Hugo Latulippe nous démontre dans sa récente analyse de la dévastatrice
production porcine au Québec ([Lulu et les dinosaures->9367]) qu’il est encore
aussi allumé qu’il y a 5 ans, quand il a produit le film BACON. Né de la
terre, toujours près des agriculteurs, il puise encore à ses sources
authentiques pour voir les productions animales ou végétales se détériorer
au Québec. Par conséquent, il voit l’alimentation humaine devenir toxique.
Il dénonce le gigantisme des productions et les mondialistes qui y
poussent. Il déplore les gouvernements qui manquent à leur devoir de
protéger les productions à échelle réduite, productions destinées à la
consommation locale, productions biologiques.
Pourquoi est-il prêts pour BACON 2 ?
Parce qu’il poursuit toujours sa documentation. Le vétérinaire qui avoue
tirer ses revenus des médicaments prescrits, qui révèle que certains
producteurs refusent de manger le jambon qu’ils produisent. Les
universités subentionnées par les intégrateurs (le même propriétaire qui
fait les moulées, possède les porcheries, les porcs, les abattoirs et les
épiceries grandes surface) composent les équipes de recherche qui
recommandent aux gouvernements les régimes de production animale. Il omet
quand même de dire que l’Université de Montréal a obtenu récemment plus de
100 millions de dollars pour rendre sa faculté vétérinaire conforme à
l’association américaine. Pour une bonne part, c’est la production porcine
qui en profitera…
Il nous apprend que la production intensive est déjà freinée en Allemagne,
au Royaume-Uni, en France, en Suède et en Italie. On y subventionne plutôt
le bio! Et nous, le bio, nos gouvernements l’ignorent, pour subventionner
le béton des fosses à purin! Encore une fois : En retard sur tout le
monde!
Hugo Latulippe nous lance son cri du cœur, au fond pour nous dire qu’il
est prêt pour BACON 2. A nous d’insister pour qu’il trouve les moyens
de le produire.
ouhgo
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --