La porte-parole de Québec solidaire en matière d’agriculture met en garde contre les «prédateurs» chinois en quête de terre agricole.
«Ils se promènent dans les rangs, ils préparent le terrain pour venir éventuellement, ils font beaucoup de représentation. On les appelle entre nous les prédateurs. Ce sont des prédateurs de terre agricole, et on les voit, on le sent», a affirmé Émilise Lessard-Therrien dans La vie agricole.
La députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue ajoute «qu’une terre en friche a toujours le potentiel d’être cultivée à nouveau, mais une terre qui appartient à la Chine risque de ne plus jamais nourrir de Québécois».
Dans cette entrevue donnée il y a cinq jours, elle reconnaît qu’il est difficile de percevoir cette réalité pour le moment. «Ils n’ont pas encore acheté, car il y a des mécanismes au fédéral qui les empêchent», a-t-elle dit. Mais elle affirme du même souffle qu’ils sont présents dans le Témiscamingue et «qu’ils ont de gros projets».
Elle souligne qu’avec les changements climatiques, le Québec se retrouve avec une abondance de terre en bon état et une grande quantité d’eau douce, ce qui peut attirer les investisseurs internationaux.
«C’est important qu’on s’en préoccupe maintenant. À partir du moment où on ne produit plus de nourriture au Québec, on devient dépendant des autres pays, et ça c’est inquiétant et dangereux», a-t-elle dit.