La société Radio-Canada n'embauche-t-elle que des fédéralistes? Tout porte à le croire. Et à sa plus grande honte.
Les indices incriminants s'accumulent. En voici 9:
1- À quand remonte la dernière fois que vous y avez vu une entrevue portant sur le sujet de l'indépendance québécoise et en vantant les avantages, de manière positive, avec des invités convaincus qui ont le temps d'exposer leur pensée?
Car si on aborde le sujet, ce sera plutôt pour en parler en termes d'essoufflement, de tournage à vide, de perte d'intérêt, sous-entendant qu'il ne vaut même plus la peine qu'on s'y attarde.
2- À quand remonte la dernière fois que vous avez entendu un animateur affirmer sur les ondes radio-canadiennes que l'indépendance serait une bonne solution pour le Québec face à la volonté centralisatrice d'Ottawa qui se manifeste de tant de façons, la conséquence d’un régime qui cherche à exercer toujours plus de contrôle sur nous, nous empêchant ainsi d'accomplir notre destinée en accord avec nos propres objectifs?
Ce parti pris pro-fédéralisme va à l'encontre du code d'éthique journalistique qui oblige de toujours présenter les deux revers de la médaille de manière neutre et impartiale.
3- À cette antenne, pourriez-vous nommer des noms d'animateurs, chroniqueurs qui sont ouvertement nationalistes québécois et indépendantistes? S'il y en a, c'est qu'ils cachent bien leur jeu, ou alors qu'ils sont forcés de la boucler, sinon gare...
4- Si on déduit que Radio-Canada n'embauche que des fédéralistes, cela veut donc dire qu'ils font le choix volontaire de biaiser l'information. Ils deviennent alors des propagandistes, se servant du pouvoir des médias pour arriver à leurs fins. Car qui dit propagande dit tentative de manipuler, dans le but d'imposer ses idées et d'en taire d'autres.
C'est un fait que les positions personnelles d'un journaliste déteignent toujours sur sa présentation, volontairement ou inconsciemment. Imaginez maintenant l'effet Tour de Pise si tous les journalistes et animateurs d'un même réseau penchent du même bord!
5- Où est passée l'objectivité des points de vue émis, ou la possibilité de débattre régulièrement de cet enjeu majeur, avec un temps d'antenne égal pour chaque camp?
6- A-t-on déjà vu un lanceur d'alerte à Radio-Canada faire une sortie à l'effet qu'il ne peut promouvoir l'indépendance ou la cause du Québec autant qu'il aimerait le faire? Cela prouve indirectement qu'il n'y a que des fédéralistes oeuvrant à cet endroit, triés sur le volet. Se taire pour son salaire.
7- On n'acceptera guère d'en parler qu'une fois aux 4 ans, lors de la campagne électorale provinciale. Cela fait l'objet d'une question isolée, sans plus, lors du débat des chefs, et on enchaîne rapidement à la suivante, sans s'étendre sur le sujet. Et durant le reste de l'intervalle de 4 ans, silence radio.
8- La rigidité de la position ultra-fédéraliste de la Société Radio-Canada l'identifie comme une adversaire de la nation québécoise et de ses aspirations légitimes les plus profondes.
9- Pour prouver leur bonne foi, il faudrait qu'il y ait une émission hebdomadaire sur le projet d'indépendance du Québec: l'histoire du mouvement, les grands chefs de file, le processus référendaire, les hauts et les bas, l'élan collectif inné vers ce but, les alliés naturels du Québec à l'étranger, comment ça se passe dans les autres pays en voie ou l'ayant réalisé.
On y entendrait des invités indépendantistes chevronnés, chacun apportant ses arguments en faveur, des spécialistes dans tous les domaines démontrant le bien-fondé du grand projet, et exposant les avantages à ce qu'il se réalise: politiciens, sociologues, économistes, industriels, militants citoyens, artistes engagés, constitutionalistes, journalistes, vox pop, etc.
En conclusion, Radio-Canada manque clairement à son devoir de présenter tous les points de vue équitablement, à plus forte raison lorsque cela concerne les intérêts supérieurs de la nation québécoise, qui se trouve tout à l'opposé de la vision fédéraliste de l'organisme.
Dans le même ordre d’idées, on pourrait aussi la pointer du doigt pour ses biais pro-immigration, pro-multiculturalisme et pro-ÉDI (équité, diversité, inclusion), idéologies nuisibles au maintien de l’identité collective québécoise, promues sans relâche mais jamais contestées.
Plus que jamais, il faut continuer de croire que les Québécois enracinés auront un jour le beau et grand pays qu'ils méritent, et qui saura refléter leur nature profonde, leur continuité à travers les siècles, et leur foi en un avenir radieux pour leur nation, enfin débarrassée du carcan fédéral étouffant. Oui, le jour approche où nous serons enfin tous émancipés grâce à l'indépendance.
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