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Se libérer de la finance étatique dominée par les banquiers

Le monde actuel est dominé par un système juridique et économique qui favorise les intérêts d’une minorité de puissants au détriment des peuples et des nations.

Décoder le présent



Dans une ère marquée par la libération oligarchie financière, un nombre croissant de personnes cherche à sortir du système établi. La métaphore de sortir de la matrice, popularisée par le film "Matrix", résonne fortement avec ceux qui aspirent à la grande libération. Cette quête de liberté dépasse le simple désir de vivre sans argent ; elle symbolise un profond changement de système politique.



La politique actuelle, incarnée par des figures comme Macron, est souvent perçue comme étant sous l'influence du contrôle financier mondial. Des centres de pouvoir comme Wall Street sont vus comme des bastions de la résistance bancaire, où le pouvoir des banquiers reste incontesté. Cette situation a engendré un débat entre démocratie vs oligarchie, où la souveraineté économique des nations et des individus est remise en question.



La manipulation financière et la capitalisme critique sont devenues des sujets brûlants. L'influence oligarchique est de plus en plus scrutée par ceux qui appellent à une réforme financière globale pour contrer l'élite financière mondiale et relever le défi de la finance mondiale. Cette dynamique soulève des questions fondamentales sur le lien entre capitalisme et démocratie.



Dans ce contexte, des penseurs comme Valérie Bugault abordent l'économie avec un regard critique, reliant droit et finance. L'idée d'un système bancaire réformé gagne du terrain, alimentant la lutte contre l'oligarchie. L'objectif est de parvenir à une autonomie financière qui serait le pilier d'une économie alternative. Au cœur de ces discussions se trouve l'idée d'une révolution financière, un changement radical qui redéfinirait notre rapport à l'argent et au pouvoir.


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1 commentaire

  • François Champoux Répondre

    12 février 2024

    12 février 2024


    Valérie Bugault


    Bonjour Mme Bugault,


    Je viens de lire votre présentation d’une longue vidéo de plus de 2 heures : désolé, mais je n’ai pas écouté cette vidéo.


    Seulement, je voulais vous faire part de ma surprise de croire que nous pourrions nous défaire d’un système bancaire capitaliste et oligarchique. Je veux bien croire au rêve, mais je demeure réaliste. 


    Ici, au Québec, à la suite du XIX siècle et l’anarchisme, nous avons créé en 1900, par l’entremise de Dorimène et Alphonse Desjardins, des coopératives de services financiers : les Caisses populaires Desjardins lesquelles offraient des services bancaires d’épargne et de crédit financiers à leurs membres. 


    De fait, pour la modique somme de 5,00 $ souscrit pour une part sociale (c’est toujours 5,00 $ même en 2024), les membres devenaient les héritiers de leur propre exploitation financière! C’était là le génie des fondateurs Dorimène et Alphonse Desjardins : une coopérative appartient (selon les principes du coopératisme, n’est-ce pas) à ses membres, ils en sont tributaires, ont droit de regard sur son administration, laquelle est une entité de gestion démocratique où tous les membres sont égaux (un membre, un vote), et où le partage des profits (trop-perçus) doit être fait de façon équitable à l’utilisation des services de la coop.


    La fondation des coopératives financières d’épargne et de crédit n’est pas exclusive aux Desjardins; ceux-ci se sont inspirés des entités existantes en Europe. 


    Être réaliste vis-à-vis du système capitaliste, du système bancaire ne veut pas dire qu’il faille le détruire; les Desjardins n’ont rien détruit, mais ils se sont servis de la création de la richesse en faveur du peuple. Ils ne cherchaient pas la perfection, mais une amélioration des conditions de vie des gens, une meilleure justice sociale. 


    Malheureusement, je vous concède qu’actuellement, le coopératisme financier a été contaminé par le capitalisme et une oligarchie profiteuse sans bon sens des retombées financières. Alors que nos dirigeants élus chez Desjardins étaient bénévoles jusqu’en 2005, ceux-ci sont actuellement grassement rémunérés à plus de 150,00 $/l’heure (plus de 100. Euro/l’heure) : ce sont les membres qui y perdent au change puisque cette rémunération fait partie des coûts de la Caisse. Qui plus est, la démocratie Desjardins est plutôt une ochlocratie où l’on vote à main levée lors des assemblées générales annuelles : annuelle! Seuls les membres présents à la rencontre annuelle peuvent voter les propositions de la direction, laquelle se vote la rémunération des officiers et la leur. Nous sommes dans l’opacité et la noirceur totales.


    Et attention à celles et à ceux qui chercheront à en savoir plus ou trop ou davantage : des règlements de régie interne (RRI) implantés par Monique F. Leroux en 2010 exigent une saine conduite des membres sous la menace d’une exclusion radicale et arbitraire du conseil d’administration de la Caisse. Les RRI 4.6 (saine conduite) et 4.7 (réprimande, suspension, EXCLUSION) sont cautionnés par la Loi provinciale du Québec (L.R.Q., c. C -67.3), article 204 alinéa 1. L’infantilisation des membres et des citoyens flirtent avec les sommets d’horreurs connus sous les régimes communistes au début du XXe siècle. L’histoire tend à se répéter, n’est-ce pas?


    Lord Acton ne nous a-t-il pas avertis des dangers du pouvoir absolu? 


    «Le pouvoir tend à corrompre, 


    le pouvoir absolu corrompt absolument; 


    les grands hommes sont presque toujours des hommes mauvais ».



    Je vous remercie de recevoir avec intérêt ce commentaire à votre travail; si nous pouvions faire en sorte que le pouvoir étatique ne soit plus dépendant de la finance mondiale, nous serions certes dans un monde idéal. Entre l’idéalisme et le réalisme, je pense qu’il faut chercher une meilleure justice par un contre-pouvoir qui fait équilibrer les deux.


    François Champoux, Trois-Rivières, P.Q.