Le lanceur d'alerte Edward Snowden a appelé le président américain Barack Obama à lui accorder son pardon avant de quitter ses fonctions en janvier 2017, estimant que ses révélations avaient bénéficié à son pays, dans un entretien au quotidien britannique The Guardian mardi.
« Oui, il y a des lois qui disent certaines choses, mais c'est peut-être pourquoi le pouvoir de donner son pardon existe - pour les exceptions, pour les choses qui semblent illégales à la lecture, mais qui si on les regarde d'un point de vue moral, éthique, quand on regarde les résultats, apparaissent comme nécessaires, vitales », déclare-t-il dans de quelques minutes diffusé par le journal.
« Je pense que lorsque les gens regardent les bénéfices, il est clair que depuis 2013 les lois de notre pays ont changé. Le Congrès, les tribunaux et le président, tout le monde a changé sa politique après ces révélations. Dans le même temps, il n'y a jamais eu de preuve publique que quelqu'un en ait souffert », ajoute l'ancien consultant de la National Security Agency (NSA).
En juillet, la Maison-Blanche avait opposé une fin de non-recevoir à la pétition lancée pour réclamer le pardon sans condition pour Snowden, qui a dévoilé en 2013 l'ampleur du réseau d'espionnage électronique américain.
Edward Snowden « devrait rentrer aux États-Unis, pour y être jugé par ses pairs et non pas se cacher derrière un régime autoritaire. Pour l'heure, il fuit les conséquences de ses actes », avait déclaré Lisa Monaco, la conseillère du président Barack Obama en matière de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme.
> Lire la suite de l'article sur La Presse
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé