Si la vie était comme ça...

Tribune libre

Si la vie était comme ça, on n’aurait pas besoin d’une carte Visa nous dit l’annonce. Dommage que les dettes que l’on contracte avec nos cartes de crédits ne s’envolent pas en fumée comme les 40 milliards de la caisse de dépôt. Un désastre financier qui vaudrait le peloton d’exécution si nous étions en Chine. Mais ici, personne n’est coupable. Ho vous savez, il se trouvera bien quelques sous-boss pour porter un bonnet d’âne pendant quelques temps. Pis encore…
Pas de doute, les universitaires qui ont dilapidé notre bien public trouveront bien le moyen de nous faire croire que l’argent, c’est comme de l’eau. Quand on oublie le chaudron en train de bouillir, il s’envole en fumée… C’est comme le pont de la Concorde. Il n’y a jamais de coupable. Que des gens de bonne foi…
Le refus de Jean Charest et de Monique Jérôme Forget de venir s’expliquer publiquement sur la décision de changer le mandat de la caisse et sur les conséquences de ce choix en disent long sur le règne de l’impunité qui a court depuis des années chez nous. Mais il témoigne aussi et surtout d’un mépris et d’une arrogance qui caractérise bien ce gouvernement face aux simples contribuables et aux gagnes-petits. Ne vous en faites pas ! Les crosseurs-en-chefs vont nous réparer tout ça en moins de deux en nous inondant de juteuses hausses de tarifs. Et il n’y aura pas un damné journaliste pour questionner notre deux-de-pique national et sa joker sur le côté régressif de l’opération. Pas un seul !
Félix était poli. Il disait tolérant jusqu’à la bêtise. C’est plutôt tolérant jusqu’à l’imbécilité qu’il faudrait dire.


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