GUERRE CULTURELLE

Proud Boys terroristes ?

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La criminalisation des Proud Boys, mais pas des antifas ?

Dans la foulée des évènements du Capitole, Trudeau souhaite interdire les Proud Boys.


La saga de « l’invasion du Capitole », pour reprendre le terme en vogue dans les médias québécois, ne cesse de faire couler de l’encre et depuis le 6 janvier, les arrestations se multiplient ainsi que les dénonciations de ceux qui auraient participé à cette « attaque sans précédent » contre la démocratie, pour employer la malheureuse expression de Joe Biden qui visiblement connaît mal l’histoire de sa nation (lire Présent du 12 janvier).


Les conséquences sont graves pour ceux qui se font arrêter pour la participation à cette intrusion qu’on qualifierait mal d’émeute si on la compare à celles menées par les Black Lives Matter au printemps, marquées par une violence sans aucune commune mesure et même par des homicides. Leur visage est affiché sur la page des « FBI Most Wanted » et ils feront face à des conséquences aussi sociales que judiciaires.


À ce jour, déjà 70 arrestations ont été effectuées et 170 dossiers ont été ouverts. Lors d’une conférence de presse tenue le 12 janvier, le FBI a tenu à mettre en garde les personnes visées par les enquêtes : « Le FBI a une bonne mémoire » et les rattrapera un jour ou l’autre.


Le cadre des conséquences a aussi débordé le simple territoire états-unien : le Canada envisage désormais d’interdire les Proud Boys, dont on suspecte la participation à l’émeute, et d’inscrire le groupe dans la liste des organisations terroristes bannies, entre Al-Quaïda et l’État islamique. Le fait que les Proud Boys soient une organisation légale aux États-Unis n’entre pas dans la balance, ni même le fait qu’ils n’ont jamais commis d’attentats. La participation alléguée à « l’émeute du Capitole » serait un motif suffisant pour Justin Trudeau, qui a pourtant grassement financé le mouvement BLM suite aux émeutes de l’été dernier. La logique n’a jamais été le fort de Trudeau, un idéologue dogmatique.


La vraie raison derrière cette possible catégorisation est qu’au Canada, où on recense quelques membres du groupe, les Proud Boys sont considérés comme une organisation suprémaciste blanche. Le fait que le leader du groupe actuel, Enrique Tarrio, ait la même couleur de peau qu’Obama ne change rien au fait qu’il soit considéré comme un suprémaciste blanc. Là encore, allez chercher la logique.


Les Proud Boys sont une organisation « chauviniste occidentale » ouverte aux hommes, croyant à la défense de la civilisation occidentale. Y voir une sorte de racisme caché relève du procès d’intention dont se défend bien Tarrio qui à une époque plus saine n’aurait pas besoin de se défendre des accusations de suprématisme blanc dont il est victime.


Le groupe fut fondé en 2016 par Gavin McInnes, également fondateur à une autre époque du torchon numérique Vice News. Se plaçant en porte-à-faux avec l’émasculation de l’homme occidental, le groupe se veut une fraternité d’hommes au sein de laquelle sont revalorisées la virilité et les valeurs traditionnelles occidentales, à la sauce américaine, bien entendu.


Considéré comme relevant de l’Alt-Light, une version légère de l’Alt-Right américaine, le groupe n’en reste pas moins combatif dans le sens où lorsque confronté à la violence des militants antifas et BLM, il a toujours refusé de céder un pouce de terrain. C’est ce qui est nouveau du côté de la droite, habituée à délaisser la rue au profit des énergumènes d’extrême gauche. C’est au final ce qui leur est reproché. Leur refus de reculer et de baisser la tête, le refus de se plier aux diktats de la rectitude politique… voilà pourquoi Justin Trudeau songe à en faire une organisation terroriste qui deviendra de fait, une des premières organisations terroristes à n’avoir commis aucun attentat et qui est déjà la première organisation « suprémaciste blanche » à être dirigée par un Noir.


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