Malgré sa promesse ferme faite en campagne électorale, la nouvelle mairesse de Montréal, Valérie Plante, a déposé un budget qui prévoit pour 2018 des augmentations de taxes dépassant l’inflation, imposant aux Montréalais des hausses moyennes de 3,3 %. Une décision qui a soulevé un tollé de contestations tant dans l’opposition à l’hôtel de ville qu’auprès de l’ensemble des maires des villes de banlieue.
De son côté, la mairesse demeure inflexible et répète qu'elle a respecté sa promesse de ne pas augmenter les taxes au-delà de l’inflation., tout en concédant qu’elle aurait dû informer la population montréalaise que la Ville avait l’intention d’augmenter la taxe de l’eau, gelée depuis 2013, au cours de sa campagne électorale. « La taxe de l’eau, au-delà de l’avoir mal expliquée – parce que j’entends le message des Montréalais –, j’aurais pu faire comme mon prédécesseur et refiler la facture dans les arrondissements et couper dans les services », lance Mme Plante.
Un argumentaire qui n’a pas l’heur de calmer le mécontentement populaire, notamment Pierre Pagé du groupe citoyen Montréal pour tous qui presse l’administration Plante-Dorais de reculer au sujet des hausses de taxes. « Ce n’est pas une question de chiffres, c’est une question de lien de confiance. On fait un appel pour que la mairesse n’endommage pas ce lien de confiance ».
Quoi qu’il en soit, la « lune de miel » entre l’exubérante Valérie Plante et ses supporters qui a débuté lors de sa victoire comme mairesse de Montréal « en a pris pour son rhume » avec ce premier budget… Reste à voir si le « lien de confiance » avec la population continuera de s’effriter davantage ou si le « sourire » de Valérie viendra à son secours en réussissant à exercer son charme à nouveau!
Henri Marineau
Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé