Pour triompher, les indépendantistes doivent contrer la propagande fédéraliste en disant toujours la vérité à la population, aux immigrants et au Canada anglais, même quand elle est désagréable. En agissant proprement, nous serons certains qu'après avoir obtenu 50% + 1 dans un référendum, la quasi-totalité des fédéralistes accepteront d'obéir au premier gouvernement d'un Québec indépendant; la raison étant que le principe démocratique est profondément enraciné dans tout l'Occident.
C'est le sujet de la présente vidéo:
Bon visionnement.
Maintenant voici le résumé écrit de cette vidéo:
Parce qu'ils n'ont jamais commis de graves crimes contre l'humanité, les Québécois doivent cesser de toujours s'excuser quand on les traite de racistes parce que c'est l'arme dont se servent toujours nos ennemis pour nous faire reculer. On en est rendu au point où même ceux qui sont plus responsables que nous de crimes comme la traite des esclaves africains, nommément les Noirs africains eux-mêmes (qui kidnappaient leurs voisins et les vendaient), ne se gênent pas pour nous faire la leçon sur le sujet.
C'est la même chose avec les Musulmans du Québec qui, même s'ils ont fondamentalement les mêmes intérêts que nous, continuent à suivre la tradition de leurs groupes ethniques en se regroupant avec nos adversaires pour nous empêcher de faire ce que nous voulons faire dans notre propre patrie.
Quant aux Canadiens anglais, même s'ils sont effectivement devenus les gentils toutous démocratiques qu'ils prétendent être, ils n'ont toujours pas démantelé le système de détournement de richesses qui a été mis en place par leurs ancêtres.
Pour donner bonne conscience à tous ceux qui nuisent aux Québécois, le gouvernement fédéral et ses propagandistes ont développé toute une littérature de propagande. C'est le cas avec la péréquation qui est une simple fraude comptable et qui sert à toutes les sauces pour justifier de priver le Québec de contrats militaires ou maritimes, etc. Si le fédéral fait cela, c'est, entre autres, parce qu'avec le récent refus par le président américain du pipeline Keystone XL qui devait traverser les États-Unis, le Canada anglais a de plus en plus besoin du territoire québécois pour exporter par pipelines son pétrole sale.
Si les chefs souverainistes ne veulent pas disparaître de la carte politique lors de la prochaine élection, ils doivent devenir très clairs sur ce qu'ils entendent faire avec l'indépendance. Ils doivent créer leur propre loi de la clarté avec des principes moraux clairs. Car seul un processus moralement sans tache nous assurera qu'avec 50% + 1 de votes lors d'un référendum gagnant, la vaste majorité des fédéralistes québécois accepteront la décision démocratique; ce qui emportera l'acceptation de la communauté internationale et, très rapidement, du Canada anglais lui-même.
Au niveau fédéral, les indépendantistes doivent élire le Bloc Québécois parce qu'en cas d'indépendance, ils doivent éviter de créer une double légitimité avec les députés provinciaux et fédéraux.
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8 commentaires
Archives de Vigile Répondre
1 juin 2016Monsieur Nantel,
J'aimerais vous entendre sur l'idée d'une élection référendaire. Merci.
Archives de Vigile Répondre
20 mai 2015Monsieur Nantel,
La démocratie est le seul et unique frein à la souveraineté du Québec.
Dans le « Traité du Domaine » de Jean Bouffard avocat et officier en loi au ministère des terres et forêts et professeur de législation domaniale à l'Université Laval de 1921 que vous retrouverez sur le site des terres du domaine de l'état chap. deuxième, que les terres du Bas-Canada ont été concédées sous la tenure de « Franc Commun Soccage » et de nombreuses lois, non-respectées aujourd'hui, ont reçues la santion royale pour protéger les droits de propriété des colonisateurs canadien-français selon article #17 de la déclaration d'indépendance des patriotes.
Les lots de terre ont été concédés avec droits incommutables et absolus.
La souveraineté ne peut provenir que tu porteur des titres.
Jacques de Beaudoncourt dans » Histoire populaire du Canada, Documents Français et Américains que vous retrouverez sur le site de Canadiana nous raconte l'histoire de la vente du Canada aux canadiens-français par la couronne britannique ainsi que la cession des territoires au Canada.
Le « Guide des notaires ayant une transaction avec le ministère des ressources naturelles » explique la concession des terres aux colons et leurs droits exceptionnels et,
le document « Du Code Civil du Québec » des éditions Thémis de UQAM, nous explique comment une clique à mis la main dessus.
La souveraineté, elle est en train de se produire et PKP la redoute plus qu'il ne la désire.
Jean-Jacques Nantel Répondre
4 mai 2015Monsieur Carmichael,
Ici encore, vous êtes prisonnier d'un paradigme qui a été inventé par nos ennemis pour nous empêcher de devenir souverain. La sacralisation du troisième référendum ¨qu'il ne faudrait surtout pas perdre¨ sert essentiellement à nous dissuader de le faire.
Si on perd un référendum au début du premier mandat, rien ne nous empêche d'en tenir un second au cours du même mandat; surtout si on a la preuve qu'il y a eu fraude.
Il ne faut jamais oublier que le référendum est la forme supérieure de la démocratie puisqu'on y vote sur un seul sujet et que la décision y est prise à la majorité simple de 50% + 1 (et non avec 40% du vote et sur une foule de sujets mélangés comme lors d'une élection). Comme le peuple est TOTALEMENT souverain, s'il vote ¨oui¨ à un deuxième référendum sur l'indépendance, le gouvernement peut réaliser l'indépendance sans problème puisque la décision a été prise par la population.
Archives de Vigile Répondre
26 avril 2015Oui, vous avez raison de dire qu'un référendum pourrait être gagné dans la première année d'un mandat.
Mais si on le perd, que faisons-nous?
On continue à gouverner jusqu'au terme du mandat, au risque de se faire discrédité? Ou, devrait-on remettre notre démission au GV, et lui demander de lancer un nouvelle élection?
Mon point est que si nous n'acceptons le pouvoir qu'à la condition d'avoir 50%, ou près de 50%, du vote, le référendum qui suivrait rapidement ne serait quasiment qu'une formalité. Nous aurions alors un double mandat très fort.
En contrepartie à cette stratégie, il y a le risque de rester dans l'opposition indéfiniment.
Concrètement, qu'avons-nous à gagner à gérer la province, alors que la moitié de notre coffre d'outils (clin d'oeil à Boisclair) se trouve à Ottawa?
Jean-Jacques Nantel Répondre
26 avril 2015Monsieur Carmichael,
Malheureusement, vous êtes encore prisonnier du paradigme dominant du mouvement indépendantiste; un paradigme qui, non seulement va à l'encontre de toute la logique de la stratégie étapiste, mais qui, en plus, a été démenti par les faits au référendum de 1995.
Depuis les années soixante-dix, nos chefs nous disent qu'une élection est une élection et un référendum est un référendum et que, par conséquent, ils doivent d'abord se faire élire pour former un bon gouvernement pour ensuite, dans une deuxième étape, tenir un référendum distinct sur la question du pays.
Comme nous le savons tous, cette belle mécanique a été détournée de son but au cours des dernières décennies par des chefs qui, sitôt élus, nous annonçaient que, finalement, leur élection avait été un référendum et que, conséquemment, ils n'avaient pas le pourcentage pour en tenir un vrai. Enfin débarrassés de cette patate chaude qu'est l'indépendance, ces électoralistes se mettaient alors à jouir de leurs nouveaux pouvoirs et de leurs limousines pour s'occuper ¨DES VRAIES AFFAIRES¨ comme nos politiciens fédéralistes les plus minables.
Or, voici: Jacques Parizeau, qui n'avait pas obtenu 50% lors de sa victoire électorale comme bon gouvernement de 1994, s'est quand même lancé dans la bataille référendaire dès la première année de son mandat et ce, même si nous avions seulement 40% de ¨oui¨ dans les sondages. Et surprise: quand la population a voté sur le seul sujet de l'indépendance, tous les souverainistes qui avaient voté pour les autres partis lors de l'élection sont sortis de leurs trous pour nous donner 50% de ¨oui¨; certains disent davantage...
Dans ces circonstances, vous comprendrez à quel point je me méfie des discours de nos chefs actuels qui, pour se faire élire, pourraient bien être en train de nous rejouer le même tour électoraliste que le très brave Lucien Bouchard de 1998. C'est Lucien Bouchard qui a obtenu un peu plus de 40% des votes lors de l'élection de 1998, pas l'indépendance! Beaucoup de gens clairvoyants se méfiaient alors de lui... avec raison.
Beaucoup des arguments anti-référendaires des électoralistes du PQ semblent avoir été conçus pour tromper la population; par exemple cette histoire à dormir debout qu'il ne faudrait surtout pas perdre un troisième référendum. Allons donc! La démocratie est la démocratie et le peuple, qui est tout puissant, peut voter mille fois contre quelque chose pour changer d'avis la mille et unième fois...
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
24 avril 2015M. Nantel, toute votre énergie à démontrer notre ethnocide est fort louable. Comme les Arméniens qui s'étiolent depuis 100ans en demande de reconnaissance de l'Humanité... Comme les Acadiens depuis la déportation, les Cajuns en Louisiane... Les génocides disparaissent quand on refuse d'en parler. On cesse d'en parler aux jeunes dans les écoles, dans les médias et même dans les familles victimes, pour éviter l'ostracisme aux descendants. Pour que les générations montantes puissent vivre en paix avec la majorité de la population, ils faut qu'elles ne sentent pas une différence d'avec cette majorité "gouvernante" et possédante. Faut même encourager ces jeunes à aspirer à des postes de commande parmi les "winners". C'est l'assimilation muette, pire encore que l'Indirect Rule, qui consiste, pour un conquérant, à mettre en poste de "foreman" une personne bien vue de la population vaincue et de la faire servir de courroie de transmission pour le plan d'assimilation.
Or chez Nous, depuis 20 ans, on a cessé d'informer la jeunesse de qui Nous sommes, des valises qu'on nous fait porter. Ces jeunes ont développé une fierté à reproduire la culture du conquérant, sa musique, son cinéma, ses habitudes économiques (individualisme), environnementales (pétrole pour jeep), hégémoniques (militarisme sous prétextes politiques)... Au point qu'ils considèrent méprisable, rétrograde, petit, de vouloir scinder ce pays qui n'a pas besoin de "ronchonneux". Souvent devenus successful dans une business d'envergure internationale, ils ne peuvent concevoir même d'écouter des discours subversifs qui impliqueraient leur pourvoyeur dans la source des malheurs de la tribu... On peut lire même leurs opinions haineuses dans les commentaires au bas des blogues. Plusieurs de nos jeunes sont devenus plus virulents contre Nous que bien des immigrants... et ils contaminent leurs enfants! (leur donnent des noms anglais)
Comment jamais réussir, dans cette situation, à élire un gouvernement majoritaire ouvertement voué à l'indépendance de la nation québécoise niée en Amérique?
Archives de Vigile Répondre
24 avril 2015Une autre excellente vidéo, M. Nantel. Merci.
Vous dites que la constitution, c'est le contrat social que s'est donné un peuple, et que seul le peuple (50%+1) a le pouvoir de la modifier. Le Canada serait donc l'exception qui confirme la règle.
Vous dites que le PQ se doit d'être ultra-clair pour se faire élire, et s'engager à faire un référendum AU DÉBUT de son premier mandat. S'il se fait élire avec 50% des votes, alors, un référendum en début de mandat fait du sens.
Toutefois, s'il se fait élire majoritaire avec 41% des voix, il sera très difficile d'aller chercher un autre 10% en quelques mois. S'il reporte le référendum en fin de mandat pour se donner le temps de labourer l'électorat, il risque fort comme vous dites, de se discréditer (ou de se faire discréditer) en tentant de gérer une province dont la moitié du budget est détenu par Ottawa.
Que faire?
Que pensez-vous de la possibilité de refuser de former un gouvernement dans ces conditions, et de demander au GV de former un gouvernement avec une coalition des autres partis?
Ainsi, le PQ restera dans l'opposition, mais aura une position quasi dominante à la chambre des communes (avec le financement qui y est associé). Il devra continuer à promouvoir son option, en espérant atteindre les environs de 50% lors de l'élection suivante.
Le message à la population serait alors: Si vous voulez que je gouverne, vous devez me donner rien de moins que 50%.
Les partisans de la gouvernance souverainistes soutiennent que passer de 40% à 50% ne sera possible qu'en étant au pouvoir. C'est vrai, qu'en demeurant dans l'opposition, nous n'aurons pas accès aux ressources du gouvernement (en réalité, un demi-gouvernement). Mais, est-ce vraiment essentiel?
Qu'en pensez-vous?
Archives de Vigile Répondre
23 avril 2015Toujours excellent, monsieur Nantel. Merci.
La beauté de votre préambule est l'exemple parfait de la langue de désir dont justement Jean Larose (dans son récent essai résumé ici par M. St-Pierre) affirme que les Québécois indépendantistes sont maintenant dépourvus.
J'ai répondu à cet auteur qui lève le nez sur les Québécois et, notamment sur les indépendantistes actuels, incapables, selon lui, de manier la langue comme l'a fait René Lévesque. La phrase qui m'a fait monter la moutarde au nez est l'opposition qu'il établit entre nous, les ignares, et le surhomme Couillard : « Enfin parla Philippe Couillard ! », dit-il. Voilà notre grand Zarathoustra ! Je lui ai répondu que notre prétendu surhomme possède si bien sa langue qu'il l'a reniée au premier congrès international, après avoir insisté, pendant le débat des chefs, pour que tous les travailleurs puissent parler anglais à leur honorable patron qui viendrait peut-être les visiter. Speak White, supposait-il.
Vous êtes un exemple parfait, monsieur Nantel, de nos nombreux concitoyens parfaitement capables de bien s'exprimer en français. Nos Péladeau, Lisée, Drainville, Ouellette, Marois, Cloutier et j'en passe le sont également.
À eux de nous faire rêver, d'en appeler à notre fierté comme vous le faites si bien, et notre peuple se soulèvera pour accéder enfin à sa liberté.