Une importante alliance faisant la promotion de la sécurité de l'Europe a critiqué le Canada pour avoir ouvert la porte à l'utilisation d'informations ayant pu avoir été obtenues par la torture.
Des notes de breffage et des échanges par correspondance récemment divulgués démontrent que l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a écrit au représentant du Canada au sein du regroupement pour exprimer ses inquiétudes à propos de cette politique.
Le Canada fait partie de cette alliance de 57 pays, qui se décrit comme la plus importante organisation régionale en matière de sécurité, et qui travaille pour la paix, la démocratie et la stabilité en faveur de plus d'un milliard de personnes.
Ottawa a répondu à la lettre datée de février 2012 en se lançant dans une défense passionnée de sa politique de partage d'informations en tant que réponse de principe contre le terrorisme et d'autres menaces de nature sécuritaire.
Les craintes de l'OSCE sont apparues dans des documents lourdement caviardés que La Presse Canadienne a obtenus en vertu l'aide de la Loi sur l'accès à l'information.
Bien que la lettre de l'organisation adressée à l'ambassadeur canadien de l'époque à l'OSCE soit entièrement noircie, un porte-parole du bureau des droits de l'homme de l'organisation, à Vienne, a détaillé ces craintes à La Presse Canadienne.
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