La télévision publique suédoise SVT a essuyé des critiques de la part de certains téléspectateurs, la chaîne est accusée d’avoir minimisé les détails horribles des meurtres des deux randonneuses scandinaves au Maroc.
Louisa Vesterager Jespersen, 24 ans, du Danemark, et Maren Ueland, 28 ans, de Norvège, ont été tuées alors qu’elles étaient en randonnée dans les montagnes du Haut Atlas au Maroc. Les deux filles ont été poignardées plusieurs fois, l’une d’entre elles a été décapitée devant une caméra, la vidéo s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux.
(…) La veille de Noël, le radiodiffuseur public national suédois a diffusé un reportage sur les meurtres barbares, mais a choisi de ne pas se concentrer sur les détails du crime ou sur les liens désormais établis avec le terrorisme islamique. Le reportage de SVT ne mentionne pas qu’une des jeunes femmes avait été décapitée, ne dit rien sur le lien avec l’islamisme et fait simplement référence à des « blessures au couteau » sur le cou d’une des victimes.
Bizarrement, le reportage se concentrait presque entièrement sur le fait que le partage de cette vidéo de décapitation constituait un délit punissable par la loi.
L’angle étrange adopté par SVT a incité les téléspectateurs à penser que le radiodiffuseur public semblait plus préoccupé par le partage de la vidéo macabre que par le meurtre en lui-même.
Un utilisateur de Twitter a écrit qu’au début, il pensait que l’utilisation de l’expression « blessures au couteau » au lieu de « décapité » n’était qu’une sorte de formulation malheureuse jusqu’à ce qu’il réalise que dans le reportage, cette expression avait été répétée plusieurs fois.
Mattias Albinsson@mattiasreporter
Naiv som jag är (ibland) så trodde jag att @svt, när de skrev om "knivskador" på text-tv, endast lyckats med en tanklös och olycklig formulering. Men samma ord upprepas alltså om och om igen när de rapporterar om de brutala terrormorden i Marocko. Absurt!#medpol
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« Moi-même, je ne regarderais jamais une telle vidéo, encore moins la partager. Mais désormais, nous sommes plus contrariés par la prolifération de la vidéo que par le meurtre et la décapitation », a écrit un utilisateur.
Un autre s’est demandé si les journalistes du SVT avaient vu les images de la femme en train de mourir et de souffrir alors qu’on lui coupait le cou. « Blessures au couteau, c’est un euphémisme », écrit-il.
Il y a 225 ans, Marie-Antoinette a souffert d’une « blessure au couteau dans le cou » pendant la Révolution française, écrit un autre utilisateur avec sarcasme.
Måste ändå summera #svt 's utspel gällande muslimska terrordådet i Marocko & IS"krigare".
-Du får fängelse om du sprider filmen på halshuggningen rassenasse!
-Is krigare har återvänt hem till Sve.
-de dog av knivskador..typ
-morden i Marocko har inget med islam att göra!#svpolInformations sur les Publicités Twitter et confidentialité
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« Pour résumer la couverture médiatique par SVT de l’attaque terroriste musulmane au Maroc : 1) Vous serez envoyé en prison si vous diffusez la vidéo sur la décapitation, raciste ! 2) Les victimes sont mortes de coups de couteau, en quelque sorte 3) Cela n’a rien à voir avec l’Islam », a commenté ironiquement un utilisateur.