La course à la chefferie n'est pourtant qu'au mois de mai 2015, mais il y a déjà de la fébrilité dans l'air chez les candidats. On le serait à moins avec les attentes élevées chez les observateurs des quatre coins de la province. La brume se dissipe et les attentes se précisent au même rythme.
Plusieurs candidats souhaiteraient participer à cinq débats où ils auraient une excellente vitrine pour exposer clairement de quoi il en découle dans leur programme. Débattre et se démarquer des autres deviennent alors un objectif que plusieurs convoitent. Ce processus de diffusion est également proposé par l'aile jeunesse du PQ, cela par l'entremise de son chef, Léo Bureau-Blouin.
La course à la chefferie n'est pas uniquement l'affaire des candidats. Les débats proposés sont des exercices démocratiques où les candidats doivent parler, ils doivent débattre de leurs idées et de leurs programmes respectifs. Les enjeux, les priorités, les thèmes porteurs et les idées nouvelles doivent sortir et se placer au tableau pour que les gens connaissent tout, mais vraiment tout des candidats. On ne peut ignorer les priorités dans les secteurs de la santé, l'éducation, les transports et les régions.Bref, on vide le sac au complet! Au fond, pourquoi se priver d'un tel exercice si riche en informations?
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Dans les échos de la province, il y a un sujet d'une importance sans cesse grandissante qui s'accapare de plus en plus d'espace dans les médias: TOUCHE PAS À MES RÉGIONS. Ce cri d'alarme, sous forme de coalition, largement supporté par des artistes et politiciens, qui provient du coeur des citoyens devra être traité avec toute l'importance que ce thème mérite. Nos régions, si belles soient-elles mais si fragiles, ont grandement besoin d'une mise à niveau majeure. Ce thème devra être affiché par les candidats à la chefferie comme un dossier urgent. Les solutions adéquates et durables, à court, moyen ou long terme devront travailler comme un remède puissant et guérisseur.
Il faut souligner dans ce cri l'importance de la réussite, la qualité de la main-d'oeuvre et le savoir-faire de ces gens. Que ce soit dans les domaines des pêcheries, les forêts, l'agroalimentaire ou autres, le talent regorge et ne demande qu'à s'exécuter et vivre de leurs passions respectives. Les projecteurs gouvernementaux doivent absolument être décentralisés des grands centres pour éclairer davantage les régions. Ces gens paient des taxes et impôts au même niveau que les citadins. Alors, il est tout à fait normal que les citoyens en régions reçoivent les mêmes services et se voient dotés d'industries qui fonctionnent au rythme de leur vie et surtout de leurs attentes.
Je demande donc aux candidats inscrits à la course à la chefferie du PQ de considérer prioritairement ces gens en région et de plancher sur des solutions durables et efficaces. Il est capital d'injecter la ou les vitamines requises pour propulser les régions vers des sommets élevés.
Je vous rappellerai que les régions occupent, de loin, la plus grande partie de notre beau et vaste territoire québécois. Voyons-y!
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