Syrie: la guerre sale menée par les médias mainstream

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Le journalisme en prend pour son grade

Après la prise d'Alep par les forces gouvernementales, les médias mainstream sont très préoccupés par l'opposition modérée et le nombre de civils morts pendant l'opération.

Après la libération de la ville d'Alep, les journalistes mainstream semblent être beaucoup plus intéressés par le sort de « rebelles modérés » innocents que par les actions menées par Assad et Poutine. Les terroristes, quoiqu'il en soit, sont de bons gars, l'essentiel étant qu'ils continuent de lutter contre Assad et Poutine : telle est l'impression faite par la lecture des médias italiens et européens. Mais, le problème des journalistes, c'est qu'ils suivent la guerre assis devant leurs ordinateurs, qu'ils copient des informations d'Al-Jazeera et publient leurs articles sans se référer à des sources dignes de confiance, selon Sebastiano Caputo, journaliste italien et auteur du livre « À la porte de Damas ».

« L'information est constamment manipulée par les journalistes mainstream qui, au lieu de se rendre sur les lieux des événements, copient les nouvelles diffusées par les chaînes télévisées Al-Arabiya et Al-Jazeera contrôlées respectivement par l'Arabie saoudite et le Qatar, des pays qui ont depuis cinq ans déjà du sang sur les mains et qui ne sont pas du tout intéressés à fournir des informations objectives », déclare le journaliste dans une interview accordée à l'agence Sputnik.

« L'objectif de ces informations est de déstabiliser la Syrie et porter un coup à la Russie et l'Iran. En évoquant Alep, les journalistes se réfèrent à des sources anonymes, à des comptes inconnus de Twitter. J'ai même vu le journal La Republica citer un membre d'Al-Qaida, connu au Proche-Orient. Les médias mainstream sont hypocrites, n'évoquant que des civils qui se trouvent d'un côté des hostilités, comme si de l'autre les civils ne mouraient pas », déplore le journaliste.

« Sur fond de toutes les conversations menées depuis des décennies sur la lutte contre les terroristes, on voit que la lutte des pays occidentaux contre le terrorisme est une farce. Il n'y a que trois armées, syrienne, iranienne et russe, qui luttent directement contre les terroristes en envoyant leurs militaires et en subissant des pertes au combat. Tout à coup, plus besoin de lutter contre les djihadistes qui deviennent soudainement membres de l'opposition modérée et défenseurs de la démocratie. En réalité, tout le monde sait que les djihadistes syriens sont des membres de groupes radicaux et des mercenaires. Les djihadistes ne veulent pas être filmés pendant l'évacuation, car ils ne ressemblent pas aux Syriens. Il y a des Géorgiens, des Tchétchènes, des Afghans et des Pakistanais parmi eux », souligne l'interlocuteur de l'agence.


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