Ségolène pour le renforcement de la Francophonie

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Ségolène Royal en visite au Québec - septembre 2007

Ovationnée ce mardi midi par quelque 750 étudiants de l’Université de Montréal (UdM) venus entendre son allocution, la socialiste française Ségolène Royal a plaidé pour un renforcement de la francophonie, avec notamment la création d’une université francophone dans les grandes capitales de la francophonie.

L’auditorium Jean-Lesage de l’UdM était trop petit pour accueillir tous ceux qui souhaitaient entendre la candidate du Parti socialiste défaite par Nicolas Sarkozy au second tour des élections présidentielles françaises, en mai dernier.
Plus de 200 personnes ont dû rebrousser chemin et devront se contenter de lire, mercredi, son discours sur le site Internet du Centre d’études et de recherches internationales de l’UdM ([www.cerium.ca->www.cerium.ca]).
Mme Royal, actuellement présidente de la région Poitou-Charentes, était venue présenter son «nouveau regard sur la francophonie et le monde». Les attentes étaient grandes de la part de l’assistance. L’ancienne ministre péquiste Louise Beaudoin a mentionné à Cyberpresse avant le début du discours: «Que les Français s’intéressent à la francophonie serait déjà un grand pas en avant !»
La francophonie et la question de la langue ont effectivement dominé les thèmes de l’allocution de Ségolène Royal. Celle-ci a insisté sur le fait qu’il fallait profiter du Sommet de la francophonie (qui aura lieu à l’automne 2008 à Québec dans la foulée des célébrations du 400ème anniversaire de la fondation de la Vieille-Capitale) pour donner «un souffle nouveau» à cette organisation de plus d’une cinquantaine d’États dans le monde qui représenteront 300 millions de personnes en 2050.
«Tous les francophones sont de cultures, de continents différents et ne s’opposent pourtant pas, a-t-elle dit. C’est en cela que la francophonie peut devenir un modèle d’un nouvel équilibre mondial.»
Mme Royal a dit que contrairement à ce que pensent « certaines élites », la francophonie n’est pas «dépassée». «Je crois même que notre commune défense de la francophonie préfigure les combats de demain pour une ‘mondialité’ riche de sa diversité linguistique et culturelle, respectueuse de toutes les identités», a-t-elle dit.
Plus de détails demain dans La Presse


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