On reste abasourdi devant les exigences d'Ottawa quant à l'attribution d'une subvention pour les fêtes du 400e anniversaire de Québec. On ne sait ce qu'il faut stigmatiser le plus de la grossièreté ou de la bêtise. Ce sinistre gouvernement Harper ne cessera décidément pas de nous étonner.
Poser comme première condition de la subvention la mise entre parenthèses de la loi 101 pendant toute l'année 2008, exiger de surcroît que la célébration soit l'occasion de célébrer la «diversité canadienne», c'est proprement aberrant autant qu'injurieux. On ne peut que souhaiter que le gouvernement du Québec autant que la Ville de Québec et le comité de célébration du 400e rejettent catégoriquement pareil diktat et aient la dignité élémentaire de refuser tout contact ultérieur avec Ottawa à ce sujet.
Soulignons aussi le rôle maléfique d'une certaine dame Verner, ministre de Harper, qui est un fidèle reflet de ce triste gouvernement ultraminoritaire et qui ose parler de «francophonie», ce en quoi elle confirme sa parfaite ignorance.
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