Québec décide de protéger le monastère de Berthierville

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Il faudrait une politique patrimoniale d'envergure


La ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, a confirmé jeudi le classement du monastère des Moniales-Dominicaines-de-Berthierville, dans la région de Lanaudière, en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.


En avril dernier, la ministre avait demandé un avis d’intention de classement aux experts du Conseil du patrimoine du Québec, ce qui a assuré à l’édifice une protection pour au moins la durée de l’examen.


Le propriétaire des lieux, André Saint-Martin, avait indiqué qu’il détenait un permis de démolition de la Ville de Berthierville et de la MRC d’Autray. Il avait toutefois assuré qu’il se soumettrait à l’ordonnance.


Jeudi, la ministre Roy rappelle que l’avis de classement oblige le propriétaire à lui demander l’autorisation avant d’effectuer certaines interventions sur les bâtiments et le terrain. Toutefois, le propriétaire bénéficie dorénavant d’un accompagnement du ministère et d’une aide financière pouvant atteindre 40 % du coût des travaux de restauration.


Nathalie Roy qualifie ce monastère de bien patrimonial dont l’authenticité a été préservée de manière remarquable et, à son avis, il fait partie de l’histoire de Berthierville. Elle se réjouit que, grâce à l’avis de classement, il demeurera partie intégrante du paysage de cette région.


Le monastère des Moniales-Dominicaines-de-Berthierville est le premier établissement fondé par cette communauté au Québec et au Canada. Il a été érigé à partir de 1933 selon les plans de l’architecte Joseph-Albert LaRue.


La ministre fait observer que l’immeuble est un des rares monastères de religieuses contemplatives subsistants et construits au XXe siècle hors des grands centres urbains.


André Saint-Martin avait fait savoir au printemps qu’il avait acheté le monastère dans l’unique but de le démolir à la faveur d’un projet résidentiel.




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