Le club des 7 démissionaires

Québec Debout, un parti mort-né

Un parti ni chair ni poisson, dépouillé de toute substance indépendantiste

Tribune libre

Québec Debout, tel est le nom du nouveau parti politique choisi par les sept ex-bloquistes qui rejettent toutefois toute étiquette indépendantiste et désirent revenir à la mission originelle du Bloc québécois lors de sa création en 1991, soit celle de défendre les intérêts du Québec à Ottawa. Du même souffle, les « debouts » rangent dans le placard la question de l’indépendance du Québec qu’ils préfèrent laisser aux partis souverainistes qui siègent à l'Assemblée nationale.


Or, cette dernière orientation entre littéralement en conflit avec les statuts du Bloc québécois qui placent l’indépendance en priorité, spécifiant clairement que les députés bloquistes doivent profiter de toutes les tribunes qui leur sont offertes pour mousser l’avènement du Québec à son statut de pays.


Québec Debout devient donc une sorte d’ange gardien du Québec, ni fédéraliste ni indépendantiste, imbu de la mission de protéger les intérêts du Québec à Ottawa, un parti ni chair ni poisson, dépouillé de toute substance indépendantiste voguant au gré des dossiers inhérents au Québec qui, occasionnellement, aboutiront à la Chambre des communes.


À mes yeux, le nouveau parti des démissionnaires du Bloc incarne une coquille vide sans allégeance politique, un parti mort-né, dépourvu de toute véritable identité…



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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