Partisanerie et démagogie ! Pour sûr !
D’après M. Plamondon ( Le Devoir-2009 02 10-Opinion-Bernard Plamondon-Lettres - Partisanerie et démagogie ), Henri-Paul Rousseau « nommé à ce poste par le premier ministre péquiste Bernard Landry », doit prendre « la responsabilité des résultats désastreux de la Caisse de dépôt et placement du Québec » et non Jean Charest, comme l'accusent Francois Legault et Mario Dumont.
Ce serait faire « preuve de partisanerie primaire et de grande démagogie » que d’affirmer que M. Charest porte la responsabilité de… la nomination de Henri-Paul Rousseau, « l'un des ténors des « économistes pour le OUI » ».
Le hic ! C’est que si M. Landry est responsable de la nomination de Henri-Paul Rousseau, lui-même « un capitaine qui a abandonné son bateau en naufrage ( après avoir ) pris les décisions qui ont conduit à cette situation », les faisant tous deux dédouaner M. Jean Charest Premier ministre d’un gouvernement responsable, pourquoi ce dernier ne serait-il pas responsable du fait de n’avoir pas depuis les cinq années qui l'ont fait présider le responsable gouvernement du Québec, démis le responsable irresponsable et nommé une personne capable de gérer la tempête sans abandonner le navire, tout en faisant ce qu’il faut pour qu’il ne sombre pas ?
Pourquoi ? Parce que M. Plamondon est partisan sophistique de la démagogie qui invoque la responsabilité d’un Premier ministre pour affirmer que l’autre ne dirige pas un gouvernement responsable. Quelle magistrale démonstration d'une logique implacable qui voudrait faire de Jean Charest un chef téflon irresponsable ? M. Plamondon prouve à la fois que Jean Charest est l'irresponsable qui est responsable par défaut des déboires de la Caisse de dépôt ! C'était bien lui le responsable au moment ou ses responsables ont pris les décisions irresponsables que dénoncent Francois Legault et Mario Dumont.
Caisse de dépôt et responsabilité ministérielle - Le Devoir - Opinion
Réplique à Bernard Plamondon - Partisanerie et démagogie ! Pour sûr !
Jean Charest l'irresponsable responsable des déboires de la Caisse de dépôt !$?
Tribune libre
Luc Archambault205 articles
Peintre, sculpteur, céramiste, designer, graphiste, auteur, compositeur et... citoyen...
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5 commentaires
Luc Archambault Répondre
7 août 2011@ Pierre Cloutier,
La démonstration est faite. Jean John James Charest est Premier ministre au moment où la Caisse de dépôt erre. Le gouvernement est responsable devant le peuple depuis que la Couronne canado-britannique a accordé le gouvernement responsable demandé par Louis-Joseph Papineau et les patriotes. Que Bernard Landry Premier ministre ait nommé Henri-Paul Rousseau, ne le fait pas responsable de ce qu'il a fait après qu'ils ne soit plus Premier ministre, car il n'était plus en mesure de le destituer après que Jean John James Charest, qui lui le pouvait, l'eut remplacé. Bernard Plamondon erre.
Mais tout ça n'est qu'accessoire, ce qui comte c'est de renverser ce Régime qui n'a jamais NI sollicité NI obtenu le OUI du Québec, ni celui de la démocratie électorale, NI celui de la démocratie référendaire. Nous pouvons le faire dans la seule mesure où nous faisons l'UNION des forces démocratiques citoyennes et politiques du peuple souverain du Québec.
Cf : COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté
Archives de Vigile Répondre
6 août 2011Il faudrait que M. Archambault nous prouve ce qu'il avance.
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
12 février 2009@ M. L.P.
Merci de nous avoir transmis cet exemple. Il est l'exact translation de l'argument canadianisateur qui sous prétexte que les britanniques ont apporté aussi, outre la guerre, la mitraille, le meurtre, le viol et l'incendie, beaucoup de bonnes choses, forcément, il n'était pas question, prenant possession de nos feux et lieus qu'ils s'installent ici, en laissant en Angleterre leurs savoirs, leur architecture, leur confort, leur science, leur culture. Ils ont construit leur maisons, leurs châteaux, leur ville, les sièges de leur pouvoir qui sont aujourd'hui nos villes.
La question est : si l'esclavagiste apporte avec lui sa richesse, qu'il crée à partir de l'exploitation de l'esclave, qui lui y trouve des miettes suffisantes pour y trouver quelques satisfaction, cela veut-il dire que l'apartheid doit toujours s'imposer ? Bien sûr que non ! Aucune compensation ne permet de justifier le fait que l'État ne soit pas nommément l'émanation de la libre volonté du peuple démocratique et souverain, pas plus que l'esclavage doit être considéré comme un moyen parmi d'autre de croissance économique de l'esclave, pas plus que l'apartheid doit être considéré comme étant une politique acceptable.
L'État du Canada actuel n'émane pas du peuple démocratique et souverain du Québec. Le Canada ne s'est jamais nommément soumis à la libre expression de la volonté démocratique du peuple souverain. Rien ne peut justifier tel État ! Ce qui n'empêche pas cependant de faire avec l'héritage reçu des britanniques. Mais s'en servir pour affirmer que sans lui nous n'aurions pu nous semblablement développer n'est qu'un sophisme de plus pour justifier l'injustifiable : le défaut de cet État du Canada unilatéralement imposé d'autorité au peuple démocratique et souverain du Québec, de se nommément soumettre aux voix du peuple !
On nous dit qu'il est question ici de « sectarisme ». La meilleur réponse à cette sophistique accusation se trouve dans l'article de Pierre Foglia d'aujourd'hui 2009 02 12 - La Presse - Une croyance scientifique
Pas étonnant que de pareilles accusations de « dogmatisme sectaire » nous parviennent d'une France canadianisée par une minorité de droite affairiste conservatrice qui tente de se prendre pour la majorité canadienne et qui lui souffle quoi dire et quoi faire. Pas étonnant que cela vienne d'un Président de France de la droite pro-états-unienne. Ces droites canadienne et française ont été formées par la droite extrême états-unienne et s'abreuvent à leur nouvelle fortune critique de cette droite activiste. Celle-là a pu, à force, après le recul de la droite qui date de la révolution culturelle des années soixante-dix, se construire une fierté longtemps bafouée et honteuse. Aujoud'hui elle s'affiche triomphante. Enfin ! Elle tente de nous faire croire qu'elle peut triompher par la monopolisation des plateformes d'expression citoyenne et par la seule affiche d'une fierté retrouvée.
Sarkozy ce n'est que ça ! Peu de substance, seulement l'affiche d'une fierté retrouvée, mais cependant plombée actuellement par la dérive économique que cette fierté a engendré...
Pas étonnant qu'on voit ici aussi la droite activiste minoritaire prendre les mêmes moyens. Bush a pu être élu que par des contorsions électorales floridiennes douteuses. Harper, a pu imposer un gouvernement de la minorité contre un gouvernement de la majorité coalisée, que grâce à des entourloupettes techniques. Les coupures de la Art-Peur ont cependant montré que cette minorité activiste peut être contrée par l'exact et même fierté miroir de la leur. Celle d'une opposition majoritaire qui défend fièrement et dignement la cause du peuple souverain du Québec.
Archives de Vigile Répondre
12 février 2009J'entendais à CBC, il y a quelques années, un travaileur noir d'Afrique du Sud témoigner à la télé. C'était sous le régime de l'apartheid et ce monsieur de 69 ans, revenant des champs avec sa fourche sur l'épaule suivait le voyage de foin à la brunante. Il disait que les maîtres, les blancs, avaient fait beaucoup de bonnes choses en Afrique. Monsieur Plamondon fait penser à ce travailleur qui faisait des jugements faux sur les personnes et les situations. Nul n'est à l'abri d'erreur de jugement occasionnellement.
Archives de Vigile Répondre
11 février 2009Dans le même ordre d'idée de la responsabilité à l'égard de la Caisse de dépôt :
Excellent papier encore de Josée Legault aujourd'hui 2009 02 11 dans le VOIR
Avis de recherche
Texte mis en vedette avec raison par Vigile dans le dossier :
La Crise menace la paix sociale - le retour de la "lutte des classes"
Texte auquel je me permets d'abonder en ajoutant dans le Forum afférent :
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Excellent papier qui pose les bonnes questions, celles de la responsabilité. Vous engagez bien un début de réponse en parlant du fait que M. Rousseau ait voulu dédouaner le gouvernement responsable. Mais me semble-t-il il ne faut pas en rester là. Reste que nous vivons sous les auspices du gouvernement responsable.
Il a donc une responsabilité.
Elle consiste à nommer le responsable.
Pour ce faire, le gouvernement est responsable du choix qu'il fait en nommant le responsable, en acquiesçant au fait qu'il le demeure, et en assumant les décisions prises par le responsable. S'il s'avérait qu'il ne fait pas l'affaire, qu'il prend de mauvaises décisions, le gouvernement est responsable du choix qui consiste à laisser en place de tels responsables.
Car s'il n'est pas ultimement responsable peut-être serait-il sage et temps de nommer d'autres responsables, imputables, l'Assemblée nationale par exemple...
NON ?
Le principe du gouvernement responsable implique qu'il soit aussi imputable. Le gouvernement Charest remet en question ces principes. Parce qu'il veut se soustraire à l'imputabilité qui vient avec la responsabilité, il n'a d'autre choix que de nier sa responsabilité. C'est inacceptable. Le gouvernement est responsable du choix du responsable, responsable des paramètres et critères qui dicteront les choix du responsable, des qualités du postulant au poste qui lui permettront de répondre à ces critères, et ultimement, chemin faisant, de sa capacité à rencontrer ces critères.
Manifestement il ne les avait plus dès lors qu'il affirmait « que le papier commercial est un produit financier de qualité. ». Le gouvernement est responsable de n'avoir pas imposé l'application du principe de prudence, alors qu'il disait justement l'appliquer en refusant d'être interventionniste, parce que celui-là était supposé assumer des risques, donc des pertes... Celles invoqués pour imposer telle supposée prudence, n'étaient que des poussières comparé à celles que telle imprudence camouflé sous la prudence, a engendré...
Le gouvernement Charest a endossé la thèse conservatrice affairiste qui voulait le désengagement de l'État pour libérer le marché. Cette idéologie a produit ce à quoi l'on assiste. Il s'agissait d'un choix politique, désengager l'État, il s'agissait de choisir ces paramètres et critères là. Par opposition à d'autres, entre autres choses prônées par Jacques Parizeau qui voulait se servir de l'État pour encourager nos entreprises à risques et solidifier celles qui affrontaient des difficultés. Un choix politique décrié en vertu d'une idéologie qui aujourd'hui a montré sa faillite. Et on nous dit que le gouvernement n'y est maintenant pour rien, alors que celui-là disait qu'en intervenant le gouvernement intervenait. Or en n'intervenant pas, le gouvernement intervient. On en a la preuve !
Toute la question est là ! En prônant une politique du gouvernement irresponsable, le gouvernement responsable ne peut prétendre ne pas être responsable de la responsabilité qu'il a prise de faire de l'État un irresponsable. Le gouvernement ne peut se soustraire lui-même à ses responsabilités. En assumant la charge, cette charge vient avec, intervention ou pas, car ne pas intervenir EST une intervention.
Maintenant on affirme que le gouvernement n'est pas responsable de ces choix là !
On nous prend pour des valises ou quoi ! ?