Les autorités américaines ont accusé la banque française Crédit Agricole de transferts illégaux d'argent sur des comptes iraniens et soudanais, ce qui pourrait lui coûter la bagatelle de 900 millions de dollars.
Les Etats-Unis sont en train de finaliser un accord avec cet établissement français, soupçonné d'avoir violé les embargos économiques des Etats-Unis. Il est reproché au Crédit agricole d'avoir opéré des transferts illégaux d'argent vers des pays visés par des sanctions internationales, plus précisément l'Iran et le Soudan. Les fonds y ont transité à travers ses succursales situées aux Etats-Unis.
Par conséquent, le Crédit Agricole pourrait signer un gros chèque de quelques 900 millions de dollars aux Etats-Unis.
Les négociations sont en l'espèce menées par plusieurs interlocuteurs, dont le ministère de la justice américain, le département du Trésor, la Réserve fédérale et le régulateur des services financiers de New York (DFS). Ainsi, les discussions devraient se poursuivre d'ici fin du mois et le montant des pénalités pourrait être encore modifié.
Le président des Etats-Unis a le droit de restreindre les relations commerciales avec certains pays sous le contrôle de l'Office of Foreign Assets Control (OFAC), selon une loi fédérale américaine de 1977, l'International Emergency Economic Powers Act.
La banque en question n'a pas souhaité commenter la situation. Elle occupe la dernière place d'une longue série de banques européennes qui ont déjà subi les foudres du gouvernement américain pour la violation des embargos de ce dernier.
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