Black Lives Matter (BLM) prétend défendre la vie des noirs (c’est le mot que le groupe utilise) et se fait entendre plus que d’ordinaire ces temps-ci en faisant mousser l’indignation provoquée par le meurtre d’un noir aux États-Unis. Mais qu’est-ce qu’en fait BLM ? Selon LifeSiteNews :
Dans son manifeste en ligne intitulé « Ce que nous croyons », les fondatrices de Black Lives Matter, Patrisse Khan-Cullors, Alicia Garza et Opal Tometi, affirment qu’elles et leurs adeptes perturbent la famille « prescrite par l’Occident ». Elles déclarent aussi qu’elles se sont libérées de la « pensée hétéronormative » et réclament une « justice reproductive ».
« Nous perturbons l’exigence de structure familiale nucléaire prescrite par l’Occident en nous soutenant mutuellement en tant que familles plus larges et “villages”, qui s’occupent collectivement les uns des autres, et en particulier de nos enfants dans la mesure où les mères, les parents et les enfants sont à l’aise », écrivent-elles
« Nous encourageons un réseau de soutien aux homosexuels. Lorsque nous nous réunissons, nous le faisons dans l’intention de nous libérer de la forte emprise de la pensée hétéronormative ou, plutôt, de la croyance que tous les gens dans le monde sont hétérosexuels (à moins qu’ielle [s/he] ou ils n’indiquassent autrement le contraire) », poursuivent-elles.
« Nous méritons et nous demandons donc une justice reproductive [c’est-à-dire l’avortement] qui nous donne l’autonomie sur notre corps et notre identité tout en garantissant que nos enfants et nos familles sont soutenus, en sécurité et capables de s’épanouir. »
C’est dire si leur programme est joli… la destruction de la famille normale, la promotion de l’homosexualité et le transgenrisme, ce qui n’est pas bien étonnent quand on considère que sur les trois femmes qui ont fondé ce groupe, deux sont lesbiennes.
En outre, en attaquant la famille, BLM ne fait qu’aggraver, et non régler, le malheur qui frappe durement les noirs américains : l’absence de paternité. Ce n’est pas en démontant l’« hétéronormativité » que vous mettrez un père dans les futures familles. Cette absence des pères auprès de leurs enfants explique une partie de ces violences, ces émeutes « antiracismes » et ce mépris de l’autorité.
Le militant pro-vie Ryan Bomberger dénonce les impostures idéologiques de BLM, d’après LifeSiteNews :
Bomberger s’objecte au refus de Black Lives Matter de s’attaquer à l’écrasant problème de l’absence de père dans la communauté noire américaine. [BLM ne veut-il pas même l’encourager ?]
« Ils ignorent complètement la paternité », écrit-il. « Chaque “village” ayant des familles sans père est un village qui est frappé d’un taux de criminalité plus élevé, d’une plus grande consommation de drogue, d’un taux d’avortement plus élevé, d’un taux d’abandon plus élevé, d’un taux de pauvreté plus élevé, et bien plus encore. Les pères comptent. »
Bomberger nota également que les vies des plus jeunes noirs ne semblent pas compter pour les auteurs du manifeste de Black Lives Matter.
« Les enfants avortés ne s’épanouissent pas. Les groupes de BLM ont annoncé leur “solidarité” avec les groupes de “justice reproductive” en février 2015. Vous ne pouvez pas simultanément combattre la violence et la célébrer », tranche-t-il.
Non, vraiment, si vous voulez protéger la vie des noirs (si le cas s'en présente), ce ne sera pas en suivant ce groupe-là.