MARIO VS MARTINE

Mario Beaulieu, le putschiste

Un lourd poids sur les épaules de Martine Ouellet qui perd un appui majeur

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Tribune libre

Depuis le conseil général du Bloc québécois d’il y a dix jours, le président du parti, Mario Beaulieu, laissait planer le doute eu égard à son avenir au Bloc. Eh bien, c’est maintenant officiel, il demeure au Bloc pour mieux précipiter le départ de la chef Martine Ouellet qu’il qualifie de responsable de la crise que vit actuellement le Bloc.


Et, pour faire taire toutes les rumeurs concernant ses raisons d’une telle décision, M. Beaulieu allègue qu’il est « 100 % en faveur d’une approche proactive à l’indépendance.  C’est pour ça [il] a appuyé Martine Ouellet ». Ce qu’il lui reproche aujourd’hui, « c’est la façon dont elle agit en tant que chef ».


Au moins, les cartes ont l’avantage d’être claires, Mario Beaulieu s’affirme donc comme un putschiste avoué et c’est à ce titre qu’il ne ménagera aucun effort pour arriver à ses fins d’ici au vote de confiance auquel se soumettra Mme Ouellet au début juin.


La décision de Mario Beaulieu ajoute, à n’en pas douter, un lourd poids sur les épaules de Martine Ouellet qui perd un appui majeur dans sa « croisade » pour conserver son titre de chef du Bloc québécois. L’avenir nous dira si M. Beaulieu aura un effet mobilisateur significatif auprès des membres du parti.


En attendant, les jeux de coulisses risquent d’être déterminants quant aux suites à donner à la décision du président du parti, un « guerrier » expérimenté qui bénéficie d’un certain prestige auprès des troupes bloquistes!



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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