Noël, Antoine Rioux se suicide. Ce Québécois au service d’une grande entreprise de communication avait la jeune trentaine.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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4 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    20 décembre 2009

    «Une Française se plaint à Liza de ne pas comprendre les Québécois quand ils parlent et qu’elle préfère s’adresser à eux en anglais...»
    Ça, c'est ce que j'appelle une tarte!
    Quant à Jeunesse J'écoute, qui vous dites, songerait à mettre fin à l'offre de ses services en français... Comment peut-il même en être question? C'est un service pour tous les jeunes Québécois qui vivent des difficultés personnelles; pas seulement pour les jeunes de l'ouest de l'île de Montréal! Je n'en reviens pas!
    Quant au fait de souhaiter de Joyeuses Fêtes... Voyez-vous, moi, j'avais pris l'habitude de le dire, à l'arrivée de la période de congé des Fêtes, signifiant que je souhaitais non seulement un joyeux Noël, mais une bonne et heureuse nouvelle année, également, à des personnes que je ne reverrais pas avant janvier... Mais merci d'avoir attiré mon attention sur la nuance qui mérite d'être faite.
    Ainsi, je vous souhaite sincèrement, un joyeux Noël ET une bonne et heureuse année 2010!
    Et que ceux que ça offense, pour des motifs religieux ou autres, aillent se faire f-----!

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2009

    Ces jeunes immigrants ignorants et formatés, et sans doute de familles bien nanties dans le pays qu'ils ont quitté, savent-ils qu'il existe dans toutes les langues, différents niveaux de langage? Et la langue anglaise n'y échappe pas. En Angleterre même, il y a le cockney; aux USA, de l'amerloche. Les Anglais d'Angleterre se plaignent que la langue de Shakespeare est en voie de disparition, banalisée par l'anglo-américain dont ces jeunes sont si friands.
    Il est un fait cependant que depuis quelques décennies, depuis la soviétisation du Québec, la langue française a subi un nivellement pas le bas. Nous avions cru bien naïvement que la création du MEQ dans les années soixante aurait pour effet de hausser le niveau de langage des Québécois. Mais qui s'est soucié de cela??
    Et s'il s'agit de jeunes Français, je crois qu'ils n'ont pas de leçons à donner à qui que ce soit, d'autant plus que beaucoup d'entre eux étudient ici à nos frais.
    Il y a des limites à tout.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2009

    Bonjour,
    Nos politiciens sont complètement déconnectés de la réalité et ça se réflète dans la réalité de tous les jours. Ils sont, en plus, incapables de prendre position sur les sujets brûlants d'actualité comme le multiculturalisme, les accommodements raisonnables, la laïcité, le français qui fout le camp au Québec etc...Pas surprenant que ce soit devenu le bordel au Québec! Mettez-moi ça dehors ce gouvernement insignifiant! Charest a perdu le volant ça fait longtemps; il est sur le "top" dans le champ!
    Qu'attendent les gens pour s'en débarrasser? Il gouverne pour la minorité "CANADIAN" du West Island et ses assimilés. Si nous nous respections, nous lui indiquerions la porte de sortie tout de suite mais connaissant les Québécois, nous allons tolérer, tolérer et tolérer! Maudit qu'on est donc du bon monde au Québec mais moi je deviens de plus en plus intolérant! Il y a une limite qu'on ne doit pas dépasser calvaire! Prenez-vous en main, qu'attendez-vous?
    André Gignac le 20-12-09

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2009


    «Pour les élèves, parler français, c'est une honte, dit un enseignant. Ils trouvent que les Québécois parlent mal et que c'est un peuple de concierge.
    «En 1975, juste avant l'adoption de la loi 101, seuls 1281 élèves sur un total de 52,580 fréquentaient une école française, soit à peine 2,5 de la clientèle totale de la commission scolaire. Aujourd'hui, ce pourcentage a grimpé à 42 p. cent: des 31 412 élèves de la CEPGM, 13 233 fréquentent le secteur français.
    «Ils trouvent que la culture québécoise est épouvantable et qu'on parle mal, dit Marie-Andrée, un professeur d'histoire de secondaire 111 à l'école Outremont. Ils sont antipéquistes et antinationalistes. Pour eux, on est des frogs.
    «Ils manifestent un refus global de la culture québécoise francophone de souche", conclut-elle.
    «En français écrit, par exemple, les résultats sont désastreux. Lors des épreuves du ministre en juin 1994, 35,7 p. cent seulement des élèves de secondaire V de l'école Mont-Royal ont réussi leur examen alors que le taux de réussite est 67,3 p. cent pour la CEPGM et de 85,4 p. cent pour l'ensemble de la province ." (La Presse, Michèle Ouimet, 15-4-95)