12 juillet 2023
Le vendredi 14 juillet, normalement, les Français devraient célébrer leur fête nationale.
Mais nous ne sommes pas dans des temps normaux, et ils seront plusieurs milliers à ne pouvoir le faire, car de nombreuses municipalités ont annoncé annuler les célébrations.
La raison?
La peur qu’elles soient attaquées par les voyous des banlieues, qui ne se gênent plus pour multiplier les raids et les razzias, soit pour semer la terreur, soit pour piller le commun des mortels.
Banlieues
Imagine-t-on ailleurs en Occident une fête nationale dans plusieurs villes suspendue de peur des perturbations qui pourraient y être associées?
La France est en ce moment sidérée.
Les récentes émeutes ethnocommunautaristes ont rappelé à tous que seules les forces de l’ordre assurent désormais la sécurité du commun des mortels.
La tranquillité ordinaire garantie par les mœurs et les règles de la civilisation ne tiennent plus: Emmanuel Macron a parlé avec raison de décivilisation. D’autres parlent d’ensauvagement.
Depuis 25 ans, on parle d’ailleurs des territoires perdus de la République. La formule a d’abord choqué, elle est désormais jugée exagérément timide. Ils sont nombreux à y voir des enclaves étrangères, en situation de sécession objective avec le reste du pays, et en même temps poussées par une dynamique conquérante.
Pire que tout: on a appris assez vite que les émeutes avaient pris fin, car les narcotrafiquants qui contrôlent les quartiers ont jugé qu’elles étaient nuisibles pour le commerce de drogue, qui fait leur fortune.
Autrement dit, plusieurs territoires français se sont dérobés à la souveraineté française. L’ordre qui s’y est substitué est hybride, au croisement des trafiquants et des imams radicaux.
Les gens ordinaires qui habitent ces quartiers, qui travaillent fort pour se faire une place dans la société, sont les premiers à souffrir de cette frange de la jeunesse qui hait la France.
Dans un entretien au Figaro Magazine, Pierre Brochand, l’ancien directeur de la DGSE, les services secrets français, a voulu caractériser la nature des récentes émeutes.
Il y voit un «soulèvement contre l’État national français d’une partie significative de la jeunesse d’origine extra-européenne présente sur son territoire». Autrement dit, la France paie le prix d’une immigration massive qui, dans des proportions alarmantes, ne s’est ni assimilée ni intégrée. La France est même présentée comme un contre-modèle par plusieurs pays européens.
Une partie importante de sa jeunesse, qui est juridiquement et administrativement française, se sent étrangère à la France, rejette l’identité française, et est animée par un esprit de revanche historique, comme si le choc des civilisations se manifestait aujourd’hui au cœur du continent européen.
Miracle
Mais qui nomme ce phénomène, on le sait, sera diabolisé.
Cela ne nous empêche pas de croire au génie de la France.
Mais cela nous oblige à espérer que dans les années à venir, elle trouvera la force miraculeuse de sortir du gouffre où ses élites l’ont jetée.