Si le prochain référendum échoue, il y en aura d'autres, dit Boisclair

Québec 2007 - Parti Québécois


Jocelyne Richer - André Boisclair n'accrédite pas la thèse, fort répandue, voulant que le prochain et troisième référendum sur la souveraineté doit être le dernier, quoi qu'il arrive
Au contraire, le chef du Parti québécois laisse entendre que s'il est porté au pouvoir et que la tenue d'un référendum sur la souveraineté se soldait une fois de plus par un échec, d'autres référendums pourraient suivre par la suite.
«Jamais je n'irai décréter la mort d'une idée», a-t-il dit, jeudi.
Il a poursuivi en disant que «personne d'autre que les Québécois vont décider ce qui arrive de cette idée. Jamais je ne me comporterai comme si j'étais le propriétaire de l'idéal de souveraineté. Ce n'est ni à moi de déclarer sa naissance ou sa mort, c'est aux Québécois de faire ça», a-t-il précisé, lors d'un point de presse, en marge d'une visite d'une école secondaire de Québec.
Il a dit que dans l'éventualité d'une défaite de son parti le 26 mars, il n'en conclurait pas à la mort du projet souverainiste.
«Jamais de la sainte vie. Une élection, c'est une élection. Un référendum, c'est un référendum», a-t-il dit.
M. Boisclair a par ailleurs plaidé pour que l'homophobie ne fasse pas partie de la campagne électorale.
«S'il y a des gens qui veulent amener la campagne électorale sur cette question, c'est pas moi qu'ils vont rencontrer sur leur chemin, ce sont des millions de Québécois qui souhaitent plus de justice, plus d'égalité au Québec», a-t-il dit, en réaction au commentaire de l'animateur de radio Louis Champagne, au Saguenay, qui a déclaré en ondes que les travailleurs d'usine de Jonquière ne voteraient pas pour une «tapette», en faisant référence au candidat péquiste de l'endroit, Sylvain Gaudreault.


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